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lundi 21 mars 2016

Sagesse pour le XXIe siècle de Douglas Harding (chez Accarias L'Originel)

La lecture de ce livre m'a à chaque fois renvoyé à "ce" qui regarde... Et c'est vraiment précieux. Voici le commentaire de Sabine à propos de cet ouvrage :


Ce livre est un ouvrage exceptionnel, digne d’être placé entre toutes les mains. Pour qui a eu le privilège de rencontrer Douglas Harding, décédé en 2007 à l’âge de 98 ans, ce livre confirmera l’immense utilité de ce qu’on ne peut pas vraiment appeler un enseignement, tant la méthode « Harding » est singulière. 

Comment ne pas souscrire à cette phrase de José Le Roy, qui, pour la France, assure la continuité de cette expérience à vivre ? « Il est certain en tout cas que notre vie personnelle peut en être bouleversée dans des proportions incroyables, comme cela fut le cas pour ma propre vie et celles de milliers de personnes à travers le monde. » 

Où que l’on ouvre cet ouvrage, grâce à la conception alphabétique de sa présentation, on ne peut qu’être interpellé au plus vif de sa propre pratique spirituelle : chaque paragraphe est une vague d’expérience à réaliser. Il ne s’agit pas de pratiques compliquées ou ascétiques, bien au contraire : Douglas Harding nous invite à l’expérience directe et immédiatement accessible de l’éveil. Un éveil qui est déjà présent, et dont il s’agit seulement de prendre conscience par un retour à une vision réelle. La vision du petit enfant qui ignorait l’existence du miroir…

C’est pourquoi le miroir dans lequel nous nous regardons chaque matin peut devenir pour nous un maître spirituel d’une redoutable efficacité :  « L’un des plus grands détecteurs de vérité qui me montrent que Dieu est plus proche de moi que Douglas, c’est le miroir. Il écarte l’obstacle Douglas qui barre le passage à Dieu. » (Article « Miroir », p. 67.) Revenir à la véritable vision de soi et du monde, c’est retourner vers soi-même en contemplant la vacuité qui remplace notre visage, lorsque nous regardons réellement ce que nous sommes à zéro centimètres de nous-mêmes. C’est un « demi-tour de 180° », au sens propre ! (Article « Mort et résurrection », p. 69.) Douglas Harding ne nous demande pas de penser, de réfléchir ou d’imaginer, mais au contraire d’expérimenter la vision – à l’aide des yeux, ni plus ni moins. Et de la renouveler, aussi souvent que possible. Cette expérience est toujours possible, car elle se passe toujours en ce lieu que nous ne pouvons jamais manquer : ici, là où nous nous trouvons, tout simplement.

Cette méthode est tellement éloignée de tous les discours spirituels que nous connaissons que nous avons peine à croire que ce soit si simple. Et pourtant, cette vision-là, totalement naturelle, imprégnée d’évidence, au sens physique du terme, rejoint tous ces discours : le but – s’éveiller ou se libérer de tous ses conditionnements – est le même ; seule la méthode diffère, elle qui passe par le chemin le court, le plus direct et le plus radical qui soit, celui de la vision oculaire : « Jamais, jamais, on ne regarde ici en vain. » (Article « Voir », p. 116.)

Il faut le dire et le redire : jamais, jamais, on ne lit Douglas Harding en vain !


Sabine Dewulf



                         

dimanche 28 avril 2019

Rencontre entre Yvan amar et Douglas Harding


Voici une conférence audio donnée par Douglas Harding et présentée par Yvan Amar. L'atelier a eu lieu à Gordes chez Yvan Amar en octobre 1993. Yvan et Douglas s'aimaient beaucoup, et dans la présentation que fait Yvan on sent toute l'admiration qu'il a pour l'enseignement de Douglas Harding. La traduction est assurée par Catherine Harding...

