lundi 31 janvier 2011

Mon paradis, c'est... avec Max Gallo

L'écrivain-historien est membre de l'Académie francaise depuis 2007.
La communion avec l'autre :


"L'idée du paradis c'est d'être dans l'amour des autres, au sens évangélique du terme. C'est le contact, la compréhension, l'empathie, la fusion, la communion avec autrui. Il n'y a pas de représentation matérielle. C'est juste l'amour sans les contraintes du quotidien, c'est la vision rêvée d'un monde, le moment où se réalise la plénitude de l'être, où l'on atteint ce qui en soi est constamment entravé par les obstacles qui vous empêchent d'aller vers l'autre."

A le recherche d'une voie (1)

Edgar Morin, Nicolas Hulot, Patrick Viveret, Christian Saint-Etienne... un beau plateau pour entrevoir l'avenir de la planète.


Edgar Morin,
Philosophe
Edgar Morin est reconnu dans le monde entier comme le penseur de la complexité. Il est l’auteur d’une soixantaine d’ouvrages traduits en 28 langues et publiés dans 42 pays. Docteur honoris causa de vingt-quatre universités, il est directeur de recherche émérite au CNRS. Au cœur de son œuvre, il y a La Méthode, un système de pensée global construit comme une encyclopédie. De la conscience planétaire à la politique de civilisation, il développe depuis 60 ans les notions clés de la philosophie contemporaine. Membre du Collegium international éthique, politique et scientifique avec Patrick Viveret, il est engagé dans tous les grands débats de notre époque avec un certain pessimisme. A 89 ans, il vient de publier La Voie, pour l’avenir de l’humanité. Il estime que la mondialisation, l’occidentalisation et le développement nous conduisent vers des catastrophes en chaîne.

Nicolas Hulot,
Reporter
Nicolas Hulot est identifié depuis 20 ans comme le plus grand porte-parole de la sauvegarde de la nature. L’impact de l’émission Ushaïa, qu’il présente depuis 1987, l’a conduit à créer la Fondation Ushaïa, devenue la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme, reconnue d’utilité publique en 1996. Classé en 2005 parmi les plus grands français de tous les temps, Nicolas Hulot été l’artisan d’un pacte écologique signé par tous les grands partis politiques et qui a pesé lourd dans la balance électorale en 2007. « L’homme qui veut sauver la terre », comme le nommait le Nouvel Observateur en 2008, a pourtant de nombreux détracteurs. Certains écologistes lui reprochent sa culture du consensus, d’autres adversaires l’ accusent non seulement de pessimisme, mais encore d’alarmisme.

Patrick Viveret
Philosophe
Patrick Viveret est philosophe, conseiller référendaire à la Cour des comptes, ancien rédacteur en chef de la revue Transversales Science Culture. Il compte parmi les figures de la pensée altermondialiste. Membre du Collegium international éthique, politique et scientifique avec Edgar Morin, il vient de publier avec lui Comment vivre en temps de crise. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages critiques : Pour une nouvelle culture politique, PIB, la richesse est ailleurs ou encore Reconsidérer la richesse, un rapport commandé en 2002 par le secrétaire d’Etat à l’économie solidaire. Dans Pourquoi ça ne va pas plus mal, paru en 2005, il fait un constat pessimiste de l’état du monde tout en misant sur la lucidité de chacun. Pour lui, l’humanité ne tardera pas à comprendre que son avenir est dans l’être et non dans l’avoir.

Christian Saint-Etienne
Economiste
Christian Saint-Etienne est titulaire de la Chaire d’Economie industrielle au Conservatoire National des Arts et Métiers et membre du Cercle des économistes. Il siége au Conseil d’analyse économique placé auprès du Premier ministre. Il est l’auteur de nombreux livres, L’Exception française, L’Etat mensonger, Croissance équitable et concurrence fiscale. Le dernier s’intitule Guerre et paix au XXIème siècle, un essai pour comprendre le monde à venir dans les 40 prochaines années. Selon Christian Saint-Etienne, le pessimisme est surtout porté par l’Occident, et plus particulièrement par les européens. Il estime que l’Afrique, l’Asie et l’Amérique latine n’ont jamais été plus optimistes et que le discours sur la fin des temps n’a jamais été moins justifié.