samedi 31 juillet 2021
La chance d'être accueilli sur terre, de pouvoir y respirer et d'y marcher.
vendredi 30 juillet 2021
L'honneur
jeudi 29 juillet 2021
Deux vidéos sur la non dualité...
mercredi 28 juillet 2021
Qu'est-ce que je contrôle ?
mardi 27 juillet 2021
Faire la paix avec nos fantômes et retrouver la clarté (2)
lundi 26 juillet 2021
Faire la paix avec nos fantômes et retrouver la clarté (1)
dimanche 25 juillet 2021
Un dimanche avec Nasredin
samedi 24 juillet 2021
Les trésors de la peur
Les peurs sont ce qu'il y a de plus dur à traverser, à transformer. Il y en a beaucoup qui s'expriment actuellement. Elles peuvent se découvrir dans l'immobilité qui permet d'entrer en contact avec la profondeur. La respiration permet d'entrer calmement dans l'univers de l'eau sans avoir peur de s'y noyer... et d'aider notre dragon à nous révéler notre potentiel...
"Nos peurs les plus profondes sont comme des dragons, qui gardent notre trésor le plus profond." - Rainer Maria Rilke
vendredi 23 juillet 2021
Une belle journée !
vendredi 23 juillet, très bon jour pour méditer sur le nettoyage des obstacles, tout ce qui nous retient, se met en travers de notre route, nous bloque pour aller là où nous avons envie d'aller, alors même qu'on sait ce qu'on veut.
Meilleur créneau, entre 23h et minuit direction dos au Sud Ouest.
Mantra associé : Mort aux obstacles !
Belle journée à toutes zé ta tous
Fabrice Jordan
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"Boostez votre vitalité! (1)
jeudi 22 juillet 2021
"Nous sommes des êtres de peau " : le toucher, notre lien essentiel au monde
La privation de contacts physiques depuis le début de la pandémie de Covid-19 permet paradoxalement de renouer avec la centralité du toucher, premier de nos sens à se développer. Souvent déprécié, effacé, le toucher relie notre intimité à celle de l’autre et au monde extérieur.
«Quand on aime ses proches, on ne s’approche pas trop. » Dès le printemps 2020, ce slogan de prévention gouvernemental a tourné en boucle sur les ondes pour mettre en garde les Français contre le risque de contamination au Covid-19. Brusquement, l’irruption de la pandémie nous faisait expérimenter la frustration générée par les « gestes barrières ». Hors de nos « bulles de contact », il a fallu renoncer aux embrassades spontanées, aux bises rituelles et aux câlins aimants.
Cette épreuve affective, aussi rude qu’inédite, nous a cruellement rappelé combien le toucher façonne notre rapport au monde et conditionne nos relations humaines. « L’affection qui, jusque-là, était source de réconfort s’est tout à coup transformée en un geste morbide, risquant de transmettre la mort. En ce sens, l’expérience du Covid a dynamité, révolutionné, la vocation première du toucher, qui est de rassurer », analyse la psychologue Céline Rivière, autrice d’un livre sur les bienfaits des câlins (1).
L’expérience, extrême, a eu pour vertu de remettre le toucher au centre de nos réflexions, tandis que le sens de l’histoire semblait tendre vers son inexorable effacement. « Cela fait trente ans que je travaille la question du corps et, jusqu’à la pandémie, des collègues me faisaient comprendre que cette question était secondaire, cosmétique, contrairement aux “sujets sérieux” comme l’économie ou la politique. Pendant le confinement, d’un seul coup mes sujets de recherches sont devenus audibles, observe Fabienne Martin-Juchat, enseignante-chercheuse en sciences de la communication à l’université Grenoble Alpes. Comme si les événements avaient permis une prise de conscience sociétale de cette partie cachée de nos existences. Jusque-là, notre relation corporelle au monde allait de soi, on ne la questionnait pas, l’intendance suivait. La mise à l’arrêt de nos routines, de nos habitudes, des relations de proximité physique, nous a contraints à y réfléchir. »
Avec une question centrale : pourquoi le toucher est-il si fondamental pour nos existences et pour nos relations humaines ? Après tout, la pandémie ne nous a pas interdit de nous parler, et a même permis de multiplier les conversations virtuelles. « Précisément, il y a eu de la souffrance physique et émotionnelle car, d’un coup, l’écran est devenu le seul canal sensoriel pour être ému par le monde, explique Fabienne Martin-Juchat. En réalité, pour nous, la crise du Covid a aussi été une crise corporelle, nous imposant une rationalisation de nos gestes, une retenue constante, la maîtrise permanente », postule l’anthropologue qui a signé un essai remarqué sur la question du corps pendant la crise sanitaire (2).