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(source : blog de José Le Roy)

mardi 16 juillet 2013

La carte de Douglas Harding avec Pascal Tellier (2)

Maintenant, au risque de faire hurler certains orthodoxes de l'hindouisme, et d'autres personnes peut-être, voici une recomposition de la carte proposée par Douglas HARDING et celle des Koshas. A vous de vérifier par vous-mêmes, sous votre propre autorité, sans référence à la mémoire ni à l'imagination, si cette Carte recomposée décrit bien la réalité qui vous entoure, que vous êtes, et qui, en définitive, est en Vous. 


Le JE SUIS de la carte de Douglas correspond à S.C.A.M.K. de la carte des Koshas. Ici et Maintenant, il est le support de la création, du temps et de l'espace, ou plus exactement des temps et des espaces, en étant imprégné de Divin. Dans la carte recomposée, les cercles concentriques entre le point JE SUIS et les jambes de la personne assise correspondent aux plans, aux "centres", de la "tête", du "cœur", de la vitalité de l'homme. Tout ce qui est photographiable dans l'homme et hors du corps physique de l'homme, des particules aux galaxies, se trouve à côté des jambes de la personne assise. Derrière le point JE SUIS et les bras en croix sont "représentés" le SOI, DIEU, la Nature de BOUDDHA.

Les exercices proposés par Douglas sont une science de la 1ère Personne. Ils permettent à ceux qui les pratiquent d'accéder Ici et Maintenant à la Vision, à la Réalisation, la découverte de Je Suis, c'est à dire de S.C.A.M.K. 


Les consignes données par Douglas lors des exercices comportent trois présupposés :

1- Les participants sont des êtres vivants. On n'a jamais vu une pierre ou un cadavre pratiquer ces exercices. Les participants sont dotés d'une santé (P.M.K.) en bon état.
2- Les participants sont intéressés par les exercices, sinon ils ne seraient pas venus à l'atelier ou au stage. Ils sont dotés d'affects (M.M.K.) qui s'investissent dans l'enseignement de Douglas.
3- Les participants sont suffisamment intelligents pour comprendre les consignes, la façon de procéder durant les exercices. Ils sont dotés d'une faculté de penser (V.M.K.) qui apporte son concours.


Il peut y avoir des sensations venant du corps durant les exercices, des émotions, ou des pensées parasites mais la consigne de base est de ne pas s'attacher à ces manifestations, de ne pas s'y arrêter, de ne pas s'y laisser emprisonner. Il s'agit de VOIR ce qu'il y a à VOIR au-delà ou avant les sensations physiques, les émotions, et les pensées.


A la question : "Y a-t-il quoi que ce soit qui puisse s'opposer à ce que le visage de mon ami soit accueilli ici ? ", la réponse est "non". Plus exactement, non il n'y a rien qui puisse s'opposer à l'accueil du visage de mon ami, comme pour tous les objets du monde sans exception, mais oui il y a parfois, pour ne pas dire souvent ou presque toujours, quelque chose qui essaie de s'opposer aux faits, un écran, un barrage mental, fait de refus, de peurs, de désirs, d'interprétations psycho-mentales, qui croit qu'une opposition est possible, qu'on peut empêcher cet accueil.


La consigne de ne pas faire référence à la mémoire, ni à l'imagination, neutralise l'obstruction mentale ordinaire, du moins la tentative d'obstruction habituelle. La consigne propose cette neutralisation, permettant ainsi à la conscience de revenir à sa source, de sortir des limites fixées arbitrairement par des croyances, des idées toutes faites, des opinions non fondées ou non vérifiées...


L'étude de ces cartes montre donc une parenté entre l'Enseignement de Douglas Harding et l'Enseignement multiséculaire des Upanishads...

Pascal Tellier

jeudi 28 septembre 2017

Rencontre pour un hommage à Douglas Harding





Les 18 et 19 novembre, un week-end de célébration de Douglas Harding sera organisé à Paris, à l'occasion des 10 ans de son décès. 




Beaucoup d'amis seront là : Catherine Harding, Richard Lang, Alain Bayod, José Le Roy et bien d'autres du monde entier (France, Angleterre, Belgique, Japon...)

