mercredi 30 septembre 2009

Les auxilliaires du jardin ou du balcon

Quelques rappels sur les plantes (comestibles) et leurs auxilliaires, protecteurs naturels :

mardi 29 septembre 2009

Allez dans la direction du "Je suis"...

Une extraordinaire vidéo, un témoignage que nous offre Nisargadatta Maharaj.
Sri Nisargadatta Maharaj (mars 1897 - 8 septembre 1981) était un enseignant du xxe siècle de la doctrine de l'Advaîta Vedanta, ou non-dualité. Il mena une vie de petit commerçant à Mumbai (Bombay), où il vendait des "bidies" (petites cigarettes indiennes). Le style direct de son enseignement intéressa autant les occidentaux que les orientaux, notamment au travers du livre qu'un de ses disciples publia: « I am That », qui a été traduit en de nombreuses langues (en français : « Je suis »). Sa lignée spirituelle porte le nom de Navnath Sampradaya, dont l'origine remonte au Rishi Dattatreya.(source Wikipédia)

lundi 28 septembre 2009

Retourner à la source...


Quand je vois que je suis rien, c'est la sagesse
Quand je vois que je suis tout, c'est l'amour
et entre les deux, ma vie s'écoule...

Nisargadatta Maharaj

dimanche 27 septembre 2009

Hommage à Ramesh Balsekar

Après le décès de sa femme bien-aimée le 23 juin, Ramesh Sharda Balsekar (né le 29 Mai, 1917) est décédé ce jour. Il était un disciple de Sri Nisargadatta Maharaj, un maître de renommée de l'Advaita. R. Balsekar a été appelée par l'Advaita, un enseignement non-dualiste, en particulier transmis par les enseignements de Ramana Maharshi et Wei Wu Wei. Il a écrit plus de 20 livres, a été président de la Banque de l'Inde, et a reçu des visiteurs tous les jours dans sa maison à Mumbai jusqu'à sa mort.
Voici un extrait d'un entretien avec Ramesh Balsekar mené par Chris Parish
Pour lire l'ensemble du texte

WIE : Vous êtes de plus en plus connu comme enseignant de l’Advaita Védanta, en Inde comme en occident. Pouvez- vous nous décrire ce que vous enseignez ?

RAMESH BALSEKAR : Je peux le dire en une phrase, vraiment. La seule phrase sur laquelle est fondé tout mon enseignement : « Que ta Volonté soit faite». Ou comme le disent les Musulmans, « Inch Allah » « S’il plaît à Dieu ». Ou bien, en paroles du Bouddha : « Les événements arrivent, les actions sont faites, il n’y a pas d’agissant individuel/d’individu qui agit ». Voyez vous, le conflit de base dans la vie est : « Tout ce que je fais est bien, donc je veux ma récompense ; lui ou elle fait toujours quelque chose de mal et devrait être puni. » C’est de cela qu’il est question dans la vie, n’est-ce pas ?

WIE: C’est vrai que cela arrive certainement très souvent.

RB:Voilà la base de ce que j’ai observé. Tout le problème de ce que quelqu’un dit, « Moi, j’ai fait quelque chose et je mérite une récompense, ou lui, il a fait quelque chose et donc je veux le punir pour cela ».

WIE: Comment amenez vous les gens à cette idée :« il n’y a pas d’agissant individuel/d’individu qui agit »?

RB : C’est très simple. Analysez n’importe quelle action que vous considérez comme votre action, vous allez trouver que c’est la réaction du cerveau à un événement extérieur sur lequel vous n’avez aucun contrôle. Une pensée arrive - vous n’avez aucun contrôle sur quelle pensée va arriver. Une chose est vue ou entendue - vous n’avez aucun contrôle sur ce que vous allez voir ou entendre par la suite. Tous ces événements, sur lesquels vous n’avez aucun contrôle, arrivent. Et ensuite que se passe-t-il ? Le cerveau réagit à la pensée ou à la chose qui a été vue, entendue, goûtée, sentie ou touchée. La réaction du cerveau est ce que vous appelez « votre action ». Mais en fait, ce n’est simplement qu’un concept.

WIE: Alors quelle est la différence entre les pensées, sentiments et actions d'une personne éveillée et celles d'une personne non éveillée ?

