samedi 10 septembre 2016

Exercice avec Gilles Farcet

Aujourd'hui, Gilles m'a beaucoup inspiré... et détendu...

S’exercer à ne plus être « tendu vers » :

Tout d’abord, remarquons comment nous avons pris l’habitude d’être inutilement « tendus vers » dans quantité de situations quotidiennes. 
Au feu rouge, à la caisse du magasin, en attendant le bus ou le métro, en allant d’un point à un autre …Nous sommes comme décalés en avant, tendus vers un « but » situé tout à l’heure, dans le futur. Quand le bus sera arrivé, quand ce sera mon tour de passer à la caisse, quand l’eau bouillira, quand … alors je pourrai me détendre ! 
Une journée ordinaire est jalonnée de moments « perdus » qui pourraient constituer autant de rappels. Moments d’attente, de déplacements… 

Et si, à chacun de ces moments, nous commencions par remarquer cette « tension vers », ce décalage en avant, pour ensuite simplement le lâcher, détendre, respirer et nous ouvrir. 
Pour les citadins, le passage clouté peut fournir une excellente occasion. Au lieu de trépigner, de me tenir à l’affût comme des milliers de piétions tendus vers le fait de traverser, y compris quand le feu piéton est au rouge, pourquoi ne pas me poser tranquillement, respirer, faire de ce moment d’attente un temps de recueillement, d’ouverture, de ressourcement ? 

A une personne qui lui disait ne pas parvenir à méditer tous les jours une demie heure, Arnaud Desjardins répondit : « ne méditez pas tous les jours une demie heure, méditez cinq cent mille fois par jour un instant. »

Extrait du précieux livre de Gilles Farcet, à lire et à relire
"Le choix d’être heureux"
Petit précis de savoir être


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