mardi 24 juin 2025
Service
lundi 23 juin 2025
Le maillon faible
Cherchez le maillon le plus faible de la chaîne. C'est celui-là qui peut se rompre. Ne vous illusionnez pas avec vos forces, ayez l'honnêteté de vous mesurer à votre plus grande faiblesse et c'est cette plus grande faiblesse à laquelle vous devez mettre fin, même s il faut pour cela deux ans, cinq ans, dix ans.
Il est plus facile de fermer les yeux et d'essayer de ne pas la voir. Mais vous n'avez plus aucune chance de devenir libre un jour. Si la chaîne que vous représentez comporte quinze anneaux forts et un anneau faible, et si vous ne voyez que les quinze anneaux forts et ne voulez pas tenir compte de l'anneau faible, vous ne deviendrez jamais un sage jamais quels que soient vos efforts de « sadhana » ou de méditation. Et cette faiblesse, vous pouvez découvrir qu'elle s exprime en termes d infantilisme. Voilà le point sur lequel je suis encore un enfant. Et puis comprenez bien ce qu'est un enfant ; regardez les enfants de deux ans, trois ans, cinq ans.
Swâmiji m'a mis le nez sur le maillon le plus faible de ma chaîne. Et c'était un maillon sur lequel je m'illusionnais complètement parce que j'y voyais au contraire une certaine force. Il s'agissait de la relation avec le sexe féminin. À partir du moment où j avais dépassé la timidité, le complexe d'échec de mes vingt ans et une approche infantile de l'amour, j'avais peu à peu gagné une affirmation, une aisance, une audace en face du sexe féminin. Swâmiji m'a montré que c était uniquement de la faiblesse et de l'infantilisme, même si un certain prestige s'attache à l'homme qui a du succès auprès des femmes, ou la femme qui a du succès auprès des hommes.
Aucune chaîne n'est plus solide que le plus faible de ses anneaux, aucun homme n'est plus fort que sa plus grande faiblesse. Voilà la vérité.
Le commencement de la transformation en adulte, c'est le goût de la vérité, qui vient de vous-même, pas qui vous est imposé du dehors, le goût et l'amour de la vérité. Car l'enfant n aime pas la vérité ; l'enfant aime bien mieux, vous le savez tous, des rêves, des imaginations. Je suis Zorro, je suis le chef des Indiens, je pilote des avions... Swâmiji m avait donné l'exemple d un enfant qui prenait le stéthoscope de son père médecin et se promenait en affirmant : « Je vais soigner les malades pour gagner de l'argent. » Les enfants ne cherchent pas la vérité ; ils aiment faire semblant, ils aiment prétendre. Et un adulte qui n'a pas le goût personnel de la vérité, de la vérité coûte que coûte et à n'importe quel prix, est encore un adulte infantile. Le commencement du passage de l'enfant à l'adulte s'accomplit quand cette nécessité devient plus forte que prétendre, plus forte que se rassurer, plus forte que faire semblant, plus forte qu'être aimé - plus forte que tout le reste je veux la vérité. C est la promesse de l'adulte un jour.
Arnaud Desjardins - « Tu es cela » - À la recherche du soi IV
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dimanche 22 juin 2025
Plein Feu







samedi 21 juin 2025
vendredi 20 juin 2025
Le mystère qui nous fait exister
jeudi 19 juin 2025
Prendre du temps pour prendre du temps...
" Quand nous nous arrêtons pour respirer, nous ne perdons pas de temps. La civilisation capitaliste occidentale dit que le temps c'est de l'argent et que nous devons utiliser notre temps pour gagner de l'argent. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous arrêter pour respirer, de nous promener ou de nous émerveiller devant le soleil couchant. Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre du temps. Mais le temps est plus précieux que l'argent. Le temps, c'est la vie. Revenir à notre respiration et prendre conscience que nous avons un corps merveilleux, voilà la vie ".
("L'art de vivre", Thich Nhat Hanh)
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mercredi 18 juin 2025
Présence naissante (18 juin)
Dans cette soumission aux émotions, il n'existe aucun « je » réel, il n'y a pas d'agissant. Le vocabulaire que nous utilisons ici distingue agir et réagir. « Don't mistake reaction for action », « Ne prenez pas des réactions pour des actions. » Effectivement, à ce niveau-là – et ce niveau-là est le vôtre aujourd'hui – tout le mal vient de ce que « vous » n'êtes pas là et tant que « vous » n'apparaîtrez pas à l'intérieur de ce chaos, le chemin ne pourra jamais commencer : vous ne pourrez être ni un disciple, ni quoi que ce soit, si ce n'est une marionnette comme disait Swâmiji, une machine comme disait Gurdjieff. « Because you are not there », « parce que vous n'êtes pas là », voilà d'où vient tout le mal, toujours absent, jamais présent. A un moment c'est l'ambitieux qui règne, un moment le vaniteux, un moment le meurtrier, un moment l'idéaliste, un moment l'obsédé sexuel, mais « vous », jamais – ou si rarement.
