samedi 9 novembre 2013

Une rencontre avec Daniel Morin qui ne laissera personne indifférent...


Ce qui est commun à tous les êtres humains, c'est l'envie de connaître un sentiment de plénitude qui dure face aux manques vécus dans la vie courante.
Or ce sentiment de plénitude, de non-manque, n'apparaît que par la dissolution de la croyance à ce qui est appelé ici "l'entité séparée". Nous vivons en effet une histoire fictive que nous ne remettons jamais en doute et qui consiste à croire à un personnage réel autonome (le moi séparé), qui pense pouvoir gérer sa vie d’une façon autonome.
Cette illusion première acquise comme vraie est à l'origine de nos illusions et de nos insatisfactions. Pour Daniel Morin, l'unique racine de toutes les croyances est l'interprétation fausse que nous sommes une individualité "étanche" qui se croit propriétaire de son corps, ayant une faculté de libre arbitre.

Daniel Morin propose un retournement, une position radicalement opposée à l'idée de progression, qui consiste à vivre l'immédiateté comme étant l'expression exacte et impersonnelle de la Vie telle qu'elle est perçue. La dissolution de l'entité séparée n'est pas un but à atteindre dans le futur, car la vision de l'illusion d'être une entité autonome n'est possible que maintenant. Tout en remettant radicalement en cause nos espérances, Daniel Morin redonne de la valeur à notre humanité et réhabilite l'ordinaire en éclaircissant beaucoup de fausses croyances chez les « chercheurs de vérité ».


Vendredi 22 novembre à 19h45
104, rue de Vaugirard – PARIS 6°
M° St Placide ou Montparnasse
Bus 89, 94, 95 arrêt Littré
Participation libre à partir de 8 €
Sans réservation

Sam. 23 et dim. 24/11
de 10h30 à 16h30 (avec pauses)
Lieu : 11 rue René Villermé, M° Père Lachaise
Participation : 140 € les deux jours si réservation, au lieu de 160€
120€ pour les membres-adhérents ayant réservé,
à jour de la cotisation 2013.

Issu d’un milieu ouvrier, Daniel Morin est né en 1944 à Blois, où il a vécu jusqu’à l’âge de 50 ans. Jusque-là, il a travaillé en usine dans l’industrie métallurgique en tant que tourneur fraiseur. Très jeune, il s’est posé des questions existentielles qui l’ont amené à chercher et à contacter des personnes susceptibles de lui apporter des réponses. Dans ce contexte, il a rencontré Arnaud Desjardins en 1968 avec qui il est resté en relation étroite pendant plus de 40 ans, dont 14 années de collaboration dans son centre de retraite spirituelle en Ardèche. 
Du fait de son parcours, Daniel Morin a une façon atypique de s’exprimer et d’interpeller ceux qui viennent le rencontrer, directe et sans compromis, s’appuyant sur une expérience issue de 60 ans de recherche. Cette non concession peut dérouter mais ne laisse personne indifférent, car sa seule visée est la remise en cause radicale d’une identification à un moi qui se croit étanche, autonome et séparé de la Totalité.
Installé près de Montpellier depuis 2008, il vient d’écrire deux ouvrages :
« Eclats de silence – L’indicible simplicité d’être » Ed. L’Originel, Accarias, 2010
« Maintenant ou jamais – Le mirage du futur » Ed. L’Originel, Accarias, 2013

Extrait de la préface d'Alexandre Jollien :
Avant Daniel, le mot "acceptation" m’inconfortait profondément. Il me rappelait des éducateurs de la bouche desquels tombait lourdement un : « Il faut accepter le handicap ! ». Éclats de Silence vient allègrement élargir une vision étriquée de l’acceptation. D'abord, ce n’est pas moi qui accepte, il ne faut pas accepter. Il s'agirait plutôt de laisser faire, de laisser être, de ne pas discuter. « “Lâcher prise” ce n’est pas lâcher le tenu mais s'absenter en tant que tenant » écrit notre métaphysicien. Cela ne congédie pas l’action. Au contraire, plus librement, nous pouvons nous ouvrir au réel, au présent et à leurs ressources.

Mais tout cela ne peut rester que des mots. L’acceptation se vit; il s'agit de la laisser vivre en nous. À chaque instant. J'aime à me répéter la formule que Daniel aime à répéter : « Ce n’est pas un problème ». Car, le mental n'a pas son pareil pour créer des problèmes, pour tenter de fuir le réel et nous ligoter à de vains espoirs et à de douloureux regrets....