Le printemps ne paye pas de taxes.
Il traverse incognito nos frontières, il auréole d’une joie étrange ceux qui n’ont pas d’autres richesses que leur grand nez et leur appétit de vivre malgré tout.
Ils le savent bien ceux qui construisent des murs et des frontières.
On n’empêchera pas les atomes, les moustiques, les virus… de circuler.
Malheureusement, ils voudraient tuer les oiseaux de l’âme, ceux qui demeurent fidèles au soleil et qui sans cesse s’élèvent en profondeur ou plus haut que tout ce qui nous sépare.
Nul ne peut tuer l’oiseau ou le printemps qui s’élève de ton âme.
Jean-Yves Leloup, Avril 2025
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