mercredi 16 octobre 2013

Rencontre programmée avec Denise Desjardins

« Si vous voulez quelque chose, peu importe combien de temps, combien de vies, vous mettrez à l'accomplir. 
L'important est d'essayer, d'essayer encore, jusqu'à ce que vous atteigniez votre but. » 
Denise Desjardins

L’association « Avec Vous » accueillera une nouvelle fois Denise Desjardins :
Le samedi 16 novembre 2013, de 15h à 19h (accueil à partir de 14h30)
Au Studio Atlas, 11 rue de l’Atlas 75019 Paris (métro Belleville)
Participation financière : 35 euros — Pas de réservation préalable


Après une courte introduction, Denise répondra à vos questions, dans son style chaleureux, direct et intuitif. Faisant preuve d’une profonde connaissance de l’être humain et de ses possibilités, elle témoigne ainsi, avec son itinéraire, d’une expérience unique auprès de Swami Prajnanpad qui l’a amenée à pouvoir aider et accompagner tant de personnes.
Son tout nouveau livre, Contre vents et années, édition La Table Ronde viendra juste de sortir.

Venez nombreux, les opportunités se feront de plus en plus rares de la rencontrer ! Faites le savoir autour de vous.
Amicalement, Pascal Caro et Marie-Laure Belleville,


"Ceux qui n'osent pas affronter le monde ne peuvent pas non plus affronter la réalité. "
 Swami Prajnanpad

mardi 15 octobre 2013

La dignité avec Chantal Delsol



La dignité ne peut être inaliénable que si elle est sans définition. Toute définition crée des conditions. Et nous ne voulons pas que la dignité soit conditionnelle ni conditionnée.

La dignité sans définition émane d’un mystère. L’être humain est digne parce que mystérieux. Ce qui signifie qu’il n’épuise jamais ses caractéristiques, qu’il ne peut pas être contourné par une science. Si l’on pense que la science suffit à dire l’humain, alors l’humain ne sera pas respecté. C’est là l’incohérence de la modernité tardive : nous réduisons la pensée à des neurones, le corps à de la chimie, mais nous voulons une dignité inaliénable : et les deux sont incompatibles. Il faut une spiritualité pour que la dignité s’établisse sans condition (ce qui ne veut pas dire qu’elle sera toujours respectée ! mais au moins on saura qu’il faut la respecter, et l’on se repentira de ne l’avoir pas fait).

Une culture de l’immanence peut respecter les sentiments de l’individu, ses traditions, ses croyances, mais ne peut pas le respecter en tant que tel inconditionnellement, car il lui apparaît sans mystère. Et c’est le mystère qui fait l’inconditionnel : cette part de nuit suscite la crainte de toucher à quelque chose comme du divin. Seule la part de nuit peut être sacrée au sens de l’intouchable. Les neurones ni la viande ne sont sacrés. Voilà notre paradoxe : lorsque nous disons « plus jamais ça ! », c’est du religieux que nous appelons – mais en même temps nous récusons le religieux.

Ce dont nous avons besoin, c’est de nous mettre en accord avec nous-mêmes. 

Chantal Delsol


lundi 14 octobre 2013

Faire partie des semeurs d'espoirs avec Pierre rabhi

Produire et consommer localement s’impose comme une nécessité absolue pour la sécurité des populations à l’égard de leurs besoins élémentaires et légitimes. Sans se fermer aux échanges complémentaires, les territoires deviendraient alors des berceaux autonomes valorisant et soignant leurs ressources locales. Agriculture à taille humaine, artisanat, petits commerces… devraient être réhabilités afin que le maximum de citoyens puissent redevenir acteurs de l’économie.

dimanche 13 octobre 2013

L'adhésion au chemin quotidien avec Alexandre jollien


Il faut se méfier des buts trop bien dessinés. Grâce à l’expérience de la méditation zen et grâce notamment à la lecture de certains mystiques chrétiens, je commence à comprendre qu’il s’agit plutôt de vivre sans « pourquoi ». On peut s’interroger à l’infini sur les raisons qui ont fait que nous sommes comme cela. 

