mercredi 2 avril 2008

Trois plantes médicinales

Trois plantes médicinales : la mélisse, le millepertuis, l'achillée millefeuille.

Du poisson à l'homme... Renaître par le lying

Swami Prajnanpad disait "le lying, ce n’est pas se souvenir, c’est revivre intensément".

"Juin 2004 : premier stage de groupe et cinq lyings en prévision.
Le premier : des cris d'animaux du genre entre l'âne et le singe. Je ne savais pas que je pouvais émettre ces sons !
Le deuxième : des cris à nouveau, des pleurs, un étouffement, sensation de menottes au poignet, le corps allongé tente de se recroqueviller sur lui même en position foetus ...
Le troisième : même cérémonie et le corps tout entier se recroqueville, il ne peut plus respirer, il a avalé du liquide, il veut sortir. Les mouvements de la personne présente m'aide mais la peur de la souffrance arrête le processus.
Le quatrième : même scénario mais là, l'envie de sortir est plus forte, l'envie de ne pas mourir étouffé, le corps se faufile à travers l'orifice, peu à peu de la tête au pied, se débat dans tous les sens... Je veux sortir... Epuisé, le corps respire... La vie a été plus forte !" (extrait de "La vie d'Acouphene")
Je me remémore cette première respiration que je refais sans cesse sans (suffisamment) me rendre compte qu'elle me donne la vie. Et je la remercie. Non, ce n'est pas fini, car comme dit Daniel Odier :"Chaque fois que l'on pense avoir accompli quelque chose sur le plan spirituel, la vie nous démontre très vite qu'il y a encore pas mal de travail à faire..."

"Le lying a été conçu par Swami Prajnanpad. Ancien professeur d’université réfugié au Bengale ; il accueillait pour des séjours d’un mois ou deux, quelques étudiants. Parmi eux, il y avait Arnaud et Denise Desjardin, ainsi que Frédéric Leboyer. Les entretiens qu’ils avaient ensemble s’appelaient des "sittings" tout bêtement parce qu’ils étaient assis. Quand une émotion surgissait, le maître leurs proposait de s’allonger, et de là est née l’expression "lying" qui ne veut rien dire en soi. Techniquement, l’extrême simplicité empêche que l’on définisse le lying autrement que par une invitation à s’allonger, se relâcher dans l’expir, être là, présent et s’abandonner... Lire la suite
Egalement le bel article de Jean-Claude Cartier