mardi 17 juillet 2012

L'apocalypse avec Paule Amblard (1)

Paule Amblard nous propose le périple de l'apocalypse en cinq épisodes... 
pour un monde nouveau, un dévoilement en compagnie de (Saint) Jean.


Premier épisode : Le livre de notre destin


Introduction : Jean prisonnier sur l’île de Patmos reçoit des visions. Ce message du Ciel il va l’adresser à ses amis, ces petits enfants comme il les appelle, les communautés chrétiennes de l’époque et au-delà à tout chrétien, à tout homme. Ce qu’il raconte dans sa situation d’exil, donc de souffrance, est un chemin d’espoir. Chemin intemporel, puisqu’il révèle le cœur de l’homme dans sa vastitude, sa dimension spirituelle. Ainsi ce texte n’a pas d’époque. Il parle de nous et vient nous trouver dans nos difficultés de vie où nous sommes souvent exilés de nous-mêmes.


1. Le vieil homme : Le grand lecteur nous conduit. Nous sommes dans la nuit mais guidés sous la lumière du ciel et comme l’indiquent les papillons : signe de résurrection, nous sommes destinés à renaître.


2. Le Christ au glaive : Jean tombe "comme mort devant le Christ", lui qui est "le premier et le dernier, le Vivant". Explication de la symbolique du glaive, des chandeliers, des arbres sous l’autel, du visage et pieds rouges du Christ. Le chemin de l’Apocalypse nous conduit vers celui qui est la lumière du monde et qui révèle le vivant en nous, notre lumière.


3. Les larmes de Jean : Le livre qui contient le destin de l’homme est scellé et "nul dans l’univers n’est capable d’ouvrir le livre". Jean pleure. Après être tombé "comme mort" aux pieds du Christ, il y a ses pleurs. Ces larmes sont aussi une prise de conscience de notre condition, de notre pauvreté, de notre manque. Sans elle il n’y a pas de chemin vers autre chose. L’Apocalypse nous oblige à quitter nos conforts, nos certitudes de nous-mêmes et du monde pour "aller vers". Comme Abraham, il faut se quitter et se mettre en route. Le chemin vers le renouveau commence par une souffrance, celle de notre incapacité spirituelle. C’est au cœur de nos difficultés que le travail commence. Alors nous aussi, on a envie de suivre Jean et le vieil homme qui l’entraîne par un pan de manteau. Le vieil homme est un des 24 vieillards. Explication du vieil homme. Il entraîne Jean vers celui qui est capable d’ouvrir le livre : l’Agneau. Le Christ ouvre le chemin de vie à nous qui sommes "comme morts".