La lecture de ce livre m'a à chaque fois renvoyé à "ce" qui regarde... Et c'est vraiment précieux. Voici le commentaire de Sabine à propos de cet ouvrage :
Ce livre est un ouvrage exceptionnel, digne d’être placé entre toutes les mains. Pour qui a eu le privilège de rencontrer Douglas Harding, décédé en 2007 à l’âge de 98 ans, ce livre confirmera l’immense utilité de ce qu’on ne peut pas vraiment appeler un enseignement, tant la méthode « Harding » est singulière.
Comment ne pas souscrire à cette phrase de José Le Roy, qui, pour la France, assure la continuité de cette expérience à vivre ? « Il est certain en tout cas que notre vie personnelle peut en être bouleversée dans des proportions incroyables, comme cela fut le cas pour ma propre vie et celles de milliers de personnes à travers le monde. »
Ce livre est un ouvrage exceptionnel, digne d’être placé entre toutes les mains. Pour qui a eu le privilège de rencontrer Douglas Harding, décédé en 2007 à l’âge de 98 ans, ce livre confirmera l’immense utilité de ce qu’on ne peut pas vraiment appeler un enseignement, tant la méthode « Harding » est singulière.
Comment ne pas souscrire à cette phrase de José Le Roy, qui, pour la France, assure la continuité de cette expérience à vivre ? « Il est certain en tout cas que notre vie personnelle peut en être bouleversée dans des proportions incroyables, comme cela fut le cas pour ma propre vie et celles de milliers de personnes à travers le monde. »
Où que l’on ouvre cet ouvrage, grâce à la conception
alphabétique de sa présentation, on ne peut qu’être interpellé au plus vif de sa
propre pratique spirituelle : chaque paragraphe est une vague d’expérience
à réaliser. Il ne s’agit pas de pratiques compliquées ou ascétiques, bien au
contraire : Douglas Harding nous invite à l’expérience directe et
immédiatement accessible de l’éveil. Un éveil qui est déjà présent, et dont il
s’agit seulement de prendre conscience par un retour à une vision réelle. La
vision du petit enfant qui ignorait l’existence du miroir…
C’est pourquoi le miroir dans lequel nous
nous regardons chaque matin peut devenir pour nous un maître spirituel d’une
redoutable efficacité : « L’un des
plus grands détecteurs de vérité qui me montrent que Dieu est plus proche de
moi que Douglas, c’est le miroir. Il écarte l’obstacle Douglas qui barre le
passage à Dieu. » (Article « Miroir », p. 67.) Revenir à la
véritable vision de soi et du monde, c’est retourner vers soi-même en contemplant
la vacuité qui remplace notre visage, lorsque nous regardons réellement ce que nous sommes à zéro
centimètres de nous-mêmes. C’est un « demi-tour de 180° », au sens
propre ! (Article « Mort et résurrection », p. 69.) Douglas
Harding ne nous demande pas de penser, de réfléchir ou d’imaginer, mais au
contraire d’expérimenter la vision – à l’aide des yeux, ni plus ni moins. Et de
la renouveler, aussi souvent que possible. Cette expérience est toujours
possible, car elle se passe toujours en ce lieu que nous ne pouvons jamais manquer :
ici, là où nous nous trouvons, tout simplement.
Cette méthode est tellement éloignée de tous les discours spirituels que nous connaissons que nous avons peine à croire que ce soit si simple. Et pourtant, cette vision-là, totalement naturelle, imprégnée d’évidence, au sens physique du terme, rejoint tous ces discours : le but – s’éveiller ou se libérer de tous ses conditionnements – est le même ; seule la méthode diffère, elle qui passe par le chemin le court, le plus direct et le plus radical qui soit, celui de la vision oculaire : « Jamais, jamais, on ne regarde ici en vain. » (Article « Voir », p. 116.)
Il faut le dire et le redire : jamais,
jamais, on ne lit Douglas Harding en vain !
Sabine Dewulf
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