jeudi 19 septembre 2024

Cultiver la gratitude


Mes chers amis,

Nous avions parlé la semaine dernière de la haine et de la colère, des émotions perturbatrices que nous sommes invités à abandonner car elles entraînent de la souffrance autant chez nous que chez les autres.

Il n'en est pas de même avec la gratitude. Celle ci fait du bien autant à vous mêmes qu'aux autres êtres.

Nous avons facilement tendance à éprouver de la gratitude pour ce que nous aimons et de la haine ou de la colère face à ce que nous n'aimons pas.


Pouvons nous nous questionner sur le fait d'aimer ou de ne pas aimer quelque chose ou quelqu'un ?
Est-ce un choix conscient et réfléchi ? Ou est-ce que cette appréciation, cette sensation disent les bouddhistes, survient simplement dans notre esprit sans aucun choix de notre part ? 
N'est-ce pas simplement le fruit de notre histoire ? Avons nous vraiment choisi notre histoire, ou nous est-elle donnée ?

Est-il donc nécessaire de laisser notre esprit s'agiter face à quelque chose que nous n'aimons pas ? 
Puis-je simplement laisser la réaction se faire et éprouver de la gratitude car cette situation me permet de prendre conscience de l'émotion qui se lève dans mon esprit et qui me fait souffrir ?

N'est-ce pas l'occasion de s'en libérer ?
Pouvons nous éprouver de la gratitude pour cette situation que nous n'aimons pas mais qui va nous permette, petit à petit, de nous libérer de la souffrance.
Tout serait-il donc opportunité dans notre vie humaine si nous sommes prêts à poser ce regard sur la vie ?
Pouvons réellement rendre grâce du fond du cœur ? C'est la base de l'enseignement chrétien.
La gratitude est une des bases des enseignements bouddhistes.

Avec ma profonde amitié et ma gratitude pour vous tous qui me permettez, en partageant avec vous, de réaliser toutes mes lacunes dans ma compréhension et dans ma réalisation.
De quelle façon sont-elles d'ailleurs miennes ?

Philippe Fabri

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