mardi 31 janvier 2012

Eric Domb et Pairi Daiza (1)

Eric Domb souhaite donner à son parc une image davantage en adéquation avec son ouverture aux cultures du monde et à la spiritualité. Pairi Daiza, qui évoque la notion de paradis dans la tradition persane (qui veut dire en persan:“Verger entouré de murs”.), lui paraît renvoyer à ce lieu qu’il souhaite continuer d’ériger sur le domaine de l’ancienne abbaye de Cambron.
C'est tout à fait par hasard – en automne 1992 – qu'on lui a parlé d'un site délaissé, le Domaine de Cambron à Brugelette. Il s'y est rendu et ce fut le coup de foudre. Il s'en est suivit une étude de projet. Mais à la veille de la création du Parc, le principal investisseur a retiré ses billes du jeu. Eric Domb a décidé de continuer malgré tout. Il a pu convaincre son banquier qui a investit 10% de ses fonds propres via un prêt bancaire. Les années ont été difficiles jusqu'en 1998 où le Parc Paradisio a permis d'engranger quelques bénéfices, ce qui a permis d'introduire la société Parc Paradisio en bourse. Tout cela permet d'assurer l'avenir du projet en grand.


Parc animalier, végétal et monumental, ce domaine de 55 hectares se distingue de diverses manières de tous ses concurrents, et notamment, par sa dimension spirituelle. En témoignent au moins deux éléments majeurs : Le Royaume de Ganesha, dominé par un superbe temple balinais, dédié à l'hindouisme, et Le Rêve de l'empereur Han Wu Di autour d'un somptueux jardin chinois, d'inspiration taoïste. D'autres sanctuaires suivront, dans les prochaines années, pour rendre compte ici de l'extrême diversité des grandes spiritualités du monde, de l'islam à la franc-maçonnerie, en passant par l'animisme, le judaïsme et le christianisme...