vendredi 30 août 2019

jeudi 29 août 2019

Alliance...



Les deux ingrédients essentiels et indissociables d’une transmission vivante ? Fidélité et liberté.
La liberté sans fidélité n’est pas une vraie liberté mais l’expression d’une prétention
La fidélité sans liberté n’est pas une vraie fidélité mais l’expression d’une peur
La fidélité donne l’enracinement, la liberté donne l’ouverture ; l’alliance des deux seule permet cet envol, cette danse dont la grâce attire tel un aimant.
Gilles Farcet
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mercredi 28 août 2019

Kit du bonheur

1 FAITES DU SPORT

Quand on évoque le bonheur, on pense d’abord à des solutions psychologiques. Surprise : c’est encore l’activité physique qui constitue le meilleur des stimulants. Allez donc faire un tour. En marchant, en courant, à vélo. Jardinez. Tapez dans un ballon, une balle, dansez. Faire de l’exercice va vous permettre de vous sentir en forme, vous protéger de la dépression, de l’angoisse et du stress, et améliorer vos fonctions physiques, mais également cognitives. Trouvez l’activité qui vous plaît et qui convient à votre forme physique. Et ne vous limitez pas à la salle de gym, sortez !

2 DORMEZ

Maintenant que vous vous êtes dépensé physiquement et avant d’aller plus loin, dormez. Ceux qui dorment entre six et huit heures par nuit se portent mieux que ceux qui dorment moins de six heures ou plus de neuf heures. Ces « dormeurs optimaux » présentent moins de symptômes de dépression et d’anxiété, connaissent des relations plus positives avec les autres et se sentent plus en prise avec leur existence.

3 SOURIEZ

Combien de fois souriez-vous dans la journée? N’attendez pas qu’une situation propice se présente pour le faire. Des chercheurs ont récemment démontré ce que Darwin suggérait au XIXe siècle déjà : le fait de montrer ses émotions les intensifie - qu’il s’agisse de froncer les sourcils ou d’avoir la banane. En effet, le fait de sourire active des muscles faciaux qui adressent au cerveau le signal de l’émission d’endorphines - les hormones du bonheur. Plus vous souriez, plus vous vous sentez heureux !

4 VIVEZ L’INSTANT PRÉSENT

Soyez conscient du monde qui vous entoure et de ce que vous ressentez. Saisissez ce qui est inhabituel. Appréciez la beauté quand elle se présente à vous. Savourez l’instant en portant attention à chacun de vos sens (le toucher, le goût, la vue, l’ouïe, l’odorat). Etirez le moment en vous concentrant sur cette expérience, aussi simple soit-elle : la dégustation d’un verre de vin, la caresse apportée au chat, le ciel que l’on regarde.
Pour aller plus loin : inscrivez-vous à un atelier de méditation en pleine conscience.

5 SOYEZ EN LIEN

Reliez-vous aux autres, à votre famille, vos amis, vos collègues, vos voisins. Ces relations sont les pierres angulaires de votre vie, investissez-les quotidiennement et enrichissez-les. Une des caractéristiques essentielles de l’être humain est le besoin d’appartenance. La satisfaction de ce besoin nous emplit d’émotions positives, alors que de longues périodes de solitude peuvent nous abattre. Les relations, surtout lorsqu’elles sont intimes et amicales, sont d’excellents indicateurs de bonheur. Un bon réseau de soutien social améliore le système immunitaire, diminue les risques de maladies cardio-vasculaires et ralentit la dégénérescence cérébrale lorsque nous avançons en âge.

6 PRATIQUEZ LA GRATITUDE

Au coucher, avant de vous endormir, songez à trois moments de la journée pour lesquels vous vous sentez reconnaissant. Des moments insignifiants ou cruciaux, peu importe. Pour chacun d’entre eux, observez en quoi vous ressentez de la gratitude. Faites un mot ou un mail à un collègue de travail pour le remercier de l’aide qu’il vous a apportée dans la journée. L’expression de la gratitude est un des moyens les plus efficaces de se faire du bien.


7 N’ARRÊTEZ PAS D’APPRENDRE

Qu’avez-vous aimé apprendre récemment ? Un instrument de musique ? Que ce soit via un livre, un documentaire, une conférence, le fait de reprendre une ancienne passion ou d’entamer un nouvel apprentissage renforce la confiance en soi et le sentiment d’être bien vivant.