Venez nombreux

Conférences, ateliers, livres, films, témoignages... Cet événement est ouvert à tous et sera l'occasion de partager le trésor de notre vraie nature. En français et en anglais

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samedi 18 novembre 2017


«Nous ne sommes pas ce petit moi limité auquel la plupart du temps nous nous identifions.
Nous sommes Espace Infini.

Il nous faut retourner notre regard vers nous-même et voir à partir de quoi nous regardons.

Il s'agit de remonter à ce point où nous disparaissons en tant qu'ego (apparence) pour renaître à notre véritable Moi, ou véritable nature, notre visage originel. 

Ce vrai visage, cette clarté, c'est le visage de l'UN.
Celui que nous sommes vraiment vraiment vraiment.
Ce visage est absolument immaculé, immortel.
Il est impersonnel.
Il ne porte aucune étiquette.

La vocation de cette quête est d'englober à la fois la nature et l'immensité de l'univers, par l'immensité de l'esprit et du coeur.»

Douglas Harding

"L'immensité intérieure".

aux éditions Originel-Jean-Louis Accarias

douglas-catherine
Douglas Harding et Catherine en Israel, pour un atelier

Venez nombreux à la célébration de Douglas Harding à Paris les 18 et 19 novembre
avec des amis du monde entier (Canada, Angleterre, Japon, Suisse, Hollande...)
source: blog de José Le Roy

mercredi 27 février 2013

Ce que je suis...livre de Philippe Fabri


Philippe fabri vient de sortir un livre sur les exercices de Douglas Harding

"Ce que je suis, les autres ne le voient pas". Ed. Altess (280P - format 21 X21 cm).
Il ne sera disponible en librairie qu'à partir du 25 avril, mais d'ores et déjà vous pouvez le commander directement auprès de l'auteur.

"Ce livre est le fruit d'un long travail personnel commencé en 98. J'ai revisité toutes les expériences que Douglas Harding avait mises au point pour voir notre véritable nature. J'en ai tiré ma propre quintessence et je l'ai transcrite en mots. C'est cela que j'ai eu envie de partager. J'ai sélectionné ce que j'ai considéré comme les 40 principales expériences basées aussi bien sur la vision que la pensée, le toucher, le goût ou l'audition.
J'ai illustré ce livre de près de 200 photos permettant de voir la différence entre "ce que les autres voient de moi" et "ce que moi je vois" pour que le lecteur réalise à quel point nous ne voyons pas le monde, mais nous pensons le monde, nous nous faisons une image mentale du monde, nous nous faisons une image mentale de nous même. Revenir à l'expérience de ce que je vois permet de toucher ce que je suis.

Alain Bayod qui enseigne à Hauteville dans le centre d'Arnaud Desjardins a rencontré pour la première fois Douglas Harding le même jour que moi à Ardenne. J'ai pour lui une profonde reconnaissance car il m'a permis de valoriser les expériences de Douglas. Il m'a fait l'honneur d'écrire la préface du livre.
Comme un clin d'oeil, le livre est édité au même format (21 X 21 cm) que l'était la revue "Vivre Sans tête" que j'ai éditée pendant un certain nombre d'années.
Avec toute mon amitié.
Philippe "
BON DE COMMANDE
« Ce que je suis, les autres ne le voient pas »

NOM……………………………………………………………………………………
 PRENOM………………………………………………………………………………
 ADRESSE……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………………….......
 …………………………………………………………………………………………...
 Je souhaite commander le livre « Ce que je suis, les autres ne le voient pas »
 Merci de bien vouloir me l’envoyer à l’adresse ci-dessus et je joins un chèque de 25€.
  • Je joins un chèque de 20€ et je viendrai chercher le livre à La Courançais à Saint Maxire. Veillez à téléphoner à Martine (Tél. 06 07 23 39 72) pour être sûr de trouver quelqu’un à la maison.
Les chèques sont à libeller au nom de l’Association « Le Chemin du Bonheur »
 Le bon de commande est à envoyer à
Philippe FABRI
La Courançais
79410 SAINT MAXIRE

lundi 17 novembre 2014

Présence de Douglas Harding à Ardenne


Douglas Harding et l'histoire de sa vie :
Les faits sont favorables...