Longtemps déconsidéré, perçu parfois comme un sens trivial, le toucher occupe pourtant une place essentielle dans notre appareil sensoriel. Dès les premières semaines de gestation dans l’utérus, il est le premier sens à émerger. Des récepteurs permettent au fœtus de sentir les parois de l’utérus de sa mère et les vibrations émises par le son des voix alentour. Le toucher est aussi le sens le plus abouti à la naissance. Qu’il soit effleurement, caresse, choc, il nous affecte et nous met en contact avec le monde extérieur. « C’est bien simple, un enfant qui n’est pas touché meurt. On l’a longtemps pressenti mais aujourd’hui, un examen par IRM prouve que les privations affectives provoquent des altérations cérébrales chez les bébés », explique Céline Rivière.
Comment ces mécanismes fonctionnent-ils ? Le sentiment de sécurité que l’on ressent en se donnant un baiser ou en se tenant la main est le résultat d’une cascade de changements physiques et biochimiques. Tout commence par la peau. Grâce à 640 000 récepteurs, appelés « corpuscules de Pacini » situés dans le derme profond, un toucher bienveillant stimule la production d’ocytocine dans le cerveau, communément surnommée « l’hormone de l’amour ». Elle favorise les liens sociaux, participe à la construction de relations de confiance, joue même un rôle dans l’attachement entre une mère et son nouveau-né. L’ocytocine libérée dans notre organisme contribue à abaisser le rythme cardiaque et les niveaux de cortisol, hormone responsable du stress, de l’hypertension et des maladies cardiaques. Le toucher a des vertus hors normes : plusieurs études ont montré que les bébés prématurés prenaient environ 50 % de masse supplémentaire lorsqu’ils sont pris dans les bras.
Enfants comme adultes, nous continuons d’avoir besoin de contacts, de réconfort. En être privé peut augmenter les sentiments de stress et d’angoisse, comme le montre une étude menée pendant la crise du Covid-19 par Louise Kirsch, chercheuse en neurosciences cognitives, à Sorbonne Université. « D’un point de vue scientifique, la pandémie a été une formidable expérience de stress social », souligne-t-elle. Avec une équipe de chercheuses, elle a exploré l’influence des mesures de distanciation physiques sur les différents types d’interactions tactiles (familiales, amicales…) et ce que cette réorganisation a pu susciter comme frustrations.
Leur analyse, menée sur un panel de centaines de participants, a montré des résultats clairs : plus les contacts physiques étaient restreints dans les cercles familiaux, plus les personnes interrogées déclaraient expérimenter des sentiments d’anxiété et de solitude. Autre résultat marquant : au fil des jours, le manque s’aggrave. « Le toucher n’est pas qu’une réaction chimique, c’est un lien archaïque. souligne la psychologue Céline Rivière. En être privés a réveillé nos peurs ancestrales de mourir, des angoisses d’isolement extrêmement violentes. Quand nous ne nous sentons pas reliés, les choses perdent leurs sens. »
Mais plus encore que les relations interpersonnelles, le toucher nous met en relation au monde et nous permet d’y exister en tant que « consistance charnelle », explique Fabienne Martin-Juchat. « Nous sommes des êtres de peau. C’est grâce à elle que nous touchons le monde et que le monde nous touche. Il y a les gestes tendres, bien sûr, mais il y a un nombre considérable de choses qui nous touchent pendant une journée : nous sommes bercés par les ambiances de rue, les vibrations des discussions que l’on a et qu’on écoute, les rires, le vent… Ce qui nourrit l’humain, ce sont ces surprises par lesquelles le monde vient le toucher. D’où le sentiment pour certains, pendant le confinement, d’avoir vécu en apnée et d’avoir expérimenté une sorte de désintégration personnelle. »
Le « syndrome du glissement » éprouvé par des personnes âgées isolées dans les maisons de retraite au pic de la crise sanitaire est à ce titre évocateur. Il marque le moment où la personne a renoncé aux efforts qui permettaient sa survie. « Le fait que nous ayons accepté que les seniors puissent être privés de tout contact physique prouve qu’en tant que société, nous n’avons pas encore pris conscience de l’importance du toucher. La crise a montré une absence de pensée éthique sur le sujet », s’emporte Marie de Hennezel, spécialiste de la fin de vie et autrice d’un essai sur les conséquences de la politique sanitaire sur les personnes âgées (3). « Il y aura certainement un traumatisme collectif autour de cette question », avance-t-elle.
Un avant et un après, certainement, propose Cécile Rivière. D’après la psychologue, « les restrictions sanitaires ne seront pas levées à court terme, et nous serons conduits à davantage choisir les personnes que l’on touche. Mes patients me racontent déjà que sur les sites de rencontres, les personnes cherchent davantage des partenaires avec qui entamer une relation suivie. Car on ne peut plus multiplier les contacts comme avant, on peut espérer que le toucher se resserre vers une dimension plus qualitative et riche. »
- Héloïse de Neuville dans la Croix
(1) La Câlinothérapie – Une prescription pour le bonheur, Céline Rivière, Michalon, 2019.
