lundi 31 mars 2008

La magie de la Nature avec Jacques Brosse

Grand prix de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre, Jacques Brosse (1922-2008) était un naturaliste chrétien, moine zen, écrivain, peintre... Il a publié notamment "la Mythologie des arbres" (Payot, 1993) - La Magie des plantes, coll. "Espaces Libres" — Zen et Occident, éd. A. Michel. Son dernier livre : "Pourquoi naissons-nous et autres questions impertinentes" est paru à l'automne 2007 .

En hommage à Jacques Brosse, Marc de Smedt dans le magazine "Nouvelles Clés" témoigne de la richesse de cet homme qui vient de nous quitter à 86 ans :

Comme les grandes sessions se déroulaient toujours à la campagne, nous aimions, entre les séances de méditation, faire de grandes balades, où cet amoureux des arbres me parlait d'eux et des espèces de plantes rencontrées, avec un émerveillement constant : « C'est la Nature que je vois en ces manifestations les plus secrètes. La Nature inépuisable qui donne à tout instant naissance à des milliards d'êtres, à des millions d'espèces différentes, chacune avec son petit climat intérieur, son petit système, avec chacune sa façon bien à elle de concevoir le monde, de le concevoir au sens qu'elle le produit, qu'elle le crée, chacune pour soi .» Je me souviens ainsi de sa joie, un jour, dans le Lot, où il découvrit une plante qu'il n'avait jamais vue sous cet aspect-là : il connaissait le nom latin de sa famille, mais cette forme-là, il ne l'avait jamais rencontrée. Loin de lui l'idée de la cueillir, tout juste accepta-t-il de la photographier, il lui suffisait de l'avoir vue.
Il regrettait sans cesse l'injuste séparation opérée entre l'humanité et la nature, et il l'exprime fort bien dans la conclusion de son très beau livre, Mythologie des arbres : « [...] D'ouverte qu'elle était jadis, l'humanité s'est de plus en plus refermée sur elle-même. Cet anthropocentrisme absolu ne peut plus voir, hors de l'homme, que des objets. La nature tout entière s'en trouve dévaluée... Parce qu'il l'a perdue, l'homme aujourd'hui la détruit et par là se condamne. »
[...] Il a essayé toute sa vie de spiritualiser l'existence et de dévoiler ce qu'il y avait de caché sous l'apparence des phénomènes. Son oeuvre en témoignera longtemps encore : « Tournant mon attention vers l'intérieur, j'écoute de l'autre côté du tympan. Alors j'entends le coeur qui bat, le sang qui souffle, le souffle qui monte et descend. Je m'enfonce plus avant, je suis le sang qui rampe le long de l'artère, qui s'effuse dans des paludes rougeoyantes, puis se rassemble dans la veine draineuse plus avant encore et j'entre dans une de ces cellules qui inonde en sa crue, amibe qui ignore ce qui se passe autour d'elle, qui ne sait à quel ensemble elle appartient et qui pour cela me survivra, libre de tout préjugé, s'insérant ailleurs, dans un autre tout. Alors, m'identifiant avec cette cellule anonyme, je deviens immortel. »
Egalement à lire, le texte "Vers une écologie spirituelle ou Écologie, bouddhisme et christianisme" par Jacques Brosse.

dimanche 30 mars 2008

Shakuhachi par Joshin Luce Bachoux

La nuit venue, le vent chante dans les grands pins qui entourent le temple aux tuiles grises et fait naître en moi la nostalgie d'une autre musique : le shakuhachi, la flûte de bambou rapportée de Chine par les premiers moines bouddhistes. De temple en temple, moines vagabonds, ils allaient, jouant dans les bois et dans les villages. C'était leur hommage, leur prière, leur dévotion aux êtres et au monde.

Ils se sont tus aujourd'hui, mais, ici ou là, un musicien nous offre encore parfois le son émouvant de cette flûte : la note s'élève, à la fois rugueuse et cristalline, et c'est le vent qui se lève... Elle s'épanouit et le soleil d'été nous réchauffe. Elle retombe et toute la pluie et la grisaille de l'automne nous enveloppent...

Dans le creux de ses silences j'entends les longues soirées de neige ; dans son chant, les premières feuilles du printemps, le début et la fin de toute chose. J'entends aussi la douceur et la patience de l'artisan qui a creusé le bambou, lui laissant, s'il est habile, toute la force et l'élan de la nature.