"Etre un avec le monde comme j'avais essayé en vain de l'être pendant tant d'années, consiste simplement à n'être rien. Aimer, c'est disparaître en faveur d'une autre personne. 
C'était vraiment une bombe puissante et dangereuse. 
Plus rien ne reste, ici, pour refuser le monde."
Alain Bayod 
(après une rencontre avec Douglas Harding)




mardi 13 janvier 2009

Un témoignage d'une amie de Douglas Harding

Ouvrez les bras et embrassez l'infini...L'expérience que nous proposait souvent Douglas Harding nous est rapportée, ici et maintenant, par une de ses amies :

Voir tous les articles sur Douglas Harding

dimanche 12 avril 2020

La résurrection du Christ selon Douglas Harding


La résurrection signifie le passage de la mort à la vie nouvelle.
Ce passage (cette Paques) s'opère quand je meurs à moi-même en tant qu'individu limité et que je me reconnais en tant qu'Être, au-delà de la naissance et de la mort, au-delà du temps et de l'espace. Je meurs à mon petit moi et je renais à ce que je suis réellement.
Cette résurrection a lieu dans le maintenant éternel, dans la Présence même de la conscience, ici au coeur de la conscience intime de ma subjectivité.
Si je me retourne en moi-même vers ce qui semble un vide, si je descends dans le fond de mon propre néant, si je me dépouille de toutes les images de moi-même et de toutes les croyances, je découvre, par delà le connu, une nouvelle dimension de la Vie et de moi-même, à côté de laquelle l'ancienne vie est comme la mort.
Douglas Harding a dessiné un dessin à partir de la manière dont Jésus s'est vu lui-même en première personne sur la croix.
Si nous écartons les bras nous découvrons que nous sommes cette même conscience ouverte.

"Ici, nous avons une idée de la manière dont Jésus s’est vu lui-même sur la Croix, à l’envers et faisant face à toute la création. Une esquisse de ce qu’il était en tant que Première Personne le jour où il est arrivé au Bout du Monde et au Fond de l’Enfer dans tous les sens du terme, le jour où il est descendu jusqu’au fin fond de la cave du grand univers de son Père.
Je soutiens que, de fait, le même schéma est valable pour Jésus-Christ en tant que Première Personne sur la Croix et pour moi en tant que Première Personne à chaque instant. Et je m’empresse d’ajouter : pour tous les êtres humains. Aucun d’entre eux – ni le plus mauvais, ni le plus stupide, ni le moins chrétien – n’est différent selon sa propre expérience de lui-même. Évidemment ! Comment pourrait-il en être autrement ?
Veuillez regarder le dessin. Ces petites troisièmes personnes debout, pourvues d’une tête, d’épaules étroites et de petits bras, sont toutes nées et vont toutes mourir. Cette grande Première Personne qui est à l’envers, sans tête, avec de larges épaules et des bras immenses n’est jamais née et ne mourra jamais. Il est le Christ Éternel, né du Père avant le monde, réellement Dieu, Lumière des Lumières, et pourtant il renaît toujours, dans toutes les créatures, en tant que Christ crucifié."
Douglas Harding, Le procès de l'homme qui disait qu'il était Dieu



Ramana Maharshi interprétait de manière très proche ainsi la résurrection. Elle a lieu ici et maintenant.

"Question : Quel est le sens de la crucifixion?
 Ramana: Le corps est la croix. Jésus , le fils de l'homme, est l'ego ou l'idée"je-suis-le-corps". Quand le fils de l'homme est crucifié sur la croix, l'égo meurt, et ce qui survit est l'Être absolu. C'est la résurrection du Soi glorieux, du Christ - le Fils de Dieu."
Ramana Maharshi, Paroles essentielles, Almora.


par José Le Roy

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lundi 4 février 2008

Jules Supervielle ou le retour d'humanité

De retour du colloque sur Jules Supervielle, Prince des poètes, à Oloron-Sainte-Marie, dans lequel Sabine (dont je suis le mari) n'a pas pu s'empêcher de citer Douglas Harding, après avoir dîné avec un grand baryton, Robert Massard, j'étais plutôt en train (TGV) d'accueillir le paysage en moi. S'est alors levé, dans le compartiment, un homme aux cheveux blancs et longs. Il m'a dit "Vous allez bien ?" J'ai répondu oui, puis il m'a fait "gasho". Quand il montait l'escalier roulant, à Roissy, je l'ai fixé à travers la vitre du wagon, l'ai regardé et lui ai renvoyé Gasho. Un sourire mutuel et je dirais la première fois que je ressens l'autre, l'ami inconnu comme aurait dit Supervielle, aussi proche de mon être.


