jeudi 17 novembre 2016

Conseils pour un rapport à la mort sain avec Christian de Cacqueray


ENTOUREZ LES PERSONNES ENDEUILLÉES
La dimension communautaire est essentielle. Ce qui peut arriver de meilleur aux gens est qu’ils soient le plus entourés possible. Allez aux enterrements, même si vous n‘êtes pas très proches de la personne défunte ou de sa famille, afin de faire corps dans l’événement de la mort. Manifestez en actes votre solidarité à ceux qui vivent la séparation. N'hésitez pas à les appeler, sans crainte de les déranger.

« ENVISAGEZ LA VIE À PARTIR DE LA MORT »
Comme le dit ci-dessus le poète et académicien François Cheng, dans notre quotidien, nous sommes confrontés, piégés, par des soucis plus ou moins réels ou sérieux ; des contrariétés liées à des relations humaines difficiles. Regardez-les en vous imaginant sur votre lit de mort, et interrogez-vous : Que reste-t-il de tout ça ? Ce regard relativise, ramène à l’essentiel, ouvre des pistes de pardon, de réconciliation, de miséricorde.

CONSIDÉREZ LA MORT COMME UNE TRANSFORMATION
La mort peut être vue comme une rupture ou une transformation. La « mort rupture » peut être une fin inhumaine, incompréhensible, insupportable, inacceptable. La « mort transformation » est la foi. En consentant à toutes les petites et grandes morts de notre quotidien, nous vivons déjà ces changements qui annoncent la grande. Il nous faut aimer cette transformation pour nous préparer à vivre celle que nous évoquons dès aujourd’hui dans la prière : « Maintenant et à l'heure de notre mort. »


Christian de Cacqueray
(source : La Vie)
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