RB : Il se passe la même chose. La seule différence est que dans le cas du sage, il comprend que les choses se passent ainsi. Et donc il sait que rien n’est fait par lui ­ simplement tout arrive. Le sage sait que «ce n’est pas moi qui agis». Mais une personne ordinaire va dire, « je fais ceci ou il ou elle fait cela. Donc je veux ma récompense et je veux qu’il ou elle soit puni ». La récompense ou la punition dépend de l’idée que moi, lui ou elle agissons...

Les vitamines de synthèse

Un petit remontant de vitamines de synthèse pour affronter l'automne et faire plaisir aux laboratoires pharmaceutiques. Cela vous tente !

samedi 26 septembre 2009

Denise Desjardins et Dieu


Extrait de la rencontre avec Denise Desjardins le Samedi 17 Janvier 2009 après la projection du documentaire de Guillaume Darcq “De la révolte au lâcher-prise”...

Dieu, la plus haute possibilité de l'homme ?
Denise Desjardins évoque notre influence énergetique sur le monde




vendredi 25 septembre 2009

Emotion avec Denise Desjardins

Denise Desjardins raconte sa rencontre avec Ma Ananda Moyi
Comment gérer ses émotions, ses sentiments ou ses réactions


Extrait de la rencontre avec Denise Desjardins le Samedi 17 Janvier 2009 après la projection du documentaire de Guillaume Darcq “De la révolte au lâcher-prise” dont voici un bonus...



Poème de Denise Desjardins à propos de Swami Prajnanpad lu par Arnaud Desjardins

mercredi 23 septembre 2009

Denise Desjardins et le désir...


Extrait de la rencontre avec Denise Desjardins le Samedi 17 Janvier 2009 après la projection du documentaire de Guillaume Darcq “De la révolte au lâcher-prise”... (source Inrees) :
Denise Desjardins : le désir de s'éveiller.
Elle évoque sa pensée sur le développement personnel




L’Association « Avec Vous » vous propose un nouvel après-midi avec Denise Desjardins, le samedi 3 octobre 2009, de 15h à 19h (accueil à partir de 14h30) Salle Sainte Agnès - 23 rue Oudinot - 75007 Paris (métro Duroc)
Participation financière : 35 euros — Pas de réservation préalable

Après une courte présentation, Denise répondra à vos questions, dans son style chaleureux, direct et intuitif. Elle témoigne ainsi d’une expérience unique auprès de Swami Prajnanpad qui l’a amenée à aider beaucoup de personnes.
Nous vous rappelons la sortie de son dernier livre l’année dernière, La rage de l’absolu, édition La Table Ronde et un remarquable DVD sur son itinéraire, De la révolte au lâcher-prise, par Alizé Diffusion. Venez nombreux, les opportunités se feront plus rares de la rencontrer ! Et faites le savoir autour de vous...

Kudan ou la relation père-fils

Kudan, un court métrage de Taku Kimura : une approche originale d'un destin parrallèle ou comment le manque de communication nous entraîne vers la mort...

mardi 22 septembre 2009

Les créateurs de jardin

Hier, je suis allé à Paris visiter quelques murs végétaux car je compte compléter celui réalisé dans la ville où je travaille. Il y en avait d'ailleurs un de 300 m2 de Patrick Blanc dont on parle dans ce reportage. On y parle aussi d'Eric Borgeat et de Gilles Clément... :

lundi 21 septembre 2009

Ne pas prendre la mouche en méditation...

L'océan a chaud...

Les chiffres publiés par les services américains du National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) confirme la poussée de fièvre des océans. Après le record du mois de juillet, les températures moyennes de surface des océans pour le mois d’août se situent, elles aussi, à un niveau record (1). Avec une température de 16,89 °C, le mois d’août 2009 affiche une valeur supérieure de +0,57 °C par rapport à la moyenne du siècle dernier. Dans son communiqué, la NOAA indique que l’été météorologique 2009 (juin, juillet, août) établit, lui aussi, un record absolu de température pour les océans.