FAIRE PLACE

Disparais un instant, fais place au paysage,
Le jardin sera beau comme avant le déluge,
Sans hommes, le cactus redevient végétal,
Et tu n'as rien à voir aux racines qui cherchent
Ce qui échappera, même les yeux fermés.
Laisse l'herbe pousser en dehors de ton songe
Et puis tu reviendras voir ce qui s'est passé.

Jules Supervielle (dans les "Amis Inconnus")


"Un jour, je me trouvai par hasard dans l’Himalaya et je regardais le ciel. J’abaissai ensuite mon regard vers les montagnes, et puis vers les vallées plus proches et je vis de l’herbe. Plus près encore, je vis les pieds de Douglas et le ventre de Douglas. Et je vis que je m’arrêtais ici et qu’au-dessus de ma poitrine, il y avait l’Everest. Je m’arrêtais ici en tant que Douglas et j’étais remplacé par le paysage. J’ai simplement remarqué que je n’avais pas de tête. Fou, n’est-ce pas ? Enfin, ce n’est pas tout à fait exact, je devrais dire que je n’avais pas de tête Ici. J’en avais une, bien sûr, mais je la gardais à un mètre de moi, dans le miroir de la salle de bains. Ici, je n’avais pas de tête : à la place de ma tête j’avais le Kitchunjunga et l’Everest.
Puis j’ai pensé : quelle folie ! Bon sang, Douglas, qu’est-ce que tu t’imaginais avant d’avoir vu cela ? …que tu étais coincé dans un magma sombre, humide, collant à l’intérieur d’une boule de viande de quelques centimètres de diamètre ? Le croyais-tu vraiment ? Allons donc, Douglas, tu n’as jamais cru ça, n’est-ce pas ? Tu as toujours été grand ouvert pour accueillir le monde. Et bien sûr, c’était évident ! Lorsque j’étais petit, j’étais ainsi, grand ouvert pour accueillir le monde. Puis, quand j’ai grandi, j’ai fait quelque chose de moche, de stupide, de très impoli. Pour devenir membre du club humain, j’ai pris ce petit Douglas dans le miroir, je l’ai élargi, retourné et mis sur mes épaules, ce qui bien sûr est impossible, et je me suis baladé partout comme s’il y avait une boule de viande Ici pour empêcher le monde d’entrer. Si j’avais un ami en face de moi, je disais en silence : « Défense d’entrer ! J’en ai une ! » Mais ce n’est pas vrai, je n’en ai pas. Je ne trouve absolument rien Ici. "

(Douglas Harding, L’Immensité intérieure, éditions Accarias L’Originel, 2002, p.15-16)
extraits du colloque sur Jules Supervielle à Oloron-Sainte-marie, le 2 février 2008

mercredi 19 octobre 2016

Catherine Harding chez José Le Roy pour une rencontre de "Vision sans tête"

Pour tous ceux qui n'ont pas eu la chance de l'entendre et de la voir, voici une partie de son introduction, qui a touché les amis qui étaient présents chez José Le Roy la semaine dernière. 
Merci Catherine !


