Parmi les activités proposées au Centre Dürckheim, la marche méditative appelée Kin Hin au Japon a une place importante.
Dépendants d’un but extérieur (aller là pour faire ça), la plupart d’entre nous témoignent en marchant d’un bon équilibre.
Mais au cours de l’exercice de la marche lente - une marche sans destination et qui n'a pour but que de se connaître soi-même - je remarque que la plupart des participants manquent d’équilibre. Ce qui témoigne que, en nous-mêmes, nous manquons d’équilibre.
En exerçant régulièrement la marche lente pendant dix à vingt minutes, dans la pleine attention à chaque pas, chacun se donne la chance de se sentir en ordre, tout simplement en ordre. Non pas un ordre fabriqué par le moi qui fait les choses, mais cet ordre inné qui émane de la profondeur de nous-mêmes, notre nature essentielle.
Expérience qui motive la pratique régulière de l’exercice afin de devenir celui, celle, qui s’est révélé comme étant calme, tranquille, en paix, le temps que dure l’expérience.
Lorsque j’étais en Forêt Noire, Graf Dürckheim nous disait que : « Dans les pièces que nous habitons nous devrions marcher comme si nous étions nous-mêmes un vase précieux. En marchant ainsi nous retrouvons rapidement un équilibre intérieur, un ordre intérieur. Et c’est cet ordre intérieur qui nous laisse ouvert à notre nature essentielle ».
Jacques Castermane
Dépendants d’un but extérieur (aller là pour faire ça), la plupart d’entre nous témoignent en marchant d’un bon équilibre.
Mais au cours de l’exercice de la marche lente - une marche sans destination et qui n'a pour but que de se connaître soi-même - je remarque que la plupart des participants manquent d’équilibre. Ce qui témoigne que, en nous-mêmes, nous manquons d’équilibre.
En exerçant régulièrement la marche lente pendant dix à vingt minutes, dans la pleine attention à chaque pas, chacun se donne la chance de se sentir en ordre, tout simplement en ordre. Non pas un ordre fabriqué par le moi qui fait les choses, mais cet ordre inné qui émane de la profondeur de nous-mêmes, notre nature essentielle.
Expérience qui motive la pratique régulière de l’exercice afin de devenir celui, celle, qui s’est révélé comme étant calme, tranquille, en paix, le temps que dure l’expérience.
Lorsque j’étais en Forêt Noire, Graf Dürckheim nous disait que : « Dans les pièces que nous habitons nous devrions marcher comme si nous étions nous-mêmes un vase précieux. En marchant ainsi nous retrouvons rapidement un équilibre intérieur, un ordre intérieur. Et c’est cet ordre intérieur qui nous laisse ouvert à notre nature essentielle ».
Jacques Castermane