Les températures combinées terres et océans de la période juin-août se situent au troisième rang depuis le début des mesures (1) et dépassent de +0,59 °C la moyenne du siècle dernier. Au niveau régional, la plupart des régions sont au-dessus des moyennes, avec des valeurs plus importantes vers l’Australie, le Moyen-Orient et le Sud du continent américain.
Michel Sage

1- Les relevés de la NOAA remontent à 1880.

dimanche 20 septembre 2009

Trois questions à Jacques Castermane

Un nouveau livre de Jacques Castermane, "Comment peut-on être Zen ?" (aux éditions du Relié) vient de paraître. La revue "Nouvelles Clés" lui a posé dans son dernier numéro trois questions :

Nouvelles Clés : Vous répondez à cette question en cinquante chapitres. Quel est leur dénominateur commun ?
Jacques Castermane : La pratique de la méditation, ne fût-ce que cinq minutes de temps à autre car elle permet de se reprendre, de revenir à soi, de retrouver cette grande zone de calme qui se trouve à l'intérieur de nous, si nous savons aller la chercher. Mais je dis toujours que l'on ne doit pas dissocier cette pratique méditative, sans objet, de notre quotidien. Il ne faut donc pas opposer ce recueillement – qui paraît hors du monde – aux activités de la vie ordinaire, mais au contraire essayer de poursuivre cette présence à soi dans les moindres détails de l'existence. En fait tout se résume à un seul mot : attention. Sans être bouddhiste, je suis très touché par cette phrase du Bouddha : « C'est l'attention qui guérit tout. »

Comment définir la méditation ?
C'est un moment de notre existence. Mais habituellement nous ne prenons pas au sérieux le simple acte d'exister. Durant la méditation, on se donne la chance d'être dans la vision claire de ce qui est vraiment le substrat de toutes nos actions : j'existe, je respire. Et en même temps la pratique méditative est un miroir de ce que je suis. Un miroir ne peut que réfléchir ce qui est devant lui : je vois en moi un désir, une émotion, une crispation, un tourbillon de souvenirs ou de pensées négatives, je les regarde en spectateur et non en tant qu'acteur participant à ce flot mental ininterrompu, et du coup je suis dans un état de conscience qui est en rupture avec mes automatismes habituels : je sors de l'inconscience pour devenir lucide, conscient du fait que je ne suis pas que mes pensées.

Comment vivre la crise actuelle en étant zen ?
Lorsque le collectif humain est entraîné dans l'inquiétude, le marasme, le découragement, il est important d'accompagner la personne individuelle qui se donne le droit de ne pas participer a la débandade. Et de découvrir son propre espace intérieur où, même au coeur d'une tempête, règne cette qualité d'être : le grand calme. Les fausses valeurs s'écroulent ? Bien ! C'est le moment de se mettre en chemin afin de découvrir les vraies valeurs. Celles-ci ne sont pas offertes par l'extérieur : elles habitent notre être intérieur, notre nature essentielle.

Retourner à la source...

samedi 19 septembre 2009

Les plantes dépolluantes

Un reportage sur les plantes dépolluantes de nos intérieurs. Respirer le bon air en vous...

vendredi 18 septembre 2009

La sculpture africaine sur bois...

Une découverte de l'art africain par la sculpture sur bois... Le bois du bonheur ?

jeudi 17 septembre 2009

mercredi 16 septembre 2009

mardi 15 septembre 2009

Les émotions avec Patrice Van Eersel

Patrice Van Eersel aborde les grandes émotions et les états d'âme cités par Christophe André :

lundi 14 septembre 2009

Les émotions avec Mantak Chia

L'examen de shiatsu de 2ème année s'est bien passé, sans trop d'émotions. La troisième année commence la semaine prochaine...
Le maître taoïste, Mantak Chia, nous explique que pour les taoïstes chaque émotion est stockée dans un organe précis de notre corps. Ainsi nous savons où trouver les émotions négatives pour les transformer en énergie positive.

dimanche 13 septembre 2009

Trouver le bouddha... en vous

Promenez-vous dans une galerie du musée Guimet :
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«Le monde est aveugle. Rares sont ceux qui voient.»

Bouddha

samedi 12 septembre 2009

décrocher la lune...

Une étude sur les maladies de la forêt...

Comment la forêt réagit-elle au changement climatique ? Dépérissements en cours... Dans toute l'Europe, les arbres et la forêt sont en évolution... à suivre de près :

vendredi 11 septembre 2009

A voir puis Etre...


Dieu a caché la mer et montré l'écume
il a caché le vent et montré la poussière...
Comment la poussière pourrait-elle s'élever d'elle-même ?...
Tu vois pourtant la poussière, et pas le vent.
Comment l'écume pourrait-elle sans la mer se mouvoir ?
Mais tu vois l'écume et pas la mer.