"Catherine Harding : J’ai reçu ce corps à la naissance, mais il tombe en ruine maintenant. Il faut changer des pièces, comme dans un contrôle technique. En fait, cela m’aide beaucoup, car je n’ai plus aucune identification avec ce corps ; il n’y a plus rien là de ce qui s’appelait Catherine : j’ai été opérée dans les pieds, j’ai des hanches en métal, des épaules en métal, des prothèses dentaires, il n’y a plus rien…Cela se détraque, une chose après l’autre (rires)…alors qu’au centre rien n’a changé, rien. Ce qui regarde le monde ne bouge pas. Dans ce qui regarde en moi, rien ne change. Je suis retournée dans ma ville natale, Strasbourg, que j’ai quittée à sept ans, ce qui remonte à la guerre, je regardais la rivière qui traverse Strasbourg, et j’ai constaté qu’il n’y avait rien de changé dans mon regard ; sept ans…maintenant…c’est pareil. Ce qui regarde en moi, n’a pas changé depuis que je regarde. Je mesure que rien ne change à l’intérieur de moi.

C’est d’ailleurs un problème, parce que parfois je me dis « bon je vais faire ceci ou cela » et boum, je ne peux plus. La carcasse, la bagnole ne suit pas (rires). Cette carcasse arrive bientôt au bout, elle va aller à la casse, et elle n’est plus à l’argus du tout, mais ce n’est que la carcasse…Et plus on vieillit, et plus on s’en aperçoit. Pour moi, le vieillissement quelque part est très intéressant, et c’est un grand enseignement. Ce n’est pas grave, car le bonheur d’être ne change pas, sauf quand on a de grandes souffrances physiques. Mais même là, la Vision Sans Tête ça marche. Ce qui ne va pas dans ce corps c’est cette carcasse, mais moi ça va. Quand on applique cette vision, on est centré, eh bien, la douleur existe, mais elle est dehors, un peu dehors; bien sûr cela dépend de son intensité, mais elle toujours un peu dehors. Cela permet de supporter beaucoup mieux, parce qu’on n’est pas atteint en plein centre.

Et ce que j’apprends aussi en vieillissant, c’est que j’étais quelqu’un de très actif, je faisais beaucoup de choses, et là j’apprends à simplement être, au lieu de faire. Je vois la différence entre faire plein de choses et être, être tout simplement, dans le silence, ; et cela est très intéressant aussi. Faire ou être, faire et être. Il y a la question de Hamlet : « être ou ne pas être telle est la question ? » Un livre de Douglas Harding porte ce titre : Être et ne pas être telle est la réponse. Et en fait c’est vrai. Voilà, c’est pour redire encore une fois : ayez confiance car le retournement de 180° ça marche, pour rentrer chez soi, pour rentrer à la maison, la maison étant ce que nous sommes vraiment, vraiment. C’est souverain quoi qu’il arrive. C’est un accès physique, qui passe par le corps, à ce que nous sommes : l’Être, la Conscience et la Joie, satchidananda. Pour moi, je l’appelle la paix. J’ai eu beaucoup de problèmes récemment, physiques, perte d’être chers, et j’aperçois qu’il suffit que je rentre en moi-même, comme nous allons le faire ce soir, pour retrouver la PAIX, une sérénité, une joie profonde. La joie de l’être est donnée à tout le monde.

Je lis plein de livres et les trois quarts de livres spirituels, parlent de rencontrer un maitre, de tomber un samadhi…etc…tout le monde court après. Pour moi, ce n’est pas cela. C’est une perte de temps. Parce que vous n’avez à aller nulle part, vous y êtes déjà. On y est tout le temps. Il suffit d’en prendre conscience. Cela vous rend libre, vous permet de rester indépendant et de ne pas dépendre d'un gourou quelconque…Pour moi, c’est un grand cadeau. C’est à la portée de tout le monde si on veut bien regarder. Certes de grands maîtres nous l’ont dit aussi, mais je crois que Douglas est le seul qui ait donné cette clef physique, toute simple. On entend cette expression depuis 2000 ans : « Regardez à l’intérieur de vous ». Je me disais « Oui, je comprends, mais comment est-ce que je fais pour regarder à l’intérieur de moi » Pourtant c’est tout simple, grâce à ces exercices que Douglas a inventés.

