mardi 13 février 2018

Aujourd'hui, c'est Maha Shivaratri

Maha Shivaratri est une fête hindoue célébrée chaque année en l'honneur du dieu Shiva . Il y a un Shivaratri dans chaque mois luni-solaire du calendrier hindou, la 13ème nuit / 14ème jour du mois, mais une fois par an en fin d'hiver (février / mars, ou Phalguna ) et avant l'arrivée de l'été, Maha Shivaratri signifie "la Grande Nuit de Shiva".
C'est un festival important dans l' hindouisme, ce festival est solennel et marque le souvenir de "surmonter les ténèbres et l'ignorance" dans la vie et le monde. On l'observe en se souvenant de Shiva et en chantant des prières, en jeûnant , en faisant du yoga et en méditant sur l'éthique et les vertus telles que la retenue, l'honnêteté, la non-injure, le pardon et la découverte de Shiva. Les pratiquants ardents restent éveillés toute la nuit. D'autres visitent l'un des temples de Shiva ou vont en pèlerinage à Jyotirlingams . 
C'est un ancien festival hindou dont la date d'origine est inconnue. 

source Wikipédia




La légende de cette cérémonie est mémorable. Elle nous parle d'un pauvre homme, grand dévot du Seigneur SHIVA, qui cherchait du bois de chauffage, dans une sombre forêt. Lorsque la nuit tomba, il ne retrouva pas son chemin pour rentrer chez lui. Dans la nuit il entendait le cri des tigres, ce qui l'effraya, il grimpa dans l'arbre le plus proche, pour être en sécurité en attendant le lever du soleil. Pour ne pas s'endormir, il cueillit les feuilles de l'arbre, et les laissa tomber à terre en chantant le nom de SHIVA.
Les premiers rayons de soleil apparurent, et l'homme se rendit compte que les feuilles étaient tombées sur un "SHIVA LINGA" qui se trouvait au pied de l'arbre. Ce travail inconscient, plu au Seigneur SHIVA, qui écarta les tigres et bénit ce pauvre homme.
Depuis ce jour nous disent les Puranas, cette histoire est récitée toutes les nuits de MAHASHIVARATRI.

Christophe André : “Se dépouiller permet de se rapprocher de l’essentiel“ (3)

Quel est cet « essentiel » pour vous ?
C’est l’amour du prochain, ma présence à lui. Dès lors qu’on est engagé dans une vie active, un des errements auquel on est souvent confronté est de ne pas être assez disponible aux autres. Pour moi, il va s’agir en premier lieu de mon épouse, de mes filles, de mes amis. Lorsque je rentre d’une journée de travail fatigante, que ma femme me dit que telle personne a appelé, qu’elle n’est pas en forme et que ce serait bien que je la rappelle, mon premier mouvement est de soupirer et de penser que cela me pèse. L’essentiel est que mon deuxième mouvement soit de me dire « Rappelle cette personne, elle a besoin de toi, c’est important » et que le troisième soit enfin : « Rappelle-la joyeusement. » J’aime beaucoup cette formule de Christian Bobin : « Tout ce qu’on fait en soupirant est taché de néant. » Car l’essentiel aussi est que je sois présent de tout cœur à cet appel. « Même si cela ne dure que dix minutes, fais-le à fond. » C’est la même chose lors de mes dédicaces avec mes lecteurs : chaque rencontre dure en moyenne entre 30 secondes et une minute, mais j’y suis totalement présent. J’écoute de toutes mes forces chacun et essaye de rentrer dans ce qu’il me dit pour lui donner des conseils ou des paroles d’encouragement. Après deux heures, je suis épuisé. C’est pour cela que je ne fais jamais de dédicace avant mes conférences. Le carême peut ainsi être un moment où l’on prend conscience de ce que l’on reçoit pour donner davantage aux autres. Il m’enjoint à me recadrer sur ce qui est important à mes yeux, à me dire : « Attache-toi à être plus attentif aux autres, au-delà de ta fatigue. » Et je crois que cela me fait du bien.
Et cela vous rend heureux ?
Dans le bonheur, il y a deux voies : celle de l’hédonisme, ce qui me fait plaisir, et celle de l’eudémonisme, ce qui a du sens pour moi. Rappeler telle ou telle personne en souffrance ne va pas me faire plaisir, mais a posteriori je me dirai que j’ai fait ce que j’avais à faire, et que je l’aurais fait de mon mieux, avec toutes les forces de l’instant. C’est ça qui me rendra heureux.


source : La Vie