samedi 20 octobre 2007

Rien que pour des nèfles...


Le néflier ou mespilus germanica est un de mes « arbres » fruitiers préférés. De la famille des rosacées, il est généreux et attend l’hiver, comme l’églantier, pour offrir ses fruits globuleux.
Les nèfles renferment des tanins, des sucres (glucose et fructose), de la pectine, des acides organiques, en particulier malique et tartrique, ainsi que des vitamines B et C.
Très digeste, la nèfle est supportée par les estomacs les plus délicats. Elle est précieuse dans les diarrhées et fortifie aussi les muqueuses intestinales. Les feuilles, astringentes sont utilisées en gargarismes contre les aphtes et les inflammations de la gorge.

Immangeables telles quelles, les nèfles se transforment totalement sous l'effet du froid. Dures, acides et terriblement astringentes une fois mûres, elles subissent une sunnaturation, le « blettissement », qui en modifie profondément la chair. Elles deviennent alors crémeuses, douces et merveilleusement parfumées, avec une subtile saveur vineuse qui fait le plaisir des amateurs. Les nèfles se dégustent telles quelles, en compotes ou en confitures après en avoir retiré les gros noyaux.
On en prépare un « vin de nèfles » très correct en laissant fermenter les fruits écrasés avec de l'eau. Un séjour à l'air le transforme en « vinaigre de nèfles ».
J'espère que je n’ai pas écrit cela pour des nèfles… en tout cas, ne confondez pas avec le bibacier (voir commentaire)...

2 commentaires:

Acouphene a dit…

Autre espèce : il ne faut pas confondre ces fruits avec les « nèfles du Japon », issues d'un arbuste extrême-oriental de la même famille que le néflier, cultivé dans la région méditerranéenne, le bibacier (Enobottya japonicu). Jaune orangé, ces fausses nèfles à la pulpe juteuse ressemblent à des abricots et se consomment fraîches.
A Saint Laurent du Pape, il y a un bibacier et j'avais demandé à Roger ce que c'était. Il m'avait répondu : "ce sont des nèfles". Faux, moi j'ai les vrais nèfles...
:-)) mais c'était bien bon !

fishfish a dit…

oui si tu y arrives, je te paye des néfles