Déjà, à un
niveau immédiatement compréhensible, vous pouvez sentir que le pronom « je » –
« je » ou « je suis » – est capital. Essayez de développer la conscience de soi, peut-être pas
la conscience du
Soi, mais la conscience de soi. Essayez de ressentir « moi » – pas le
désespéré, pas l'optimiste,
pas l'obsédé sexuel, pas le mystique, pas l'idéaliste – moi, qui commence, commence à
apparaître... Et en
même temps, entendez sans vous troubler cette contradiction apparente : « La libération viendra le jour
où “ vous ” ne serez plus là. » La libération viendra le jour où l'ego aura disparu.
Arnaud Desjardins - La Voie et ses pièges
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Croisement du temps
La plupart des grandes traditions spirituelles font de l’instant présent une clé de la vie spirituelle.
Chaque instant est certes une fenêtre étroite, mais qui peut devenir un croisement du temps et de l’éternité, de l’horizontal et du vertical. Et qu’est-ce que l’éternité ? peut-on se demander.
C’est la splendeur d’un moment de grâce, l’intensité d’un instant, la qualité d’un acte, la plénitude d’un état.
mardi 17 juin 2025
Souffrance, que nous veux-tu ?
Certainement à cause de l’âge, je suis entouré de personnes ayant des problèmes de santé. Et je ne suis pas exclu. Mais que de manières différentes de vivre avec ces dysfonctionnements ! Que de façons variées d’aborder la douleur !
Il y a ceux qui ont mal par peur d’avoir mal. L’idée de la souffrance leur est insupportable. Souvent ils n’ont pas eu précédemment de gros soucis avec leur corps si bien qu’ils craignent que ce soit terrible. C’est la douleur avant la douleur. Elle rend difficilement gérable l’arrivée effective des soins.
Il y a ceux qui interprètent au pire les premiers signes. Ils imaginent un affreux cancer là où il n’y a que broutilles.
Et ceux qui pour une blessure plus sérieuse ressentent des douleurs insurmontables. Ils ont du mal à se contrôler et hurlent sans retenue. Au pire ils accusent le personnel médical de les persécuter.
Il y a les taiseux qui accusent le coup mais se rongent de l’intérieur.
Il y a ceux qui acceptent ce qui leur arrive. Alors la part psychique se réduit considérablement. Les souffrances sont constituées d’une part objective : la douleur provoquée par le dysfonctionnement corporel, et la part psychique – la plus importante – nous rajoutons. Celle-ci est liée à notre histoire et détermine notre comportement. Ceux qui acceptent ce qui leur arrive diminuent considérablement le processus psychique.
Un cran au-dessus, certains considèrent que ce qui arrive est une épreuve pour grandir intérieurement, c’est-à-dire progresser en conscience, en amour. Alors la douleur physique, objective, devient supportable. Ils ne visent pas la guérison du corps mais le gain pour leur âme. Ainsi ils supportent avec le sourire les soins médicaux et chirurgicaux sans se plaindre.
Cela m’évoque les martyrs religieux qui n’appréhendent pas les tortures, voire les réclament. Ils me rappellent que la mort est la condition, le passage pour la vie éternelle dans l’amour divin, infini. Notre corps est un magnifique outil qui nous est prêté un temps pour nous accomplir en servant la vie.
L’ange des Dialogues avec l’ange1 de Gitta Mallasz, le dit nettement :
Le cadavre reste toujours mort.
Le vivant reste toujours vivant,
Mais ils sont reliés entre naissance et mort.
Ce que vous appelez Vie,
C’est la tâche active.
Active – la mort la sert,
passive – la mort est son maître.
Christian Rœsch
1. Dialogues avec l’ange, entretien 43 (jour de Pâques), éd. Aubier-Flammarion
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lundi 16 juin 2025
Descente corporelle
La descente dans le corps, se fait d’abord les yeux fermés. La descente du centre d’attention qu’est la tour de contrôle, vers quelque chose de plus vaste encore que cette centrale nucléaire qu’est le cœur.