C'est le tout premier chant, recueilli par l'homme lorsqu'il s'ouvrit au monde ; c'est aussi communion : dans le son de la flûte, j'entends le souffle de celui qui joue, sa patience et son humilité - car il sait qu'il ne fait rien d'autre que faire apparaître ce qui est déjà là...


extraits du texte de Joshin Luce Bachoux (nonne bouddhiste qui anime "la Demeure sans limites", en Ardèche) de l'hebdomadaire "La Vie" n°3265.

Musique japonaise interprété par Yoshio Kurahashi et Liu Fang

"Le son de la flûte
est retourné au bambou :
forêt"

haïku de Paul Reps

samedi 29 mars 2008

La semaine du développement durable


En l'honneur de la semaine du développement durable 2008, Phytospiritualité présente la protection de l'environnement par l'intermédiaire de deux vidéos nous donnant un état des lieux de la faune et de la flore, de notre planète.

Flore et déforestation
Faune et disparition des espèces

Le système d'échange local ou SEL

Une façon nouvelle de faire des échanges qui véhicule des valeurs telles la solidarité et l'écologie. Cela ne manque pas de SEL. "Les systèmes d'échange local (ou services d'échange local) sont des groupes de personnes qui pratiquent l'échange multilatéral de biens, de services et de savoirs" indiquent le site internet de Selidaire. Ce type de troc se fait avec des unités de valeurs et non pas en monnaie courante...
A découvrir donc!
Egalement, à voir, le site de Transversel et la vidéo "Pincées de SEL"

vendredi 28 mars 2008

Amma Shiatsu ou la porte sur le Tao

Thérapie officiellement reconnue au Japon, le shiatsu apaise et redonne vitalité et dynamisme en peu de séances. Pratiqué sur un tapis de sol ou sur une chaise, à travers les vêtements, par pression des doigts le long des méridiens d'acupuncture, il débloque l’énergie des zones corporelles contractées, mais aussi le mental en redonnant confiance...
L'immobilité est la Voie du Tao
En cédant elle avance
Emergeant du vide
Elle retourne au vide



"Etudiez la voie du Tao et apprenez à céder avec lui :
soyez sensible aux cycles, à l'éternité, à la complétude.
Prenez conscience qu'il n'y a rien à faire et nulle part où aller."

(extrait du jeu de cartes "Tao Box")


Voir le site de l'école Amma Shiatsu

Les déchets et leur traitement

Dans la série "Allons nous continuer de polluer", voici le petit film sur les déchets et leur traitement. Le mieux est quand même de moins ou de mieux consommer...
Les déchets et leur recyclage

jeudi 27 mars 2008

Promenade en campagne... avec Dominique Carré

Extrait du nouveau blog de Dominique carré, une promenade photographique en campagne :

La relation au mystère en suivant la fourmi


Voici deux chroniques animalières (issues de l'émission de France Culture, "Continent Sciences") concernant la fourmi... De 3 minutes, elles ne peuvent que nous "dévisager" le lien avec le mystère de la Vie :

La fourmi, l'acacia et l'herbivore
ou Tout est lié






La fourmi et le rendez-vous avec la mort





Les matières premières et leur recyclage

Notre série "Au chevet de notre Terre-Mère" se poursuit par le petit film suivant nous montrant les possibilités de recyclage des matières premières telles l'aluminium, le plastique, le papier...

mercredi 26 mars 2008

Le bouddhisme Zen avec Eric Rommeluere

Voici, en deux parties d'environ 25 minutes chacune, l'émission consacrée au bouddhisme Zen et à Eric Rommeluère qui a 47 ans et vit à Paris où il enseigne la voie du zen.
Pour en savoir plus : L'association UN ZEN OCCIDENTAL est animée par Éric Rommeluère qui pratique le zen depuis près de trente ans. En 2001, il a reçu la transmission du maître zen Gudô Nishijima. Eric Rommeluère est également vice-président de l'Université Bouddhique Européenne, un institut fondé en 1996 afin de promouvoir les études bouddhiques en Europe. Vous pouvez également aller sur son blog J'ai deux kôans à vous dire.


Autour du bouddhisme zen (partie 1)






source audio 1

Autour du bouddhisme zen (partie 2)






La qualité de l'air

Une présentation de l'air que nous respirons... nous allons expirer :

mardi 25 mars 2008

Prière du frère Charles de Foucauld

"Cette vie de nazareth il faut la mener non pas en Terre Sainte aimée, mais parmi les âmes les plus malades, les brebis les plus délaisséees..."