8 DÉVELOPPEZ VOS POINTS FORTS

Ce sentiment d'identité queue vous avez au fond de vous, il est votre force. D’où vient-il? Réfléchissez-y un instant. De quoi êtes-vous vraiment fier ? Connaitre ses points forts, ses talents, les utiliser, les développer constitue l'un des plus sûrs moyens d’épanouissement personnel et professionnel.  Les effets positifs sont de longue durée et peuvent agir sur la dépression.

9 CHANGEZ DE PERSPECTIVE

Vous êtes du genre verre à moitié vide ou à moitié plein ? Qui considère les bons côtés de l'existence ou qui débusque inlassablement ce qui ne fonctionne pas ? Les événements sont rarement "tout blancs" ou "tout noirs", mais les considérer positivement fait le plus grand bien. Voici un petit exercice simple pour mettre en œuvre ce principe : s'il vous arrive quelque chose de désagréable, essayez d'y trouver un point positif - même si cela vous paraît artificiel - en observant 1'incident comme un phénomène qui vous serait étranger. Excellent pour prendre ses distances !

10 SOYEZ DANS L’ACCEPTATION

Le vieil adage dit : « Changez ce que vous pouvez changer, acceptez ce que vous ne pouvez pas. Et ayez la sagesse de distinguer l’un de l’autre. » Désormais, les vertus de l’acceptation sont validées scientifiquement. Nul n’est parfait, et il y a de fortes chances que vous n’acceptiez pas certains de vos traits de caractère ou certaines de vos actions. Parfois jusqu’à l’obsession. Or, s’acharner sur ses faiblesses n’arrange rien, au contraire. Alors qu’apprendre à s’accepter, à être indulgent envers soi augmente la résilience et l’appréciation de la vie. Par la même occasion, vous serez également plus indulgent avec les autres.

11 PRENEZ DU TEMPS POUR VOUS

Il vous arrive d’avoir l’impression que le temps file plus vite qu’avant, qu’il y a moins d’heures dans une journée ? Les études montrent que nous nous sentons plus heureux lorsque nous avons le sentiment de disposer de notre temps. Un des moyens d’y parvenir est de prendre littéralement du temps pour soi, un peu chaque jour. Et d’en faire ce que bon nous semble : une balade dans le quartier ou en forêt, se poser à la terrasse d’un café, lire le journal, mettre ses écouteurs... L’essentiel, c’est d’organiser cette coupure, d’être avec soi-même pendant un moment.

12 DONNEZ

Faites un geste désintéressé, ayez un mot gentil, pour ami ou un inconnu. Donnez de votre temps. Rejoignez une association d’entraide. Des études en neurosciences ont établi que la générosité et la bienveillance stimulent des zones du cerveau qui émettent des endorphines. Mais le fait de donner ne constitue pas qu’un stimulant chimique, il permet également d’établir du lien. Un lien de confiance, clé du bien-être avec soi, avec les autres. ♦

Ilona Bontwell


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lundi 26 août 2019

A propos de la poésie (2)


« Je crois qu'habiter poétiquement le monde, c'est l'habiter aussi et d'abord en contemplatif.

Contempler est une manière de prendre soin. C'est casser tout ce qui en nous ressemble à une avidité, mais aussi à une attente ou un projet. Regarder et s'émouvoir de l'absence de différence entre ce qui est en face et nous. J'ai là sous les yeux, dans cette forêt, quelque chose qui est beaucoup plus riche que tout ce qu'un musée ne pourra jamais s'offrir. Dans l'ordre, un peu de mousse, un peu plus loin des ronces, une fougère que le soleil traverse comme un vitrail. Cette fougère est sainte par sa mortalité, par sa fragilité, par le fait qu'elle va connaître le dépérissement. Que faire de mieux que de saluer ceux qui sont dans le passage avec nous ? Ce serait beau de bâtir toute une conversation autour de cette fougère... Le monde est rempli de visions qui attendent des yeux. (...)