(2) L’Aventure du corps. La communication corporelle, une voie vers l’émancipation, Fabienne Martin-Juchat, Presses universitaires de Grenoble, 2020.
(3) L’Adieu interdit, Marie de Hennezel, Plon, 2020.
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mercredi 21 juillet 2021
Rester en contact
Gilbert Garcin |
mardi 20 juillet 2021
Divinité en morceaux...
lundi 19 juillet 2021
Partir et habiter le monde
Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage ! De quoi avons-nous besoin ? Une parenthèse, nous l’avons eue. Un temps de pause, un moment chez soi, un autre rythme, une rupture, nous les avons vécus longuement. Cette immobilité, le plus souvent, n’a pas été un temps de respiration propice à la paix intérieure. Elle s’est faite pesante, interminable, sans horizon. Au lieu d’avoir repris souffle, nous manquons d’air. Nous avons essuyé les tempêtes de nos pensées, de nos repères effondrés, du temps soudain inconnu et dysmorphique, qui nous laissent la sensation d’être vidé. En réalité, nous sommes en trop-plein. Vacances vient du verbe latin vacare, « être libre, inoccupé ». Vacuus veut dire aussi « vide ».
Paradoxalement, cet état de relâchement, d’abandon confiant s’accomplit dans le mouvement. Notre stabilité intérieure vient du fait de bouger, d aller vers. Cela implique de sortir de chez soi, tel Abraham répondant à l’appel de Dieu : « Quitte ton pays ! » (Genèse 12,1). Ce départ, qui suppose aussi de sortir de soi-même, de se défaire de nos vieilles peaux, pour partir léger, est promesse de régénération. Dans les premiers mots de l’Apocalypse, il est dit : « Heureux le lecteur ! » (Apocalypse 1,3). Que le texte hébreu traduit par : « En marche, le lecteur ! » Celui qui laisse ce qu’il connaît en devenant voyageur et lecteur du monde extérieur devient riche d’une connaissance et d’une identité nouvelles. Cette lecture transforme le marcheur. Ainsi, le philosophe Holderlin invite à habiter poétiquement le monde. On voit bien qu'il ne s'agit pas de s’en aller, tel le chasseur, et rapporter un butin de souvenirs, mais de se laisser saisir par ce qui nous entoure. Cet état d’être, cette présence au monde n’est pas dans une consommation mais une communion. Devant un arbre, une montagne, une rivière, le voyageur découvre le lien d’intimité qui l’unit au vivant. Plus il marche, en laissant derrière lui toutes ses habitudes passées, plus il entend le cœur de cette vie qui auparavant lui était cachée. Cette expérience est spirituelle. Tout autour de lui vit, parle, fait écho et répond. La nature devient un temple où l’homme passe à travers des forêts de symboles qui l’observent avec des regards familiers.
ALLER VERS... SOI-MÊME
Dans nos besoins de partir il y a une volonté secrète de se renouveler. Finalement dans cette envie d’ailleurs, il y a le désir d’être pleinement soi-même. Il faut parfois faire le tour de la Terre pour trouver ce que nous sommes. « Quitte ton pays » et va vers toi-même, cette invitation divine est une promesse de résurrection. Lorsqu’on envisage cet enjeu, on voit bien l'importance de nos départs. Le périple du héros grec Ulysse est un modèle du genre. Il fait le tour de son monde, affronte des forces hostiles, remporte des victoires, sur le cyclope dévoreur, la magicienne Circée, les sirènes, les Lotophages et, au terme de son voyage, alors qu’il touche au rêve de l’immortalité promise par Calypso, il renonce pour revenir à Ithaque. Il renonce parce que cette infinitude, qui lui est présentée sur un plateau, est la négation de son identité.
Dans l'Assise et la marche (Albin Michel) de Jean-Yves Leloup, un voyageur demande à un guide : « Où partir en premier?— Commence par ton pays. — Mon pays est grand, où aller ? — Dans ta ville.— Bonne idée, dans quel lieu de ma cité ? — Commence par ton immeuble. — J'habite un vaste ensemble, où porter mes pas ? — Commence par ta famille. — Les miens sont nombreux, qui dois-je voir en premier ? — Toi-même. » Heureux qui comme Ulysse...
Paule Amblard
Source : La Vie
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dimanche 18 juillet 2021
Enfer par Fabrice Jordan
samedi 17 juillet 2021
Pas à pas
Je peux éclairer le chemin.
Mais c'est à toi de marcher.