Prière du Bienheureux frère Charles de Foucauld (1858-1916)

L'énergie de la biomasse

En écologie, la biomasse est la quantité totale de matière (masse) de toutes les espèces vivantes présentes dans un milieu naturel donné. Il peut regroupe l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie.

lundi 24 mars 2008

La résurrection de Jésus


extrait du dessin animé "les derniers jours de Jésus"

"Porte donnant sur la voie" de Véronique Desjardins

Voici le nouveau livre de Véronique Desjardins, intitulé "Porte donnant sur la voie" et un extrait de son interview dans le magazine "Nouvelles Clés", n°57 :
Nouvelles Clés : Est-ce que ces histoires illustrent des moments existentiels que nous pouvons, toutes et tous, traverser ?
Véronique Desjardins : Bien sûr, et notamment les moments charnières où la vie semble nous acculer : des passages de crise. Ces moments ont ceci d'intéressant qu'ils existent pour déboucher quelque part. Parfois, on a l'impression que cela ne donne nulle part : mais si on a vraiment en soi une détermination pour traverser cette crise que l'on est en train de vivre, celle-ci aboutira à une prise de décision. L'étymologie du mot crise signifie d'ailleurs cela, car le mot vient du grec krisis : décision, jugement, choix. C'est une situation qui exige de décider où va sa vie. La crise nous invite à mettre fin à l'ancien système pour déboucher sur quelque chose de nouveau, qui nous oblige forcément à sacrifier l'ancienne façon de procéder et d'exister. Le nouveau ne peut pas émerger s'il n'y a pas un certain abandon. La crise bien vécue aide à dénouer des noeuds intérieurs et la problématique du moment mais pour cela il faut avoir la lucidité d'un but, une visée.

(voir l'article)

dimanche 23 mars 2008

Phytospiritualité fête Pâques



Les oeufs en chocolat des pâtissiers renvoient à un symbole universel et ancestral de la promesse de vie. La transformation de l'oeuf en poussin évoque le passage auquel les fêtes pascales nous invitent. Le retour à la vie par la résurrection de Jésus.

L'or bleu de notre planète ou l'eau précieuse

Un rappel sur le cycle de l'eau et sa préservation qui devrait couler de source !

Prière d'un déporté juif

En ce dimanche de Pâques, voici une prière :
Seigneur, quand tu reviendras dans ta gloire, ne te souviens pas seulement des hommes de bonne volonté ! Souviens-toi également des hommes de mauvaise volonté ! Mais ne te souviens pas alors de leurs cruautés, de leurs sévices, de leurs violences.
Souviens-toi des fruits que nous avons portés à cause de tout ce qu'ils nous ont fait.
Souviens-toi de la patience des uns, du courage des autres, de la camaraderie, de l'humilité, de la grandeur d'âme, de la fidélité qu'ils ont réveillée en nous.
Et fais, Seigneur, que les fruits que nous avons portés grâce à eux aient un jour leur rédemption.

Prière écrite par un déporté juif, retrouvée dans ses vêtements à la libération d'un camp.

samedi 22 mars 2008

La passion du Christ

Je vous propose un chemin vers les croix de Saint Véran, commune française des Hautes-Alpes. C'est la plus haute commune d'Europe perchée à 2042 mètres d'altitude, qui est située au cœur du Parc naturel régional du Queyras. On trouve dans le village une vingtaine de cadrans solaires muraux qui datent de la Renaissance, des fontaines et des croix de missions :

Définition des signes de la passion du christ sur la croix du Queyras.