Cependant, rien n’est plus beau que l’adhésion totale au quotidien. Aussi, je dirais que le but du chemin n’est pas la fin du chemin, mais de cheminer, de se mettre en route chaque jour, de s’ouvrir à ce qui aliène. Evidemment, nous sommes toujours, dans une certaine mesure, dépendants d’un but et il est clair que je m’abonne régulièrement à la méditation en vue de moins souffrir des passions tristes. 

Cependant, je ne suis pas dépendant de ce but, il ne conditionne pas la qualité du présent. Pour faire simple, je dirais, en paraphrasant Erasme, que le but de la vie spirituelle est de devenir pleinement humain. On comprend dès lors qu’il s’agit d’un chemin sans fin. 

 Alexandre Jollien
 Revue Reflets


samedi 12 octobre 2013

Quelques pas avec Anne-Dauphine Julliand (2)

Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut ajouter de jours à la vie.

De nouveau... en compagnie d'Anne-Dauphine Julliand qui nous montre comment être le capitaine de notre existence en toute circonstance.
2ème partie : 2 fois 10 min.





"La vie de Thaïs m'a libérée de la peur de la vie."

"Je ne veux pas que l'instant d'avant ou l'instant d'après contamine l'instant."




vendredi 11 octobre 2013

Quelques pas avec Anne-Dauphine Julliand (1)

L'histoire commence sur une plage, quand Anne-Dauphine remarque que sa petite fille marche d'un pas un peu hésitant, son pied pointant vers l'extérieur...

Je vous laisse en compagnie d'Anne-Dauphine que j'ai pu écouter à Bruxelles... Comment trouver le bonheur dans l'adversité ?
1ère partie : 2 fois 10 min.




"J'ai juste essayé d'investir chaque instant."

"J'ai incarné le temps présent, le temps que les enfants adoptent si facilement..."



jeudi 10 octobre 2013

Se sentir aimé... avec Anselm Grün


Même si momentanément tu ne te sens pas aimé et tu n’as personne avec qui tu es relié par l’amour, fais confiance à l’amour qui est en toi. Tu as en toi une aspiration à l’amour, il y a déjà l’amour. Lorsque tu souffres par l’amour, tu sais néanmoins ce qu’est l’amour. Fais donc confiance à l’amour qui est en toi ; peu importe que tu sois momentanément amoureux et aimé par un autre ou pas.
Il y a en toi le don de l’amour.

Fais confiance à cet amour. Laisse-le pénétrer en toi. Ressens-le. Savoure-le. Il rend ta vie plus riche. Et il te confère de nombreuses possibilités de vivre d’une bonne manière. Essaie de vivre effectivement ces possibilités offertes par l’amour. Dès lors ta vie sera véritablement réussie. Tu pourras alors faire avec gratitude l’expérience des dons de l’amour.


(L’hymne à l’amour, p. 23-24)

Je me sens libre quand je me sens aimé. Je ne suis pas alors obligé de me conformer aux attentes d’autrui ; j’ai le droit d’être tel que je suis. Quand je me sens aimé par un autre être, je peux auprès de lui laisser paraître ce que j’éprouve ; je n’ai pas à craindre en permanence ce qu’il va penser de moi. Je me sens accepté tel quel. Si je me sens réellement aimé dans toute ma façon d’être là, je suis libre de la contrainte de toujours devoir réussir, faire mes preuves, correspondre aux critères de la société.
(Petit traité de spiritualité au quotidien)


Anselm Grün



mercredi 9 octobre 2013

"Aimer, la meilleure préparation à la mort."


Du moment que le bonheur, c'est de vivre, on doit le trouver aussi bien dans la douleur que dans le plaisir et parfois jusque dans l'ennui.

C'est parce qu'on imagine simultanément tous les pas qu'on devrait faire qu'on se décourage, alor
s qu'il s'agit de les aligner un à un.

Si je perdais ma bibliothèque, j'aurais toujours le métro et l'autobus. Un billet le matin, un billet le soir et je lirais les visages.