Il faut beaucoup d’humilité, je crois, pour arriver à cela. Et ça aussi, la vieillesse, les problèmes physiques, nous l’apprennent. Quand on est dans un état vraiment terrible, pire que mal, on dépend de tout le monde, l’orgueil d’être la petite personne…tout tombe. Et l’humilité est essentielle. La petite personne est très précieuse, le véhicule est précieux, mais on s’identifie à cela. Je réalise que Catherine est un nom qu’on m’a collé, ce corps c’est pareil avec ses qualités et ses défauts, on n’est pas responsable de tout cela ; ce n’est pas vraiment nous. Mais ce que nous sommes c’est ce qui est, ce qui regarde. On le voit dans le regard des enfants, cette béance qui n’est qu’accueil. Et c’est cela que nous sommes tout le temps et qu’il faut retrouver. On a été recouvert par plein de conditionnements familiaux, national, etc..

Mais cela, la vision de soi, est une bénédiction : où qu’on soit, quelle que soit la couleur de notre peau, quel que soit l'endroit où nous sommes nés…rien ne nous empêche de faire ce retour et retrouver qui nous sommes vraiment." 

 Catherine Harding





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jeudi 14 août 2008

Visitons l'univers avec Douglas Harding

La voix d'Alain Bayod nous entraîne dans l'univers de Douglas Harding. Grâce à Douglas et à sa vision, plongeons dans l'infini du "Que suis-je ?".

lundi 20 avril 2020

Faire ou ne pas faire




"Lecteur de votre blog, je me permets de vous poser une question
à laquelle je ne trouve pas de réponse satisfaisante :
" Il n’y a rien à faire, juste être. Ne faites rien, soyez. " nous dit Nisargadatta Maharaj.
Franck terreaux nous indique la même chose : " Tout est là , il n'y a rien à faire. "
La tradition Dzogchen indique au contraire qu'il faut retourner notre attention , de même Douglas Harding nous propose de pointer vers notre espace intérieur là où il n'y a personne.
Dilemme que je n'arrive pas résoudre. Retourner l'attention c'est justement
faire quelque chose. Or d'autres auteurs indiquent qu'il n'y a rien à faire, simplement prendre conscience.
Cela n'est-il pas contradictoire ?
En effet si je ne fais rien, alors j'oublie de retourner mon attention, de pointer vers la vacuité. Mais si je retourne mon attention, alors je suis dans le faire...
Je n'arrive pas à résoudre la contradiction. Pouvez vous m'éclairer ?
Merci beaucoup."
José Leroy
Bonjour,
merci de votre question.
Oui il y a là un paradoxe apparent : faire ou ne pas faire, telle est la question!
Mais c'est un paradoxe pour la pensée, pas dans la pratique.
En fait ces enseignements sont pédagogiques : pour certaines personnes qui étaient dans un "faire" hyperactif, entendre le message qu'il n'y a rien à faire pour être est une libération.
Je dirai ceci : au début de la pratique, le geste à prendre c'est de retourner son attention de 180° pour percevoir l'absence d'observateur.
Ou bien fermez les yeux, et voyez que votre Présence silencieuse est pur accueil sans limite.
Ce geste n'est pas un "faire" mais une attention, c'est une prise de conscience. C'est constater que la vision n'a pas besoin d'un regardeur, ni l'écoute de quelqu'un qui entend. Maharaj nous le dit à sa façon : soyez attentif au Je suis (qui est en fait un SUIS sans je).
Ce geste d'attention est autre chose qu'un faire, c'est de l'être, de la présence, de la conscience.
Ensuite, une fois que c'est vu, il suffit de rester avec cela. L'espace au-dessus de vos épaules est évident.
Et si vous l'oubliez à nouveau, retournez à nouveau votre attention, c'est-à-dire voyez que personne ne regarde.
Il n'y a pas à créer la conscience, à produire je ne sais quel éveil; c'est ce que nous sommes !
Les expériences de Douglas Harding nous invite simplement à voir que CE QUI regarde en nous n'est pas l'individu, mais une Présence bien plus vaste, sans limite même.
Et vivez simplement avec cette Présence illuminant votre quotidien."
José Le Roy
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jeudi 1 novembre 2007