Le coq :
rappel de l'annonce par jésus et de la trahison de Pierre avant que le coq ne chante trois fois
L'inscription "I.N.R.I" :
Iesus Nazarenus Rex Iudæorum, qui peut se traduire en français par « Jésus le Nazaréen, Roi des Juifs ». Motif de la condamnation par Pilate.
Le marteau et les clous :
Jésus est crucifié
L'éponge :
Le soldat prend une éponge imbibée de vinaigre et la présente au bout d'un
roseau. "Pour nourriture, ils m'ont donné du poison, dans ma soif, ils m'ont
donné du vinaigre."
La main :
Jésus est giflé au procés juif, frappé ensuite par les soldats.
Le fouet :
Jésus est fouetté avant son éxécution
Le pain et la coupe :
Rappel de l'institution de l'Eucharistie au cours du dernier repas de Jésus
La couronne d'épines :
Couronne royale de dérision faite par les bourreaux.
L'épée :
Une foule armée de glaives et de bâtons, conduite par Judas, arrête Jésus.
Pierre sort son épée pour défendre Jésus et frappe un serviteur du Grand Prêtre.
Le vase :
vase de parfum : la pêcheresse publique pardonnée verse sur les pieds de Jésus un parfum très cher. Jésus affirme qu'elle prépare son ensevelissement. Le "premier jour de la semaine", de grand matin, les femmes vont au tombeau en portant les aromates - elles trouvent le tombeau vide.
vase d'eau : Pilate prit de l'eau et se lava les mains en présence de la foule en disant : "Je suis innocent de ce sang, c'est votre affaire."
La lance :
Un soldat contrôle la mort de Jésus par un coup de lance au côté. "Ils
regarderont vers celui qu'ils ont transpercé."
La tenaille et l'échelle :
Jésus est descendu de la croix
La colonne :
Jésus est attaché à la colonne, humilié et flagellé avant que Pilate ne le livra
pour être crucifié.
Le visage du Christ :
Les soldats crachant sur lui, prirent un roseau et le frappaient à la tête.
Selon la tradition, une femme, Véronique essuya le visage tuméfié de Jésus sur son chemin de croix. (Aucun texte d'évangile ne rapporte ce geste.)
La tunique :
Les soldats pour se moquer mettent à Jésus un manteau rouge.
Les deniers de Judas :
Judas livre Jésus aux chefs des Juifs pour 30 pièces d'argent. "Même l'ami sur qui je comptais et qui partageait mon pain, a levé le talon sur moi".
Le rameau :
Jésus est acclamé comme un roi à l'entrée de Jérusalem, par une foule de gens qui tiennent dans la main des branches de palmier.
Les dés :
Les soldats partagent ses vêtements et tirent au sort la tunique.

photos prises par Acouphene en mars 2007

vendredi 21 mars 2008

En ce vendredi saint...

La Passion du Christ est l’ensemble des souffrances et supplices qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth dit le Christ.
Le dernier repas de Jésus

La Passion

extrait d'un dessin animé "les derniers jours de Jésus"

Un regard sur la posture...

Trouver la Mère de l'amour... par Richard Moss

Pouvez-vous ressentir cet endroit en vous
qui n'a cessé de demander approbation
acceptation et amour

précisément parce que
vous ne les avez pas trouvés en vous-même.

Quand votre amour de vous-même est profond
plus rien ne va chercher à l'extérieur
pour l'obtenir de quelqu'un d'autre.

Quand vous pouvez dire à propos de votre mère
je n'ai pas besoin qu'elle me comprenne
je n'ai pas besoin qu'elle m'accepte
je n'ai pas besoin d'être en sécurité.
Maintenant cela se passe entre moi et Dieu.
Ce qui grandit entre moi et ma mère
grandit en réalité entre moi et Dieu
moi et mon essence
moi et mon âme.


Ici, vous aimer vous-même n'est pas du narcissisme ni un investissement en soi égotique n'ayant pour seul fondement qu'une peur inconsciente du néant. L'amour de soi véritable est une transformation radicale à la racine de notre identité, c'est passer de la peur de l'ego de n'être rien, au sens foncier de connexion du soi...

Extrait de "Paroles des deux mondes" de Richard Moss (ed. Le Relié)

jeudi 20 mars 2008

La transformation spirituelle avec Raimon Panikkar

Raimon Panikkar est né le 3 novembre 1918 d'une mère catalane et catholique et d'un père hindou. C’est un penseur de renommée internationale. Il a quatre-vingt-dix ans cette année, a écrit plus d'une cinquantaine d'ouvrages, parle douze langues, est titulaire de trois doctorats en chimie, philosophie et théologie, et a enseigné dans les plus prestigieuses universités d'Europe, d'Inde et d'Amérique.
Le magazine « Nouvelles Clés » (n°57) l’a interviewé dans son ermitage des montagnes de Catalogne.

Nouvelles Clés : Et vous dites, dans vos derniers livres que notre civilisation est en train d'arriver face à un mur ou un ravin vertigineux qui, pour être invisible, n'en est pas moins réel. Comment ressentez-vous donc cette « fin d'un monde » qui est en train de se passer ?