Habiter le corps, descendre dans le corps, toujours plus, encore… Et s’émerveiller à chaque seconde de sédimentation des pensées laissant apparaître la conscience. Découvrir l’existence, insoupçonnée, d’une autre manière d’être.
Découvrir que ces mots ont leurs limites, découvrir qu’il est possible de vivre davantage l’énergie que la matière.
Ta conscience se promène, entre ton livre, tes soucis, ta maladie, ton passé, ton futur. Il est possible de l’emmener dans le corps, et de l’amener à des strates qui appellent à être traversées, et explorées organiquement.
Découvrir qu’il est possible d’habiter le monde, la réalité, depuis un état de conscience fondamental — au-delà des formes, des concepts, des idées — qui te place dans ce non-endroit où la matière prend forme.
C’est là ta maison avant que tu ne deviennes toi.
Tu pourras y découvrir un volcan.
Ne le contient pas.
Tu pourras y découvrir un arbre.
Ne tire pas dessus pour le faire pousser.
Tu pourras y découvrir une rivière.
Ne la pousse pas.
Tu pourras y découvrir un lac.
Ne tente pas de l’aplatir avec ta main.
Stephan Schillinger
Illustration : Caitlin Connoly
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dimanche 15 juin 2025
À tous ceux qui nous veulent du bien
Face à toutes les injonctions paradoxales ou contradictoires du quotidien, il y a parfois de quoi perdre son latin. Cette chronique salutaire nous invite à renouer avec le bon sens et à nous faire confiance. Par Nicole Prieur
Je n’ai pas encore eu l’occasion d’aller vérifier si l’enfer était effectivement pavé de bonnes intentions, mais ici sur terre – qui par certains aspects nous donne un aperçu de ce que pourrait être l’enfer – nous sommes gâtés ! Les conseilleurs de tout bord foisonnent. Tant de personnes, que nous ne connaissons pas, à qui nous n’avons rien demandé, nous veulent du bien et souhaitent notre bonheur.
Chaque expert autodésigné, chaque influenceur nous délivre sa recette miracle pour « rester zen » dans un monde en furie, nous accompagne dans notre développement personnel en nous guidant tellement bien que nous n’aurons plus à nous prendre la tête, c’est-à-dire à penser. À les croire, rien n’est plus simple… Chacun y va de sa recommandation, les promesses pullulent sur les réseaux sociaux, levez le bras, buvez ceci, mangez cela, votre vie en sera transformée ; vos angoisses les plus ancrées, vos freins les plus inconscients s’effaceront dans un claquement de doigts. On se demande pourquoi la santé mentale de nos contemporains est si mal en point.
Savons-nous encore penser ?
Dans la même veine, les modes éducatives se succèdent en s’opposant, évidemment. Après avoir dû, pour ne pas être considéré comme des parents indignes, appliquer les règles de l’éducation positive, plus ou moins bien transmises et comprises, voilà qu’on accuse les mères et les pères d’être trop laxistes. Dorénavant il faut punir, appliquer le time out… Combien de femmes et d’hommes ai-je reçus en consultation, culpabilisés, perdus : « On fait comme on nous dit de faire et ça ne marche pas ! »
Mais où est donc passé le bon sens, c’est-à-dire la réflexion qui permet d’analyser, de questionner ? À l’affût de la bonne méthode, savons-nous encore penser ? Nous voulons des réponses immédiates, des solutions magiques, réductrices, pour en finir rapidement avec ce qui nous trouble. Et nous nous enfonçons encore davantage. À force de tout simplifier à outrance, de croire qu’il suffit de peu pour exclure le négatif, nous ne nous donnons pas les moyens d’agir. Albert Camus nous le rappelle : « Il n’y a pas de soleil sans ombre, et il faut connaître la nuit. »
L’autorité, ce n’est pas être autoritaire
La lumière, les perspectives n’adviennent que si on ose sortir d’une conception dualiste, des oppositions stériles, sur le mode « ou-ou ». Avoir le courage d’aborder la complexité humaine, c’est se donner les moyens d’accéder à nos ressources, nos capacités de résilience là où l’espoir semblait perdu. Penser les contraires dans leur complémentarité, c’est agir avec la souplesse nécessaire au respect du réel.
Dans la relation parentale, par exemple, il faudra un jour interdire, un autre « négocier », voire « céder », selon les circonstances, en tenant compte de multiples facteurs que seuls les parents sont capables de discerner. Redonnons aux mères et aux pères leur juste place : ce sont eux les véritables experts ! Ils le seront d’autant mieux s’ils gardent leur liberté, agissent avec discernement.