Djalal Al-Din Rumi (poète mystique du XIIème siècle)
Extrait de Paroles d'Islam chez Albin Michel

jeudi 10 septembre 2009

Architecture, philosophie et nature...

Connaissez-vous le jardin de la spéculation cosmique ? Des créateurs et architectes nous montrent leur jardin. Du jardin anglais au jardin zen, pour un même retour à une paisible nature...

mercredi 9 septembre 2009

Sulfites ou anhydride sulfureux ou E220

Vous qui aimez les fruits secs, prenez les sans additifs. (J'ai coupé la partie des tests car les produits suisses ne sont pas identiques à ceux français)
Bon appétit

Les sulfites sont utilisés comme conservateurs dans le vin, le cidre et le chouchen, dans certaines pâtes alimentaires, dans les pommes de terre séchées, les fruits secs ou encore dans les cornichons en bocaux pour empêcher l'oxydation. Les codes Européens relatifs aux sulfites sont : E220, E221, E222, E223, E224, E225, E226, E227, E228.

mardi 8 septembre 2009

La pleine conscience avec Thich Nhat Hanh (2)


Nous sommes présents pendant que nous inspirons et expirons. Pendant que nous inspirons, nous pratiquons. Pendant que nous expirons, nous pratiquons.
Les inspirations se continuent dans les expirations qui se continuent dans les inspirations. C'est comme jouer du violon. Nous sommes conscients du mouvement de l'archet vers le haut puis vers le bas. Chaque mouvement est la continuation du précédent : "inspire, expire, inspire, expire". Si vous êtes un musicien, vous gardez votre archet sur les cordes. Si vous êtes une personne qui médite vous gardez votre esprit sur votre respiration et il n'y a pas de dispersion.

Un violoniste suisse assez connu pratiquait au Village des Pruniers. Un jour, alors que je donnais des instructions sur la pleine conscience de la respiration, il a dit : "Il n'y a pas d'espace entre l'inspiration et l'expiration, c'est comme le son du violon qui ne s'interrompt pas entre le mouvement ascendant et le mouvement descendant de l'archet".

Nous pensons qu'il y a interruption entre l'inspiration et l'expiration, mais lorsque l'on respire correctement il n'y a pas d'interruption. On peut représenter cela sous la forme d'un 8. Lorsque la pleine conscience est maintenue, c'est ainsi qu'est la respiration, sans interruption.

J'inspire et je suis conscient pendant toute l'inspiration, pas seulement quand je commence à inspirer et quand l'inspiration se termine. C'est la même chose avec l'expiration. Lorsque j'inspire et que j'expire, je deviens la respiration et je ne suis que cela. Je ne suis rien d'autre, je ne pense pas, je n'ai ni pensée initiale ni pensée successive. Lorsque je dis "Ceci est une inspiration", c'est simplement une reconnaissance, ce n'est pas une pensée. C'est cela la méditation guidée, c'est reconnaître la qualité de notre respiration.

Dans la méditation nous utilisons des images et non des idées :

J'inspire et je vois que je suis une montagne,
j'expire et je me sens solide comme une montagne. "
J'inspire et je me sens comme une fleur,
j'expire, je suis frais (fraîche) comme une fleur.
J'inspire et je suis l'eau calme,
j'expire et je reflète ce qui est vrai.

Ce ne sont pas là des pensées, ce sont des images que l'on utilise en méditation. Une personne qui médite est comme un poète. La respiration, c'est notre musique. Les images sont notre poésie. Si notre esprit va se dispersant en toutes directions, ce n'est pas un véritable poème. Lorsque nous pratiquons l'attention à la respiration, nous sommes la respiration, nous mettons toute notre attention dans la respiration, il n'y a pas de pensées et nous maintenons notre pleine conscience juste, notre concentration, grâce à notre respiration. La respiration est suivie. (...)


J'inspire une longue inspiration et je sais que c'est une longue inspiration.
J'expire une longue expiration et je sais que c'est une longue expiration.
J'inspire une inspiration courte et je sais que c'est une inspiration courte.
J'expire une expiration courte et je sais que c'est une expiration courte.