Une pensée de coeur pour Catherine Harding

Dans cet extrait vidéo, Douglas Harding propose à Catherine Harding de raconter son expérience (spirituelle). Je vous laisse écouter sa douce voix et ses paroles qui j'espère vous pénétreront.
"Douglas ! Je remercie Dieu de m’avoir accordé le privilège d’être ta femme. Tu as été, tu es et seras toujours mon mari bien aimé. Mon amour pour toi est infini. Tu as quitté ton corps mais Ici, dans mon cœur, nous sommes UN plus que jamais et à jamais."

lundi 7 septembre 2020

Hommage à mon amie Catherine


C'était une personne qui avait la grâce de vous faire voir la vie avec des yeux de lumière. 

Merci Catherine d'avoir sans relâche poursuivi l'oeuvre de Douglas.



Message de José Le Roy

Je sais que vous êtes nombreux ici à avoir connu Catherine Harding et à l'aimer.
Catherine a quitté son corps aujourd'hui, 6 septembre 2020, à 17h, entourée de sa famille aimante.
Elle souffrait depuis quelques mois d'une maladie qui l'a emportée.
Quelques jours avant sa mort, elle me disait que "mourir était intéressant" et qu'elle se laissait couler dans le silence de la Présence.
"Quand je regarde en moi je vois une lumière toujours grande et une présence toujours plus profonde."
Elle fut pour moi une sœur de cœur, une amie. Une des personnes les plus extraordinaires que j'ai rencontrées dans ma vie.

Elle fut la femme de Douglas Harding, sa traductrice, sa complice dans les nombreux stages qu'ils ont donnés sur la planète entière.
Elle fut l'exemple vivant de la lumière de l'amour.
Je joins mes pensées et mon affection à ses enfants et petits enfants.

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"Mon rôle est d'envoyer de l'amour à tous mes amis, aux gens dans l'immeuble, à mes enfants et à tous ceux que je rencontre. L'amour est la seule chose qui compte : voilà ma conclusion à la fin de ma vie"
Catherine Harding


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mardi 2 décembre 2014

mardi 19 février 2008

Douglas Harding chez les amis de Font d'Isiere

Je n'ai connu que les amis de Hauteville à l'ashram d'Arnaud Desjardins, où j'ai posé le pied dans la cour, pour la première fois, en août 2002. C'est avec plaisir que je vois que le cadre à Font d'Isiere était bien agréable, également, pour recevoir un invité comme Douglas Harding.

samedi 29 septembre 2007

Douglas Harding et l'approche de la mort


Lors de son dernier passage en France, en novembre 2005, j'ai été surpris de découvrir cet homme de plus de 96 ans, d'où émergeait une énergie insoupçonnée.
Douglas Harding nous pose, à travers l'extrait (9 min) de cette vidéo, la question : "Où est la mort ?"

Voir l'extrait vidéo

mardi 17 décembre 2013

Hommage de Gilles Farcet à Douglas Harding

« Cette vision instantanée de ma Nature Intemporelle est aisée, il est également vrai qu’elle n’a d’effet sur ma vie que dans la mesure où je m’applique sérieusement à l’entretenir. » 
Douglas Harding

extrait du DVD "La frontière intérieure" de Guillaume Darcq

mardi 10 septembre 2019

Paix... ici.

Interview de Douglas Harding de 1983

"Richard Lang : Est-ce que tu trouves que dans ta propre vie tu as atteint un sentiment de paix profonde à travers cette conscience ?

Douglas Harding : Oui, en effet. Cela ne pourrait pas être plus profond.
Cela ne pourrait pas être plus disponible, et ça ne pourrait pas être plus naturel ou familier pour nous. C’est là depuis toujours, et ça ne peut jamais être accompli, amélioré ou cultivé.
C’est simplement ici pour être contemplé.
Cette paix est notre véritable nature, ce n’est pas quelque chose que nous rencontrons.
C’est là où nous sommes, plus près que quoi que ce soit d’autre. 
Nous ne venons pas à elle, nous venons d’elle. Pour la trouver nous devons nous permettre de revenir à l’endroit que nous n’avons jamais quitté."

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