jeudi 6 septembre 2012

Cultiver la stabilité (4)

Quatrième règle : cultiver la stabilité

« Même si votre situation est difficile, ne soyez pas pressé d'aller ailleurs. Ne suivez pas l'exemple de ceux qui viennent d'atteindre le sommet d'une montagne et s'imaginent trouver mieux à côté. » Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste vietnamien,

Le bénéfice : 
la stabilité, par la répétition consciente des actes et des gestes, est un facteur de progrès spirituel, intellectuel et manuel, et la garantie d'un vrai plaisir de faire, car c'est par la constance que vient la maîtrise. Autre bénéfice de la stabilité par la ritualisation du quotidien : renforcer le sentiment de sécurité intérieure et d'appartenance au groupe —familial, amical ou professionnel. Enfin, la persévérance face aux difficultés est sans doute l'un des meilleurs antidotes à la confusion mentale et à l'insatisfaction chronique, deux maux propres à notre culture du zapping tous azimuts. C'est en effet en persévérant que l'on peut se découvrir de nouvelles ressources et que l'on renforce son estime de soi.

La pratique : 
réintroduire des rites collectifs — repas, rendez-vous, fêtes... — dans son groupe familial ou amical. Ritualiser ses rendez-vous — papiers administratifs, sport, méditation, soins... — à jours et à heures fixes, puis mesurer les progrès obtenus. Lister ces progrès dus à la persévérance, dans tous les domaines. Essayer d'honorer tous les rendez-vous et engagements de la semaine ou du mois, sans les reporter ni se trouver d'excuses. Énumérer, à l'aide d'un ami chargé d'apporter la contradiction, les avantages qu'il y aurait à changer de relation. d'emploi, de lieu de vie, etc.