Raimon Panikkar : Je ne crois pas qu'il s'agisse d'une crise de plus. Nous sommes entrés dans LA crise. Tout nous y conduit : le pillage et la destruction de la planète, le double fait que l'espace vital a cessé d'être sacré et risque ainsi de n'être plus la demeure de l'homme, et que le psychisme de l'espèce humaine ne va bientôt plus supporter le rythme effréné de notre train de vie. Quelque part nous pressentons que notre civilisation risque d'être sans avenir. Certains impatients voudraient lancer des révolutions pour créer un monde nouveau. Cela ne ferait qu'ajouter de la destruction à celle qui est déjà en cours. Ce qu'il faut, c'est une transformation. Et la transformation est surtout une affaire spirituelle.

Pourquoi tellement de gens ne croient-ils pas au concept d'un monde intérieur spirituel ? Car ils ne croient pas en eux-mêmes. Je vais parler maintenant comme un Indien (rire) : si l'on découvre la divinité en soi-même, c'est-à-dire la dignité personnelle univoque, on découvre la transcendance qui nous habite et nous dépasse. Mais si je ne crois pas en moi-même, je ne peux comprendre cela. Il nous faut nous transformer nous-mêmes pour transformer le monde. La transformation commence avec l'idée, déjà ancienne chez les Grecs et les hindous, que l'homme est un microcosme. Donc qu'en chacun de nous le destin de l'humanité se joue. Nous ne sommes pas seulement une monade plus ou moins séparée des autres. Tout est en relation avec tout : on ne peut pas isoler une chose du reste. Cela va évidemment à l'encontre de la science moderne qui veut toujours tout scinder et cataloguer : mais cet état d'esprit, en outrepassant son génie, nous a menés à la catastrophe. Il faut concevoir à présent une pensée holistique, qui relie tout à tout, chaque chose à chaque autre chose, car la réalité ne se laisse pas couper en morceaux. Mais pour avoir cette conception globale, il ne faut pas bêtement faire la somme de toutes les choses. Non, il faut créer une autre épistémologie, et pour réussir cela, on ne peut pas séparer la mystique de la raison….

Prière pour Gaïa

De Chaos, Gaïa est née ... Mais allons-nous retourner vers le chaos ? Trois petits films (de 2 min.), adaptés pour les plus jeunes, nous donnent une vision de notre fragile et délicate planète... (source : DVD Déoditoo, Agir pour l'environnement !)
Gaïa, notre Terre-Mère

Les écosystèmes
(chaque organisme dépend de tous les autres)

Si rien n'est fait !

mercredi 19 mars 2008

Playdoyer pour le pissenlit

La salade de feuilles de pissenlit ou dent-de-lion (Taraxacum officinal) est un peu amère et coriace, certes, mais elle est d'un grand intérêt nutritionnel, grâce à sa richesse en fibres, en bétacarotène (provitamine A), en vitamines (notamment B9), ainsi qu'en fer et en calcium, deux minéraux majeurs. Elle se marie bien avec la betterave rouge, tant au plan gustatif que diététique. Cerise "sur la salade" : elle facilite la digestion et stimule les fonctions rénale, hépatique et biliaire. Les fleurs sont également comestibles. On peut les employer pour décorer les plats, mais aussi, associées à des agrumes, pour confectionner une excellente gelée. La racine est un actif médicinal majeur, reconnu par de nombreuses pharmacopées. Digestive, diurétique et dépurative, elle est particulièrement utile au printemps, pour débarrasser l'organisme des surcharges de l'hiver.

Bien sûr, pour tous ces usages, vous prendrez garde de cueillir les pissenlits dans les lieux les moins exposés à la pollution et vous les laverez soigneusement.
Pissenlit mode d'emploi :
Pour une cure dépurative (une à deux semaines), prenez 3 fois par jour:
- soit 1 à 2 cuillères à café rases de petits dés de racine séchée en décoction dans litre d'eau;
- soit 1 cuillère à soupe rase de feuilles séchées, en infusion (même volume d'eau).
Pour soulager les problèmes de peau, comme l'acné ou la rosacée, préparez une tisane avec une demi-cuillère à soupe de feuilles de pissenlit et la même quantité de pensée sauvage.
En usage externe, l'infusion de fleurs (une poignée dans litre d'eau), employée en lotion tonique, a la réputation d'unifier et d'embellir le teint et d'estomper les taches colorées. Conservez-la au réfrigérateur, pas plus d'une semaine.
extrait de l'excellent magazine (n°169) "Les 4 saisons du jardin bio"

mardi 18 mars 2008

Pierre Rabhi et les OGM

Je ne présente plus Pierre Rabhi (voir les sujets précédents). Il n'y a qu'à l'écouter en espérant que certains puissent l'entendre !