La contemplation est ce qui menace le plus, et de manière très drôle, la technique hyperpuissante. (...) Qui a dit que la vie devait être facile et pratique ? (....) La technique (...) fait grandir une lèpre d’irréel qui envahit silencieusement le monde.
La contemplation, ce qu'on appelle la poésie, c'est le contraire précisément. C'est le contraire même de ce qu'on entend trop souvent par poésie. Ce n'est pas une décoration, ce n'est pas une joliesse, ce n'est pas quelque chose d'esthétique, c'est comme mettre sa main sur la pointe la plus fine du réel. Et en le nommant, de le faire advenir. Le réel est du côté de la poésie et la poésie est du côté du réel. »



Christian Bobin,
extrait de Le Plâtrier siffleur, Revue Reflets, N* 28, « Dossier Poésie - Dire l'indicible », p. 33-34.
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dimanche 25 août 2019

A propos de la poésie (1)

 
« Il était une chose que seule la terreur pouvait obtenir, c'était que des centaines d'hommes bouillonnant au fond de la baraque fissent silence. Seule la terreur... et la poésie. Si quelqu'un récitait un poème, tous se taisaient, un à un comme des braises s'éteignent. Une main tenait les hommes ensemble. Un manteau d'humanité les recouvrait. J'apprenais que la poésie est un acte, une incantation, un baiser de paix, une médecine. J'apprenais que la poésie est une des rares, des très rares choses au monde qui puisse l'emporter sur le froid et sur la haine. On ne m'avait pas appris cela.

Une médecine, ni plus ni moins. Un élément qui, communiqué à l'organisme humain, modifiait en lui la circulation vitale, la rendait plus rapide ou plus lente. Bref un élément dont la positivité était aussi concrète que celle d'un corps chimique. J'étais loin de m'en douter avant ces expériences. »

 

Jacques Lusseyran,
Extrait de Le Monde commence aujourd'hui, paru dans la Revue Reflets, N* 20, Dossier « L’Art - la création inspirée », p. 52.



« Nous sommes les abeilles de l'invisible. Nous butinons éperdument le miel du visible, pour l'accumuler dans la grande ruche d'or de l'invisible. La vie prépare la mort, elle ne prépare pas quelque chose de brutal, elle prépare de l'invisible qui a cette merveilleuse consistance qu'a la poésie d’être en rime, d’être en rythme, de s'écouler comme le temps peut s'écouler pour un poète.

[...] J'ai la chance d'avoir avec la poésie, et celle dans les trois langues que je pratique, une relation très personnelle, presque héroïque ; une gourmandise à l'égard de ce que me procure le fait de réciter des vers. (...) Elle est pour moi une sorte de domaine du réel qui précisément n'a pas la même lourdeur que le réel quotidien, mais qui a la même extension merveilleuse du réel. (...)

(...) Le fait de réciter à part soi un poème, c'est une libération de l'esprit. (...) (La poésie) est entre la bouche et le cerveau. Elle n'occupe par conséquent aucun grand espace extérieur. On peut l'utiliser même en étant obligé de rester immobile. »


Stéphane Hessel,
Extrait d'un entretien avec Brigitte Maillard, paru dans la Revue Reflets, N' 28, « Dossier Poésie - Dire l'indicible », p. 48.

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samedi 24 août 2019

Ecologie intérieure avec Annick de Souzenelle


La crise écologique est intrinsèquement liée à la transgression des lois ontologiques, assure la théologienne Annick de Souzenelle. Sans travail spirituel, pour retrouver et harmoniser racines terrestres et racines célestes de l’humain, il serait impossible de la stopper.  ....

Comment voir le corps dans cette perspective ?

Le corps de l’Homme est inséparable du corps du cosmos. Ce sont les deux pôles d’une même réalité. Nous ne connaissons de notre corps que ce qui est étudié en médecine, en faculté. Mais notre corps physique n’est que l’expression qu’un corps divin, profond, ontologique, et c’est celui-ci qui est malade. Lorsque l’on veut traiter un malade, la médecine officielle ne traite que l’extérieur, le côté concret. Elle est en train en ce moment d’éradiquer l’homéopathie, qui travaille au contraire sur la cause profonde, car quand un organe est malade, c’est qu’il y a un court-circuit dans la cause profonde, dans l’organe ontologique de l’Homme, dont l’organe que nous connaissons n’est que l’expression. Si l’on ne va pas toucher à ce très subtil, il n’est pas suffisant de travailler sur la seule dimension extérieure.
Il arrive que des personnes racontent leur traversée de la maladie comme une initiation. Toute épreuve peut être la source d’une évolution énorme. L’épreuve n’est pas la même chose que la souffrance. 


Cela peut-il qualifier ce que la Terre vit actuellement ? 

Nous l’avons rendue malade, oui. Nous avons détourné les cours d’eau, trafiqué des éléments naturels. On trafique la Terre comme si elle était une chose. On n’a plus aucune conscience qu’elle est ce corps divin de l’Homme. Le traitement qu’on fait aux arbres, à toute la culture, est diabolique dans le sens que cela « sépare ».
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voir l'article en entier

vendredi 23 août 2019

Cela se fait...