L'inoubliable, c'est la beauté d'un visage souriant et serein.

L'instant n'a de place qu'étroite entre l'espoir et le regret et c'est la place de la vie.

Vivre, c'est naître sans cesse. La mort n'est qu'une ultime naissance, le linceul notre dernier lange.


Marcel Jouhandeau




Christian Bobin s'inspire de Marcel Jouhandeau :
Le petit bagnard du réel (4 min.)




mardi 8 octobre 2013

Le maître intérieur avec Gilles Farcet


"Dernière et magnifique stratégie : attrapez l’enseignite. L’enseignite est un virus bien connu qui frappe un grand pourcentage d’apprentis sur la voie, qu’ils soient nouveaux ou plus anciens. Les personnes les plus exposées à ce virus sont celles qui présentent un terrain socio-professionnel ou/et affectif faible, et ont par conséquent bien des revanches à prendre. La contamination se traduit dans les faits par une irrépressible propension à enseigner, à transmettre avant d’avoir été disciple.[...] Dans les affections plus graves, le sujet s’installe comme thérapeute sans qualification réelle et prétend aider les autres à voir plus clair là où lui-même est aveugle. "

Manuel de l'anti-sagesse : Traité de l'échec sur la voie spirituelle de Gilles Farcet
extraits : p.42


lundi 7 octobre 2013

Donner apporte plus que de recevoir...


Pour commencer la semaine,voici un film publicitaire que je vous partage :




dimanche 6 octobre 2013

Sainte Claire d'Assise et ses oeuvres complètes



...Au Panthéon des docteurs et des grands saints, ces dames se font rares. Alors, quand on redécouvre l'une d'entre elles, et que parait une somme (1000 pages !) de ses écrits inédits, il faut s'en réjouir et faire circuler la nouvelle. Après Hildegarde de Bingen, et bientôt Etty Hillesum, voici Claire d'Assise, la nouvelle star. Avec elle, l'occasion de faire tomber quelques clichés sur la gentille sainte. Ni douce, ni amoureuse transie de François, ni effacée dans son ombre. Mais femme de tête et de décision. Être femme et abbesse au Xllle siècle est déjà une gageure, surtout quand on refuse, comme le fait cette jeune fille noble, de vivre de ses privilèges pour cultiver ses terres et faire confiance à la Providence.  

Cette histoire se passe au Moyen Âge mais n'est pas déconnectée d'aujourd'hui. A l'heure où nous multiplions les assurances-vie et cherchons le risque zéro, Claire nous incite à l'audace et au lâcher-prise, un concept tout à fait moderne. Lâcher son stress, ses inquiétudes pour demain, vivre dans le présent... Presque le programme d'un stage de développement personnel. Qui a dit que le christianisme était dépassé ?

Aux yeux du grand public, Claire incarne encore une sorte de François «en plus petit et en jupons », en tout cas une personne effacée, presque fade. Au mieux, on lui prête une idylle avec le Poverello, dans le rôle d'une amoureuse transie d'admiration. « Mais lorsqu'on lit ses écrits,
on se rend bien compte qu'elle n'a eu qu'un seul homme dans sa vie: le Christ », précise
Jacques Dalarun. François joue assurément un rôle clé dans le style de vie qu'elle souhaite adopter, mais il intervient peu dans le monastère Saint-Damien où réside Claire. Et il décède 27 ans avant elle. 

On découvre Claire se battant pour ne disposer d'aucune rente particulière, en misant tout sur la privilège (de recevoir des rentes). Du coup, la nourriture fait parfois défaut. Plusieurs récits des sœurs racontent comment des paniers de provisions finissent toujours par arriver, comme par miracle. D'autres témoignent aussi de l'attention de Claire pour ses compagnes qui se relève la nuit pour les border. « Dans un monde inquiet pour l'avenir qui survalorise la sécurité, explique frère Nicolas Morin, franciscain, elle montre qu'un autre chemin est possible : vivre dans la confiance en s'en remettant à Dieu. »