lundi 17 mars 2008

La tradition Bön, source de la culture tibétaine

2008...Les anneaux olympiques cernent le Tibet ! En communion avec le peuple tibétain, voici un documentaire sur le Bön. [Le Bön (prononcer beun) est une religion tibétaine. Ses adeptes sont les Bönpo (lignée Bön)].
Dominé pendant plusieurs siècles par le lamaïsme et parfois même persécuté, le Bön est un peu mieux connu internationalement depuis l’implantation hors du Tibet de communautés monastiques ayant fui l’invasion chinoise. Ses textes et traditions font l’objet de nombreuses recherches. Il a été reconnu comme cinquième tradition religieuse tibétaine par le Dalaï lama.

Sa Sainteté le Dalaï Lama : "Le Bön est la plus ancienne tradition spirituelle du Tibet et, comme source indigène de la culture tibétaine. Il a joué un rôle significatif en façonnant l'identité unique du Tibet. Aussi ai-je souvent souligné l'importance de préserver cette tradition."


Message de Sa Sainteté le Dalaï Lama à l’occasion du 49ème anniversaire du soulèvement national tibétain - lundi 10 mars 2008 :
A l’occasion du 49ème anniversaire du soulèvement pacifique du peuple tibétain à Lhassa le 10 mars 1959, j’offre mes prières et je rends hommage à tous ces braves hommes et femmes du Tibet qui ont enduré d’incalculables épreuves et sacrifié leurs vies pour la cause du peuple tibétain. J’exprime ma solidarité avec les Tibétains qui subissent actuellement la répression et les mauvais traitements. ...suite

dimanche 16 mars 2008

Dimanche des Rameaux

La porte de la semaine Sainte est ouverte. La souffrance est à traverser pour entrer dans une vision nouvelle...
Le sens de cette journée :
Après quarante jours de prière et de partage - le carême -, voici le porche d'entrée dans la semaine sainte. Le dimanche qui précède Pâques est marqué par l'ambivalence. À la fois l'acclamation de Jésus comme un roi à son entrée dans Jérusalem, et la contemplation, par la lecture du récit de la Passion de Jésus. Un temps pour prendre part au mystère de sa Résurrection en suivant le Christ de près, jusqu'à sa mort toute proche.

Assoiffés d'amour... par Fabrice Midal

Extrait du magazine "La Vie" (n°3263), un article de Fabrice Midal (docteur en philosophie, chargé de cours à l'université Paris-VIII. Il enseigne le bouddhisme en France et à l'étranger).
"Sans que souvent nous en soyons pleinement conscients, nous sommes tous assoiffés d'une parole qui puisse enfin dire quelque chose de vrai de l'amour. Mais de l'amour, nous savons peu : il n'a rien à voir avec la recherche du bien-être affectif comme de toutes formes de possession. Le Christ montre un chemin, dans le feu de l'amour qui demande tout. Jésus naît dans la nudité d'une étable. Il entre à Jérusalem sur un ânon. Et il meurt, nu, sur la croix. L'amour ne se déploie qu'à celui qui accepte de se dénuder. De ne plus rien savoir. De ne plus rien vouloir. De pouvoir aimer sans raison.

Lire les Évangiles, c'est être saisi par ce feu. Le sentir s'allumer en nous. Or, ce qui m'appelle, ce qui me semble le plus nécessaire, ce dont j'ai le plus soif, c'est que ce feu d'amour me consume toujours plus, jusqu'à ne rien laisser indemne. C'est dans cet amour que j'entends le Christ. Puissions-nous, tous, quelle que soit notre tradition, donner à l'amour toute la place... "

Pour lire l'article en entier

Regards croisés...


Arnaud Desjardins : "Vous devez avoir un regard à la fois sur l’extérieur et sur vous-même afin qu’aucune de vos réactions ne vous échappe. C’est le cœur du chemin, croyez-moi, et tout le reste n’est que des à-côtés destinés à intensifier cette conscience de soi et à diminuer la puissance du sommeil et de l’identification avec les formes."
Lee Lozowick : "Afin de nous voir nous-mêmes avec une honnêteté à ce point impitoyable qu'aucun aspect ne demeure dans l'ombre, il nous faut creuser en nous-mêmes, nous regarder et faire preuve d'une lucidité absolue quant à nos manifestations. Si cette fondation n'est pas là, aucun progrès n'est possible sur la voie."

samedi 15 mars 2008

La nymphe se transforme... en laurier.

