La première grande vérité à laquelle nous sommes confrontés est celle de la différence. Bien qu'il y ait un nombre infini de choses dans l'univers, il est remarquable que jamais deux choses ne soient pareilles. Elles sont différentes l'une de l'autre. [...] Dans un désert de sable, les grains de sable apparaissent identiques, mais deux grains de sable ne sont jamais exactement pareils. Chaque grain de sable et de poussière est différent.
L'herbe et l'arbuste sont différents des plantes, des lianes et des arbres. Les plantes aquatiques de celles qui poussent sur terre. Les arbres immenses et qui donnent de l'ombre comme le banyan sont différents du palmier mince et élancé. Il y a des plantes à épines et des arbres fruitiers. Ni deux arbres, ni deux plantes ne sont jamais semblables. [...] La nature déborde de différences.
La même chose est vraie pour les milliards d'êtres humains qui vivent sur cette terre. [...] Différences, différences à foison.
A part les objets physiques, il y a des multitudes de concepts abstraits comme le lieu géométrique et la ligne droite qui n'ont ni longueur ni épaisseur. Il y a les mots, les symboles, les phrases, la poésie, la prose. Les pensées sont différentes des émotions, les émotions et les actions diffèrent des deux. Ces différences sont illimitées. Il n'y a pas deux choses pareilles.
«Il n'y a pas de limite à ma gloire, ô destructeur d'ennemis, ceux que j'ai cités ne sont que des exemples mais pas la totalité ». Gita 10-40.
Or, généralement on ne voit pas ces différences, mais on voit des ressemblances qui n'existent pas. Cela est dû au manque de raffinement de notre vue. On doit aiguiser et affiner l'intellect de façon à percer l'illusion de cette identité, de façon à voir la réalité profonde à travers les fausses apparences. Avoir une image fixe et rigide du monde extérieur est l'expression de l'ignorance et la cause de tous nos malheurs.
Tout change, tout est différent mais nous ne réussissons pas à le percevoir. Nous voyons toujours ce que nous voulons voir. C'est l'illusion (maya), un voile placé devant nos yeux, qui nous empêche de voir ce qui est. Fondamentalement ce qu'il faut voir, c'est que tout est différent. « Je suis ici », « tu es là ». Les deux sont différents. «Je» est différent de «toi », «suis» est différent de «es», «ici» est différent de «là».
Puisque tout est différent, personne ne peut attendre que l'autre agisse d'une manière particulière. Puisqu'il est différent, il ne peut que se comporter différemment. Il ne pourrait agir de la manière qui vous convient que s'«il» était «vous », ce qu'il n'est pas et si la situation dans laquelle il se trouve était la même que la vôtre, ce qu'elle n'est pas. Ainsi il faut essayer de comprendre les autres plutôt que de leur attribuer le qualificatif de bons ou mauvais. C'est ainsi que vous pouvez dépasser les différences et percevoir le caractère unique de chaque chose.
R. Srinivasan (disciple de Swami Prajnanpad)
L'herbe et l'arbuste sont différents des plantes, des lianes et des arbres. Les plantes aquatiques de celles qui poussent sur terre. Les arbres immenses et qui donnent de l'ombre comme le banyan sont différents du palmier mince et élancé. Il y a des plantes à épines et des arbres fruitiers. Ni deux arbres, ni deux plantes ne sont jamais semblables. [...] La nature déborde de différences.
La même chose est vraie pour les milliards d'êtres humains qui vivent sur cette terre. [...] Différences, différences à foison.
A part les objets physiques, il y a des multitudes de concepts abstraits comme le lieu géométrique et la ligne droite qui n'ont ni longueur ni épaisseur. Il y a les mots, les symboles, les phrases, la poésie, la prose. Les pensées sont différentes des émotions, les émotions et les actions diffèrent des deux. Ces différences sont illimitées. Il n'y a pas deux choses pareilles.
«Il n'y a pas de limite à ma gloire, ô destructeur d'ennemis, ceux que j'ai cités ne sont que des exemples mais pas la totalité ». Gita 10-40.
Or, généralement on ne voit pas ces différences, mais on voit des ressemblances qui n'existent pas. Cela est dû au manque de raffinement de notre vue. On doit aiguiser et affiner l'intellect de façon à percer l'illusion de cette identité, de façon à voir la réalité profonde à travers les fausses apparences. Avoir une image fixe et rigide du monde extérieur est l'expression de l'ignorance et la cause de tous nos malheurs.
Tout change, tout est différent mais nous ne réussissons pas à le percevoir. Nous voyons toujours ce que nous voulons voir. C'est l'illusion (maya), un voile placé devant nos yeux, qui nous empêche de voir ce qui est. Fondamentalement ce qu'il faut voir, c'est que tout est différent. « Je suis ici », « tu es là ». Les deux sont différents. «Je» est différent de «toi », «suis» est différent de «es», «ici» est différent de «là».
Puisque tout est différent, personne ne peut attendre que l'autre agisse d'une manière particulière. Puisqu'il est différent, il ne peut que se comporter différemment. Il ne pourrait agir de la manière qui vous convient que s'«il» était «vous », ce qu'il n'est pas et si la situation dans laquelle il se trouve était la même que la vôtre, ce qu'elle n'est pas. Ainsi il faut essayer de comprendre les autres plutôt que de leur attribuer le qualificatif de bons ou mauvais. C'est ainsi que vous pouvez dépasser les différences et percevoir le caractère unique de chaque chose.