Question :
" Quand je vous entends, j’ai envie de ne rien faire. Pourquoi agir, pourquoi faire une chose plutôt qu’une autre, puisque après tout il n’y a aucune raison à rien ? "
Eric Baret :
" Tout ce qui vient du manque, du désarroi, ramène au désarroi. Tout ce que l’on fait pour se tranquilliser, pour se calmer, porte en soi le germe du désarroi, de l’agitation. Quand je fais corps avec cette intuition qu'il n’y a plus rien que je veuille parce que je sais que tout ce que je pourrais vouloir me ramènera à mon désarroi, un espace de disponibilité se crée. Dans cette disponibilité, la nature des choses – qui est dynamisme-, la nature de la vie entre en action. On fait, on agit, on pense sans plus d’intention. Là, le sens sacré, le sens profond des choses devient vivant. On s’investit dans des projets qui, d’un certain point de vue, peuvent sembler absurdes, mais on le fait totalement, on le fait pour le faire. L’instant d’après, on fait autre chose. Ce ne sont plus des projets pour se trouver, mais des projets par amour. "

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jeudi 22 août 2019

Retour au centre et à la terre



Les sagesses anciennes ne peuvent pas nous aider à comprendre les impasses dans lesquelles nous ont engagé les systèmes économiques modernes et à les déconstruire.
En revanche, les grandes traditions et les sociétés traditionnelles peuvent nous enseigner un certain art de vivre, le « bien-vivre » latino-américain. Elles peuvent nous aider à rompre avec notre modèle de développement, à revoir notre façon de penser le développement et le progrès. Le bien-vivre concerne tous les aspects de la vie : réapprendre à bien s’alimenter, à mieux communiquer, à partager, travailler, se soigner, mais aussi danser, dormir et respirer. Il s'agit de remettre au centre les conditions de reproduction de la vie, et non plus celles du capital.
Mes expériences de vie dans des sociétés traditionnelles, au Ladakh particulièrement, m'ont permis de comprendre qu'il est possible de vivre une vie sociale, culturelle, spirituelle et même matérielle plus riche. J’ai vu un peuple pour qui la paix de l’esprit, la joie de vivre, sont réelles. J’ai vu comment une vie communautaire et une relation étroite avec la terre peuvent favoriser un enrichissement de l’existence sans commune mesure avec ce qu’apportent la richesse matérielle et le progrès technologique. J’ai appris qu’une autre voie était possible.
Helena Norberg-Hodge
(source : revue Alliance n°28)

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mercredi 21 août 2019

Se renouveler sans cesse...

 Clés - Octobre 2011
Par Marc de Smedt

Et si chaque geste que nous faisions était le dernier de notre vie ? Quelques deuils récents, dont ceux de David Servan-Schreiber et Arnaud Desjardins (que l'on meure de longue maladie ou de façon accidentelle, le choc de l’absence est toujours aussi fort), m’ont fait méditer sur notre propre façon de vivre : sommes-nous assez conscients que tout peut s’arrêter d’un coup, au moment où l’on s’y attend le moins ?

Loin d’être désespérante, cette pensée devrait nous amener à nous forger une philosophie de l’existence basée sur la lucidité de l’instant qui passe et sur le bonheur de le vivre, Chacun porte son propre labyrinthe intérieur, engagé dans une foule d’activités plus ou moins voulues, dont le déferlement nous abrutit souvent plus qu’il ne nous éveille - cette période de rentrée le prouve amplement.

Alors réagissons. Dès le petit matin, mettons le cap sur la gratitude : je me réveille angoissé par ce que j’ai à faire ? Eh bien, je respire un bon coup, content de pouvoir le faire, et remercie ce nouveau jour qui m’est donné,., pour la première fois de mon existence, par définition ! Ai-je le corps perclus de lourdeurs, voire de douleurs diffuses ? Je ne m’enferme pas dans mon armure caractérielle mais secoue tout cela en faisant quelques exercices de gym, du jogging, du tai-chi, ce qui me fait du bien. Les habitudes du quotidien me pèsent, toujours les mêmes choses à accomplir, les mêmes têtes, les mêmes petites histoires, les tâches sempiternelles dans leur ronde lassante ? Je métamorphose tout cela en m’intéressant aux gens et aux faits, en essayant de faire progresser les situations et les mentalités.