L’autorité, ce n’est pas être autoritaire, elle ne s’affirme pas avec ou tel ou tel geste, mais il s’agit bien plus d’une attitude. Auctoritas vient du verbe augeo, qui signifie « faire naître, augmenter, produire à l’existence ». Il s’agit de faire advenir notre enfant à ce qu’il y a de meilleur en lui et cela s’invente à chaque instant. Éduquer, n’est-ce pas avant tout préserver l’espoir d’un monde plus juste… qui reste à créer.
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samedi 14 juin 2025
Conscience guérisseuse.
Si toutefois nous guérissons, c’est davantage à la manière d’un arbre, qui conservera les coups de hache et les marques du temps – la question, ici, est celle de la survie et de la croissance. Un arbre qui survit à un accident majeur de parcours et développe un tronc fort et robuste, mais de travers, peut-il être considéré comme guéri ?
Guérir en effaçant les souvenirs et les traces des traumatismes et blessures, ou guérir en continuant à évoluer en se rapprochant progressivement du bonheur — ou de l’éveil — sont deux perceptions radicalement différentes de la guérison.
Si nous prenons un ruisseau comme métaphore, nos blessures sont autant de pierres qui viennent en altérer, en dévier, le cours. L’intelligence de la vie évoquée pourrait alors être représentée par la force de gravitation, qui fait que le ruisseau coulera toujours vers le bas.
Guérir, selon moi, pour moi, et me concernant, a consisté à faire confiance à l’intelligence de la vie qui coulait en moi. Comme le ruisseau qui trouvera toujours son chemin vers la mer, d’une façon ou d’une autre.
J’entends guérison comme la résolution d’une entrave au bonheur ou à l’éveil, selon ce que nous poursuivons, chacun. Parfois, comme pour un ruisseau jonché de pierres qui viennent dévier son parcours, il convient de ne rien faire d’autre que de faire « confiance au processus de la vie ». C’est-à-dire de se fier à l’ordre naturel des choses.
Je constate qu’il est difficile – voire inacceptable – de concevoir cela, pour une personne qui souffre, mais il ne s’agit pas de ne rien faire, encore moins de se résigner. Il s’agit justement plutôt que de remuer ciel et terre, et d’établir des défenses, remparts, boucliers, carapaces et épines, de se connecter à l’intelligence du vivant. Je crois que la Conscience guérit tout ce qu’elle touche. Qu’aucun comportement destructeur ou malveillant ne résiste longtemps à la lumière de la conscience.
🙏 Stephan Schillinger
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vendredi 13 juin 2025
Intimité
Et si le cœur du couple battait ailleurs que là où on le cherche habituellement ?
Dans les débuts d’une relation, tout semble simple : la passion fait vibrer, l’engagement rassure, et l’intimité semble couler de source. Mais avec le temps, les priorités changent, les rythmes s’installent, et souvent, sans qu’on le voie venir, quelque chose s’éloigne. On parle de routine, de fatigue, de manque de désir… mais si le vrai manque était ailleurs ?
jeudi 12 juin 2025
Ressentir l'amour dans son corps
L'autre jour, je lisais une étude à propos de l’amour. On demandait à huit cents personnes dans quelles zones du corps elles ressentaient différents types d’amour (sexuel ou romantique; pour les amis ou les animaux, etc.). Premier résultat, pas surprenant : ça se passe surtout dans la poitrine et la tête. Autre résultat, plus intéressant : certaines formes d’amour s’éprouvent surtout dans la tête (pour les inconnus ou son pays) et d’autres dans la poitrine, voire le corps entier (amour pour la vie ou amour passionnel). L’amour est une émotion, il est donc logique que le corps soit impliqué; et plus il est fort, plus il met le feu au corps.
Voilà confirmés les travaux de psychologie positive, montrant la continuité biologique et psychologique entre toutes les formes d’amour : sympathie, affection, bienveillance, amitié, amour romantique ou parental... Dans tous les cas, c’est une même famille émotionnelle, et une affaire de résonance et d’ocytocine. Ce qui n’enlève rien à la beauté et à la magie de ces expressions de l’amour. Ni à leurs bienfaits.
Des exercices de la méditation de pleine conscience nous apprennent à cultiver en nous toutes formes d’amour bienveillant (loving kindness), qu’il s’agisse de compassion, de gratitude, de bonté altruiste ou d’autres encore. La démarche est simple : une fois passée la première étape de stabilisation de l’attention et de pleine conscience ouverte, on laisse venir en soi, par imagerie mentale, en activant ses expériences et ses souvenirs, l’émotion travaillée. On prend alors le temps d’observer ses manifestations dans notre corps, souvent sous forme d’une chaleur douce dans la poitrine et d’un ressenti global d’apaisement.