Apollon et Daphné
de Antonio del Pollaiuolo
(peintre italien 1432-1498)

C'était le printemps, l'air était tiède et parfumé.
Couché dans la prairie,
Apollon gardait distraitement les brebis.
Soudain, il entendit rire et chanter.
Il se redressa et aperçut une nymphe,
petite déesse de la montagne.
Elle s'appelait Daphné et chassait
en robe courte et bras nus.
Apollon la trouva si jolie qu'il la poursuivit.
Mais elle courait vite, et toujours elle s'échappait.
Le dieu crut à un jeu, mais ce n'en était pas un.
La nymphe ne voulait pas d'Apollon,
ni d'aucun dieu, ni d'aucun homme.
Apollon n'était plus qu'à un pas.
Daphné, affolée, cria : « Jupiter, sauve-moi ! »
Au même instant, Apollon tendit les bras pour l'enlacer.
Mais, contre son corps, il sentit un tronc rugueux et des feuilles pointues.
Jupiter avait transformé Daphné en laurier.

Apollon fut si triste qu'il en cueillit une branche, dont il se tressa une couronne. Puis il jura que le laurier serait son arbre et qu'à jamais il le chérirait.
(extrait de "Les Mythes racontés par les peintres", Ed. Bayard)
Chez les Grecs et les Romains anciens, l'usage s'était établi de couronner de laurier les poètes et les vainqueurs. D'où le nom « baccalauréat » (bacca laurea : baie de laurier) donné encore de nos jours en France au premier diplôme universitaire.
Le laurier est aussi un symbole de paix.

vendredi 14 mars 2008

Similitudes ou toutes ressemblances avec...

Pas de comparaisons, pas de jugements... Juste voir l'unicité dans le tout... Facile !?

jeudi 13 mars 2008

Vers notre frère du désert...

En janvier 2007, j'ai pu voir, à Strasbourg, une statue de Charles de Foucauld. Je ne pensais pas quelques mois plus tard suivre ses traces à travers la très belle exposition de l'abbaye de Notre Dame des Neiges... Et peut-être bientôt dans le désert du Hoggar en avril...
Voici une promenade en son hommage, sur une musique de Philip Glass :

Un séjour à Notre Dame des Neiges

Deux jours à l'abbaye de Notre Dame des neiges, en Ardèche.
Le chant de ces moines m'accompagnera longtemps, jusqu'aux vêpres de l'existence...
La mort se rapproche... et c'est bientôt Pâques.
Voici un petit film, souvenir d'instants d'échanges...

mercredi 12 mars 2008

Sagesse des cartes avec Eckhart Tolle

Le tirage de deux cartes (issues du "Pouvoir du moment présent" de Eckhart Tolle) m'a révélé cette inquiétude qui empêche d'agir naturellement... et cette possibilité d'être malgré tout ! ...
Laissez la souris découvrir ces deux cartes :

carte

mardi 11 mars 2008

Dans la basilique Saint Julien à Brioude

PRIERE A ST JULIEN

Dieu éternel,
Tu as donné à St. Julien
le courage d'affirmer sa foi.
Emplis de ta lumière
ceux qui annoncent ta Parole.
Fais de ton Eglise une famille unie,
donne à tous la joie de te servir
fidèlement.

Esprit-Saint,
Tu as donné à St. Julien la force d'aimer.
Donne-nous le discernement,
la patience et la vérité
pour bâtir un monde
de justice et de paix.

Seigneur Jésus,
par l'intermédiaire de St. Julien,
fais-nous grandir dans la confiance,
apprends-nous à prier,
protège nos familles,
et donne nous ta force
dans les moments difficiles.

St. Julien de Brioude
prie pour nous,
protège-nous.