Mère Teresa disait : « Ne laissez personne venir à vous et repartir sans être plus heureux ! » Au lieu de nous engluer dans les racontars, essayons donc de nourrir des conversations qui vont plus loin en approfondissant notre écoute et en proférant des mots bienveillants. Et trouvons du plaisir et de la nouveauté dans la moindre de nos activités, que cela soit en appuyant sur un bouton électrique ou en regardant le ciel ou un visage. Au lieu de faire la tête, sourire. Au lieu de voir les choses en noir, les colorier. Au lieu de se perdre dans ses pensées en boucle, entrer dans la pleine présence. Au lieu de se laisser déborder par des courriels, faire le ménage et ne pas hésiter à nous aérer souvent pour reprendre souffle, au sens propre comme au figuré. Et si chaque geste que nous faisions était en fait le premier de notre vie  ?


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dimanche 18 août 2019

Parents mode d'emploi...



 « Et je citais il y a quelques jours seulement cette définition de la libération par Swâmiji, une de ces petites définitions qui, chaque fois, m’atteignaient au bon endroit : « Être libre, c’est être libre de papa et maman. » J’avoue que, cette fois-là, j’ai refusé ! Ramener la définition de moksha, c’est-à-dire la libération suprême, métaphysique, à une notion de psychologie comme celle-ci, m’a fait réagir. Tant mieux ! Cela m’a obligé à me battre avec cette affirmation de Swâmiji. Je suis aujourd’hui convaincu, aussi déroutante qu’elle puisse être pour certains d’entre nous, de sa vérité absolue. La suprême libération consiste à être totalement libre de papa et maman – de papa et maman de cette vie-ci, de papa et maman de toutes les vies antérieures enfouies, enfouies, au plus profond de l’inconscient.
Si vous comprenez, sans le sentir comme une insulte de ma part, que vous êtes plus ou moins infantiles, le chemin va devenir très clair pour vous. Pour moi, ceci a été l’aspect le plus efficace de l’enseignement de Swâmi Prajnânpad. [...]
Arnaud Desjardins, A la recherche du Soi 4 - Tu es Cela, Chapitre 5, "De l'enfant au sage"

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vendredi 16 août 2019

Oracle bénéfique...


J'ai inauguré la maquette du nouveau jeu de connaissance de soi de Sabine Dewulf et d'Antoine Charlet. Un oracle en recherche de publication prochaine. En attendant, il m'a apporté une précieuse révélation, une phrase inconsciente enfouie dans mon enfance.

J'ai tiré la carte de Cérès pour le tirage de "la graine de joie" qui a pour but de mettre en lumière un blocage conscient ou inconscient pour s'en libérer facilement. 
J'ai suivi l'exercice qui m'a amené le mot "connerie" et le message familial suivant : 
"Arrête de perdre ton temps".

 Cela a fort résonné en moi car je me suis rendu compte que cette phrase a ponctué mon existence jusqu'à aujourd'hui avec l'injonction de prévoir sans arrêt des choses à faire sans pouvoir un instant ou presque goûter l'instant.
La graine de joie a fait pousser en moi l'image d'un arbre et la phrase : 
"j'ai le droit de perdre mon temps". 
Après ce tirage,  je suis tombé "par hasard" sur le texte présenté hier et sur l'image suivante :





Ma phrase s'est transformée en :
"J'ai le droit de laisser couler le temps..."

Il était temps !...


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jeudi 15 août 2019

Ne rien faire...

Un texte qui me touche beaucoup à la suite du tirage réalisé avec le nouveau jeu de développement personnel de Sabine Dewulf dont je vous parlerai prochainement.


"Aujourd’hui je n’ai rien fait.
Mais beaucoup de choses se sont faites en moi.
Des oiseaux qui n’existent pas
ont trouvé leur nid.
Des ombres qui peut-être existent
ont rencontré leurs corps.
Des paroles qui existent
ont recouvré leur silence.
Ne rien faire
sauve parfois l’équilibre du monde,
en obtenant que quelque chose aussi pèse
sur le plateau vide de la balance."


Robert Juarroz, 
treizième poésie verticale, 
traduction Roger Munier, José Corti 1993


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dimanche 11 août 2019

Présentation d'Arnaud Desjardins (1)






 ------- à suivre

Personnellement, lisez le nouveau livre de Gilles Farcet, "Une boussole dans le brouillard" qui donne une précise définition de ces notions qui, dans cette présentation du magazine psychologies, restent des approximations...