- Elena Venel
vendredi 16 juillet 2021
Expérience directe
jeudi 15 juillet 2021
Zazen et la recherche scientifique ? (2)
A la question : « Les expériences dont vous parlez ne sont-elles pas “que subjectives” ? » Graf Dürckheim attire notre attention sur la différence entre une expérimentation faite dans un laboratoire dans le domaine des sciences et l’expérience phénoménale que nous vivons en tant que sujet.
Le vieux sage
de la Forêt Noire répond à notre question par une anecdote : « J’ai souvenir,
lorsque j’étais à l’université (avant même d’imaginer qu’un jour je vivrais au
Japon) d’une leçon au cours de laquelle le maître de conférences affirme d’un
ton professoral que la note DO est 256 oscillations par seconde. Je me suis
permis de répliquer que l’usage du verbe être me semble abusif. On ne peut pas affirmer
une telle équivalence. Ces 256 vibrations par seconde ne représentent que la
réalité physique de la note émise. Mais l’homme perçoit des sons et pas des
ondes »
L’érudit du
Zen, le professeur Daisetz Teitaro Suzuki, insiste sur le fait que : « L’étude
scientifique de la méditation est absurde ! L’homme du zen se meut dans une
direction totalement opposée à celle de l’homme des sciences. Pourquoi ? Parce
que le zen aborde le réel d’une manière pré-rationnelle et donc
anti-scientifique ».
Parlant de son
séjour au Japon, Graf Dürckheim me disait que « Au début de mon séjour en Extrême-Orient
j’étais, comment dire, désorienté ! C’est paradoxal, n’est-ce pas. J’étais
sincèrement décontenancé, parce que ce qu’on appelle les chemins de la sagesse
proposés en Orient et en
Extrême-Orient sont absolument étrangers à notre approche philosophique, psychanalytique et scientifique. Nous devons nous demander comment des données quantitatives peuvent exprimer ce
qui concerne en propre la personne qui baigne dans l’expérience qualitative ? »
Question : à
quoi bon se souvenir de ces expériences qui appartiennent au passé ?
La circonstance
existentielle appartient au passé. Mais la qualité éprouvée au cours de cette circonstance
révèle une réalité que je suis tout au long de mon existence La question qui
surgit de ces souvenirs est : quoi faire pour devenir celle, celui, que
l’expérience a révélé ?
Réponse : un
exercice !
« Le chemin est
la technique ; la technique est le chemin ».
Quel exercice ?
Par exemple zazen. Mais ce peut être le Yoga, le Taichi-Chuan, l’art du thé
(Chado), l’art du tir à l’arc (Kyudo), la calligraphie, etc.
La technique !
À condition de comprendre que le calme intérieur, la sérénité, la confiance, la
joie d’être ne sont pas le fruit de la technique mais l’expression et le
témoignage d’une personne transformée par la technique.
Question : La
technique (zazen, Aïkido, Kyudo, Chado) est indissociable de la personne qui l’enseigne
?
La réponse à
cette question nécessite l’usage du mot ... Maître !
Le maître est
celui, celle, qui partage sa connaissance.
Enseigner
zazen, c’est partager sa connaissance.
Un professeur,
un coach, a suivi une formation qui l’autorise à proposer un savoir ou un
savoir-faire.
L’enseignement
du maître est en lien avec son expérience intérieure, son vécu corporel, la connaissance
acquise pendant des années de pratique personnelle.
En ce sens, il
est juste de parler du maître de musique, du maître de danse, du maître de
calligraphie et, comme au Japon, du maître Zen, du maître de tir à l’arc.
Le maître
commence sa journée en reprenant tout à zéro : la gamme, l’exercice de la
barre.
Au Centre
Dürckheim, les participants reprennent chaque jour l’exercice des « quatre
attitudes dignes ». Il s’agit de notre manière d’être en tant que corps-vivant
dans tous les moments de notre vie quotidienne lorsqu’on est assis (za),
lorsqu’on est debout (Jû), en marchant (gyô) et lorsqu’on est allongé (ga).
« Pour apprendre à pratiquer zazen, il est important de rencontrer un Maître authentique. Le Maître est là pour nous dire qu’il ne faut pas séparer le corps et l’esprit et nous instruire sur l’esprit calme et harmonieux et le comportement correct à adopter dans tous les moments de notre vie quotidienne désigné par l’expression des quatre attitudes dignes. » (Hirano Katsufumi Rôshi au Centre Dürckheim – sesshin 2019)
Voici ce que
dit K.G. Dürckheim de l’exercice appelé zazen :
« Lors de mon
séjour en Extrême-Orient un japonais me demanda un jour quand je pratiquais cet
exercice ? « Une heure le matin et une heure le soir » fut ma réponse.
« Alors, vous n’avez
encore rien compris » dit-il. « Si vous ne vous exercez pas la journée entière,
vous n’arriverez à rien. »
Cela signifie
que l’attitude, la manière d’être recherchée dans l’exercice, doit régir toute
action dans notre vie de tous les jours ».
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