samedi 11 février 2017

Transformation grâce à Kali et Lallâ


"Dans la perte, j'ai perdu la perte.
La perte perdue,
je suis revenue à l'océan de l'existence.
Riant, jouant, j'ai obtenu la révélation de l'Essence ici même.
De ce que je dis là j'ai fait en moi l'épreuve." 


Lallâ.



« lobham tyaktvâ vaimanasyam ca tadvat
kâryo nityam svasvabhâvâvamarsah
sûnyâcchûnyam naiva bhinnam yathaivam
tasmât tvam tadbhedabuddhir vrthaiva »
(cachemirien)
«  Une fois chassées impatience et lassitude, peut se réaliser
La prise de conscience définitive de l’Essence originelle.
Et là, de même qu’un vide ne se distingue pas d’un autre vide,
Ô toi, ne te trompe pas, il n’existe pas l’ombre d’une différenciation » 
Ainsi parlait Lallâ, figure au combien énigmatique et légendaire du Cachemire.



Kali est, dans l'hindouisme, la déesse de la préservation, de la transformation et de la destruction. C'est une forme terrifiante de Pārvatī représentant le pouvoir destructeur du temps. Son nom dérive du mot kāla, le temps en sanskrit, celui qui détruit toute chose. Celui qui la vénère est libéré de la peur de la destruction. Elle détruit le mal sous toutes ses formes et notamment les branches de l'ignorance (avidyā), comme la jalousie ou la passion.