C'est cela suivre sa respiration, A la troisième respiration, c'est différent:

J'inspire et je suis conscient de mon corps tout entier

Lorsque nous pratiquons ainsi nous utilisons la pleine conscience juste pour envelopper tout notre corps. C'est cela la pleine conscience juste de notre respiration. La respiration, c'est la pleine conscience ; c'est un train qui transporte. Il est possible que ce train soit vide. Respiration pure. A partir de la troisième respiration il y a quelque chose dans ce train : notre corps. Lorsqu'on dit "J'inspire, c'est la respiration pure. Mais lorsqu'on dit : "J'inspire et je suis conscient de mon corps" La respiration transporte quelque chose. "Je suis une fleur". La respiration transporte la fleur" J'expire et je sais que je suis frais (fraîche)". Nous sommes l'expiration ; notre expiration transporte la fraîcheur d'une fleur.

La respiration peut être pure et simple mais peut aussi avoir un objet : cet objet est maintenu pendant toute la durée de notre respiration :

J'inspire et je suis conscient de mon coeur.

Extraits de "La pratique de la pleine conscience" de Thich Nhat Hanh

lundi 7 septembre 2009

La pleine conscience avec Thich Nhat Hanh (1)


Nous pouvons comparer notre corps à un autel : il doit être constamment habité. C'est par l'attention portée au va et vient du souffle que unifions notre corps et notre esprit. Quand on entre dans un temple déserté on sait tout de suite que ce temple est abandonné. Pas besoin de réfléchir : il n'y a personne à l'intérieur.

En observant quelqu'un, en notant comment il s'asseoit, marche, parle, on sait tout de suite s'il pratique ou non la pleine conscience. Quelqu'un qui ne pratique pas est semblable à un temple déserté, il n'y a personne qui l'habite.

Lorsque nous pratiquons la méditation assise, nous ramenons notre corps à notre esprit et notre esprit à notre corps. Nous nous asseyons de façon à être réellement présent et faisons en sorte que le temple de notre cops soit habité. Ce n'est pas difficile. Lorsque nous pratiquons correctement, nous établissons notre présence dans le moment. Lorsque notre corps et notre esprit ne sont pas unifiés dans le moment, nous sommes dispersés. Lorsque notre corps et notre esprit font un, nous sommes concentrés. La concentration est l'opposé de la dispersion. Lorsqu'il y a concentration, il y a présence véritable dans l'ici et maintenant. C'est très simple. C'est la réalité de notre pratique.

Lorsque nous nous asseyons, nous rassemblons notre corps et notre esprit, lorsque nous mangeons nous rassemblons notre corps et notre esprit. Ce qui est le plus précieux, c'est d'avoir la possibilité de faire cela. (...)

Lorsque nous sommes assis en méditation, personne ne nous pose de question, personne ne nous dérange : nous sommes complètement libre et la qualité de notre assise dépend entièrement de nous-même. Si notre assise est bonne, nous sommes comme une montagne; nous nous ouvrons comme une fleur. Si notre assise n'est pas bonne, les pensées nous emportent. La façon dont nous nous asseyons ne dépend que de nous-même. (...)

Quand j'inspire, je sais que j'inspire.

Quand j'expire, je sais que j'expire.
Si j'inspire longuement, je sais que c'est une longue inspiration.
Si j'expire longuement, je sais que c'est une longue expiration.
Si cette respiration est profonde,
je sais que cette respiration est profonde.
Si cette respiration est lente,
je sais que cette respiration est lente.

dimanche 6 septembre 2009

A propos de l'orthodoxie

Jean-François Colosimo nous présente le christianisme orthodoxe, représenté par 200 millions de personnes dans le monde :

samedi 5 septembre 2009

Chants orthodoxes à Timios Podromos

Un endroit en Grêce où le chant des soeurs est martelé avec une simandre...