Même si vous n’avez jamais appris à méditer, c’est à votre portée. Lors d’un moment de calme, asseyez-vous, dos bien droit, pieds à plat, yeux fermés. Et prenez simplement conscience de tout l’amour présent en ce moment dans votre vie, qu’elle qu’en soit la forme (donné ou reçu) et l’intensité : affection pour les proches; liens d’amitié et de sympathie dans votre quotidien ; tendresse avec les animaux ; gratitude pour vos parents, vos enseignants; amour de la vie... Prenez le temps de savourer, de respirer, de laisser ce sentiment prendre toute sa place en vous, s’installer dans votre corps, et pas seulement exister dans vos pensées et votre tête. Ce type de prise de conscience, pourvu qu’on le pratique souvent, nous est immensément bénéfique. Il nous rend encore plus à même d’aimer et de dire que l’on aime. Et il nous ouvre les yeux sur cette source de bonheur et d’énergie que sont les liens affectifs. Comme l’énergie solaire, elle est inépuisable et partout accessible. D’accord, il fait parfois gris dans nos vies, mais même à ces moments, il y a toujours un peu de la lumière de l’amour qui peut nous réchauffer : à nous de la trouver, de l’accueillir et de la savourer. •
Christophe André (dans psychologies magazine mars 2025)
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mercredi 11 juin 2025
Être en lien
mardi 10 juin 2025
Consolation
lundi 9 juin 2025
Tenir
dimanche 8 juin 2025
Entre Ascension et Pentecôte
Pour les Chrétiens, l’Ascension est une espérance. C’est l’attente que la promesse de Jésus se réalise : l’envoi de l’Esprit Saint. Cet esprit de vérité, quand il viendra, habitera le paraclet, terme qui signifie à la fois le conseiller, le consolateur, l’intercesseur. À la Pentecôte, c’est fait. C’est le début des actes puissants des apôtres.
L’Ascension du Christ nous parle de nos ascensions.
Vers quel sommet ? – Le sommet de nous-mêmes.
Il n’y a rien de plus élevé. À cette hauteur, nous rejoignons le Ciel, la Lumière.
À quoi ça sert ?
Il faut ce délai, cette expectative silencieuse entre l’Ascension et la Pentecôte pour que la réponse arrive. Là, au bout de l’attente, l’Esprit Saint nous inspire. L’utilité se manifeste. La repentance et le pardon des péchés doivent être annoncés, dit Luc l’évangéliste. Depuis la Pentecôte, le pardon est possible grâce à l’Esprit Saint.
Ascension au sommet de soi-même, espérance dans le silence, pardon pour soi, et acte issu du pardon.
Grâce à l’ange qui nous est donné, le meilleur de l’homme se manifeste. Le pardon à autrui marque le début du règne de l’amour. C’est au règne humain – à chacun – qu’incombe la responsabilité de mettre de l’amour là où il en manque.
Et il en manque de partout.
Christian Rœsch
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samedi 7 juin 2025
Un moment qui n'est plus présent
Les gens parlent souvent de vivre dans le "moment présent". Je vis tout le temps dans le moment présent, et vous aussi ! En réalité, il n'y a nulle part ailleurs où l'on peut vivre. Mais vous n'en avez peut-être pas toujours conscience. Vous êtes-vous déjà arrêté pour réaliser que même le "moment présent" est une histoire du passé ? Parce que dès que vous y pensez, le moment présent disparaît, comme tout le reste dans le monde.
Être "présent" veut dire vivre sans contrôle et nos besoins réels sont toujours satisfaits.
~ Byron Katie
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vendredi 6 juin 2025
Grises pensées
"L'enfer me ment, c'est de haut en bas.
jeudi 5 juin 2025
Qui es-tu ?
Tout ce que vous faites en tant qu'être humain c'est momentané, périssable.
Tu viens au monde sans rien, tu pars sans rien.
Tu peux avoir beaucoup de choses, et mourir sans savoir qui tu es,
mais si tu sais qui tu es, tu ne peux jamais mourir.
~Mooji~
Il y a en toi un silence, une paix, un espace
que l'esprit ne peut pas envahir.
~Mooji~
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mercredi 4 juin 2025
Zazen n'est pas une fuite
5 minutes avec Jacques Castermane
Être à l'écoute !
mardi 3 juin 2025
Acte d'être