samedi 20 octobre 2007

La route de Charles de Foucauld vers le désert touareg

"Notre écriture à nous, au Hoggar,
est une écriture de nomades
parce qu'elle est tout en bâtons
qui sont les jambes de tous les troupeaux.
Jambes d'hommes, jambes de méhara,
de zébus, de gazelles,
tout ce qui parcourt le désert.
Et puis les croix disent si tu vas à droite
ou à gauche. Et les points, tu vois, il y a
beaucoup de points. Ce sont les étoiles
pour nous conduire la nuit, parce que nous,
les Sahariens,
nous ne connaissons que la route,
la route qui a pour guide, tour à tour,
le soleil et puis les étoiles.
Et nous partons de notre coeur,
et nous tournons autour de lui
en cercles de plus en plus grands,
pour enlacer les autres coeurs
dans un cercle de vie, comme l'horizon
autour de ton troupeau et de toi-même."

(Transcription d'un poème touareg)

Un deuxième extrait vidéo, du film de Bernard Martino, qui parle du "dictionnaire touareg" de Charles de Foucault, rédigé dans le Hoggar :

Rien que pour des nèfles...


Le néflier ou mespilus germanica est un de mes « arbres » fruitiers préférés. De la famille des rosacées, il est généreux et attend l’hiver, comme l’églantier, pour offrir ses fruits globuleux.
Les nèfles renferment des tanins, des sucres (glucose et fructose), de la pectine, des acides organiques, en particulier malique et tartrique, ainsi que des vitamines B et C.
Très digeste, la nèfle est supportée par les estomacs les plus délicats. Elle est précieuse dans les diarrhées et fortifie aussi les muqueuses intestinales. Les feuilles, astringentes sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.

Immangeables telles quelles, les nèfles se transforment totalement sous l'effet du froid. Dures, acides et terriblement astringentes une fois mûres, elles subissent une sunnaturation, le « blettissement », qui en modifie profondément la chair. Elles deviennent alors crémeuses, douces et merveilleusement parfumées, avec une subtile saveur vineuse qui fait le plaisir des amateurs. Les nèfles se dégustent telles quelles, en compotes ou en confitures après en avoir retiré les gros noyaux.
On en prépare un « vin de nèfles » très correct en laissant fermenter les fruits écrasés avec de l'eau. Un séjour à l'air le transforme en « vinaigre de nèfles ».
J'espère que je n’ai pas écrit cela pour des nèfles… en tout cas, ne confondez pas avec le bibacier (voir commentaire)...

Au coeur de l'Atlas avec Charles de Foucauld


Charles Eugène (vicomte, puis père) de Foucauld naît à Strasbourg le 15 septembre 1858 d'une famille noble d'origine périgourdine et meurt le 1er décembre 1916 assassiné à la porte de son ermitage au Sahara. Charles de Foucauld : un "homme du monde" qui s'est soudain senti appelé à devenir frère des hommes, frère universel. Un homme fascinant, un fou de Dieu, d'une force et d'une énergie incroyable, un aventurier de l'esprit...
Voici un extrait du film de Bernard Martino sur Charles de Foucauld (1858-1916), béatifié le 13 novembre 2005 à Rome :