ICONE CONTEMPORAINE de SAINT JULIEN
Le visage de saint Julien est jeune, voire sans âge pour exprimer l'intemporalité. L'icône nous dit l'éternelle jeunesse de Dieu dans ses saints. Le regard de Saint Julien est impressionnant. Il capte l'attention et rayonne d'une force, celle de l'Esprit Saint. La croix n'est pas celle du supplice, mais par sa stylisation, elle exprime la Résurrection. La main gauche se présente à nous pour recevoir notre prière et la présenter à Dieu. Le vêtement rouge désigne Julien comme témoin qui a accepté de perdre sa vie pour rester fidèle à son Dieu. L'entrelacs qui borde l'icône se veut un rappel de la mosaïque carolingienne qui entoure l'autel.
La main bénissante de Dieu sort du ciel pour désigner Julien. La fontaine est celle qui lava la tête de Julien lors de son martyre. Elle évoque l'eau de notre baptême.
La coquille St. Jacques nous rappelle les nombreux pèlerins de St. Jacques qui se sont arrêtés sur le tombeau de St Julien. La silhouette de la basilique est comme le sceau de ce lieu chargé de foi et d'histoire.

lundi 10 mars 2008

L'énergie du vent

Le vent est porteur de nuages... Les tempêtes sont plus fréquentes... Mais découvrons l'énergie du vent :
Extrait de "A la découverte de l'énergie"
réalisé par Pierre-Armand Dussex

samedi 8 mars 2008

Un sujet tabou : la mort

Pensons à la mort, parlons de cette condition universelle de l'homme, de cette certitude que nous avons du mal à accepter...
première partie (15 min.)

deuxième partie (15 min.)

vendredi 7 mars 2008

L'unique question : le bonheur ?

Issue de l'émission "Les amphis de la 5ème", voici tout d'abord une approche plus que philosophique du Bonheur... vers un épanouissement :
première partie (15 min.)

2ème partie (10 min.)

jeudi 6 mars 2008

En route vers les déserts...

Je vous laisse admirer la vie et sa richesse dans deux déserts africains :
L'adaptation dans le plus vieux désert du monde,
le désert du Namibe

Une pluie de fleurs dans
le désert du Carou

mercredi 5 mars 2008

Que sait-on vraiment de la réalité !

Je tire l'adresse de ce documentaire qui réunit la spiritualité et la mécanique quantique du site ami de grande qualité "Eveil impersonnel". A voir avec discernement... (voir commentaires)
ce film est intitulé "What the Bleep Do wE (k)now !?" (1h 48min)

mardi 4 mars 2008

L'énergie de la photosynthèse

Enfin une petite approche du mystère de la photosynthèse sur phytospiritualité !
Extrait du film "A la découverte de l'énergie" (3 min.)

lundi 3 mars 2008

Respiration et méditation par Jacques Vigne


Jacques Vigne psychiatre, vit en Inde depuis une vingtaine d'années une expérience d'immersion totale au sein de ce pays gigantesque et multiforme qu'il parcourt une partie de l'année, l'autre partie étant réservée à des séjours en ermitage dans l'Himalaya. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Soigner son âme", "Éléments de psychologie spirituelle", "La Mystique du silence"... aux éd. Albin Michel. Il nous parle de la respiration :
Jacques Vigne et le souffle




dimanche 2 mars 2008

Apprendre à attendre... par Joshin Luce Bachoux

« C'est une attente, c'est pour bientôt. Et, bien sûr, ce sera différent, cette fois. On ne le laissera pas partir, ce chant de l'aube, de l'oiseau, de l'alléluia ; on ne se réhabituera pas, on ne se laissera plus glisser, presque indifférent, dans l'oubli de la joie.
On restera dans cette joie ; nomades, on la parcourra en tous sens ; on s'en couvrira comme d'un manteau, on la distribuera comme un cadeau trop beau pour ne pas être partagé avec tous ceux qui nous entourent. Parce que la vie est un peu plus grande que la vie ; le jour un peu plus lumineux que le jour.
Parce qu’il y a cet amour au cœur du plus sombre, au cœur des nuits les plus obscures ; parce qu’il nous porte, ou bien, c’est nous qui le portons, on ne sait pas très bien, c’est sans importance. Pas fragile, non, indestructible, mais aussi douleur, parfois, quand on perd le chemin.
C'est une attente et un espoir ; un espoir déjà réalisé, une re-connaissance totale; c'est un don du pain et de la vie, de la parole et du silence, de l'émerveillement et du rire. C'est un oui absolu.
Dans le froid de l'hiver, dans le dépouillement de la nature, dans le repos de la terre, c'est une promesse.
C'est pour bientôt. »


Texte écrit par Joshin Luce Bachoux, nonne bouddhiste, nous offrant une leçon de sagesse pour vivre l'attente et l'espoir dans nos gestes quotidiens (extrait du magazine "La Vie" n°3255)

samedi 1 mars 2008

L'écosystème de la savane africaine

La savane est une formation végétale composée principalement de plantes herbacées vivaces de la famille des Poacées (Graminées).
source : "Afrique extrême"