vendredi 4 septembre 2009

Couple et sexualité par Arnaud Desjardins

L’acte sexuel peut donc être dissocié du mariage sans attirer pour autant la condamnation. Mais la voie normale passe par l’amour durable entre un homme et une femme, l’amour conjugal. L’amour est en lui-même un aspect de la voie : croître ensemble, progresser l’un par l’autre. Malheureusement un amour conjugal réussi est, aujourd’hui, très rare. Si cet accomplissement est possible, il n’est pas probable. Tous les mariages ne sont pas des échecs mais bien peu ont une valeur suprahumaine et ont apporté tout ce qu’au fond d’eux-mêmes l’homme et la femme en attendaient.
Il n'y a sexualité parfaite que dans l’amour parfait, celui auquel rien ne manque, celui qui nous engage et nous anime entièrement, sans aucune frustration ou insatisfaction sur quelque plan que ce soit. La relation conjugale, la relation entre l’époux et l’épouse est la plus complète et la plus riche. Une femme devrait être pour son mari tout ce que l’homme attend de la femme. Un époux devrait être pour son épouse tout ce que la femme attend des hommes. L’épouse doit être à la fois une maîtresse, une soeur, une mère, une fille, une amie, une infirmière, une associée et un juge ; l’époux, un amant, un frère, un père, un fils, un ami, un infirmier, un associé et un juge. Toutes les relations possibles entre un homme et toutes les femmes, entre une femme et tous les hommes, sont réunies — ou devraient l’être — dans le couple. Le meilleur critère pour savoir si l’on s’aime et si on peut valablement se marier est de se demander honnêtement si toutes ces conditions sont remplies. Sinon l’homme gardera toujours quelque part en lui la nostalgie de la maîtresse passionnée, possédant les attributs érotiques qui l’attirent le plus subjectivement et le plus intimement; la nostalgie de la femme camarade avec qui on peut être complice, parler, rire, partager ; de la femme mère qui sait servir, réconforter, consoler, rassurer; de la femme fille qu’il puisse protéger, guider, enseigner, à qui il puisse faire découvrir le monde et ses richesses ; de la femme soeur, qui partage ses rêves, dont il sent qu’elle et lui ont des affinités profondes, font partie de la même famille, qui lui donne la tendresse paisible et l’affection ; de la femme associée, qui comprend ses problèmes professionnels, l’aide et partage ses activités ; de la femme qui soigne, qui panse, qui secourt; de la femme en qui il a confiance pour l’aider à progresser, pour l’aider à se voir tel qu’il est, pour lui dire lucidement : « C’est ainsi » ou : « Ce n’est pas ainsi. » Si une de ces femmes manque en la sienne, ou bien il la cherchera consciemment ailleurs, ou bien il niera, refoulera son regret et il la cherchera inconsciemment ailleurs. Il reprochera à son épouse de ne pas être aussi celle-là et son don à elle dans l’union sexuelle ne sera jamais parfait. Inversement, il en est exactement de même en ce que la femme doit trouver chez son mari.
Il semble qu’aucune femme et aucun homme ne soit assez complet pour assumer toutes ces tâches (dharma). En fait, un conjoint les accomplira d’autant mieux qu’il est plus libre intérieurement et son partenaire le ressentira d’autant mieux qu’il est lui-même aussi plus libre de sa subjectivité et de son mental. L’époux et l’épouse doivent remplir l’un pour l’autre ces différentes fonctions. Mais celles-ci devraient être impersonnelles : la mère, la soeur, la fille. Plus le conjoint attend inconsciemment une certaine mère particulière, une certaine soeur, une certaine fille, moins il y a de chance, en effet, que son attente soit satisfaite.
La loi du mariage est la loi générale de l’être et de l’avoir : je suis un mari, et non pas : j’ai une femme. Ou encore : je suis son mari, et non pas : c’est mon épouse. Seuls peuvent obéir à cette loi des êtres libres et adultes. Tant que : « je t’aime » signifie «aime-moi», aucun mariage heureux et durable n’est possible. Une exigence infantile est condamnée à être déçue...

extrait de "Les chemins de la sagesse" – Arnaud Desjardins

jeudi 3 septembre 2009

Automassage ayurvédique

Bonne rentrée sans oublier la détente !

Une description du massage ayurvédique :


L'Ayurveda est une médecine douce traditionnelle de l'Inde ancienne. Elle s'intéresse à l'équilibre général de l'individu et propose plusieurs techniques pour rééquilibrer l'énergie. Le massage se pratique le plus souvent avec de l'huile chaude.
Le site du centre de Vincent Maréchal

mercredi 2 septembre 2009

Eden project ou le jardin d'Eden ?

L'Eden Project est un complexe environnemental conçu par Tim Smit et dessiné par l'architecte Nicholas Grimshaw sur le thème de la nature et du développement durable. Il est situé à 8 kilomètres de St Austell en Cornouailles, Angleterre. Le site s'est ouvert en mars 2001, après deux années de construction dans une ancienne carrière de kaolin. Il comprend deux serres abritant chacune un biome, l’un reproduisant les climats tropicaux humides et l’autre les climats chauds et secs de type méditerranéens.

mardi 1 septembre 2009