mercredi 23 janvier 2019

Un témoignage de Robin Brasseur (1)


J’ai compris il y a peu de temps que j’avais en fait vécu une EMI ! (expérience de mort imminente)
Je savais que j’avais vécu une expérience hors du commun mais sans savoir ce qu’elle était vraiment, d’une intensité que les mots humains ne peuvent vraiment expliquer, pendant des années je suis resté avec tout ça en moi sans vraiment savoir l’exprimer de façon claire, cohérente. J'avais peur aussi d’être pris pour un fou !!
Avec le temps, la patience, l’acceptation et des recherches, j’ai pu comprendre ce que j’avais vécu à l’époque et suis maintenant capable de la mettre en mots.
Après cette expérience, j’avais bien compris que j’étais revenu au monde, dans la matière tel un nouveau-né mais il me manquait un fragment, genre 1% pour être sur que c’était bien une EMI que j’avais vécu. Quasi convaincu à 100%, il me manquait la parole d’un autre être ayant connu cette expérience.
C'est en regardant une vidéo de Frédéric Médina que j’ai vraiment pris conscience que j’avais vécu une EMI !
Mais pour ma part il y a une petite différence avec tous les exemples, les récit écrits par d’autres personnes ayant vécu une telle expérience, expérience que j’appelle en fait une grâce divine, un cadeau inestimable, inouïe car comment connaître la vie, son sens, son but, ces lois ontologiques sans connaître la mort.
Vie et mort sont les 2 faces d’une même pièce et pour comprendre, appréhender ce qu’est la vie dans sa globalité, un passage par la mort est des plus « instructif » si j’ose dire.
Depuis mon enfance, j’étais convaincu qu’un grand secret nous était caché, j’avais la conviction que la vie avait un vrai sens et que n’en voyons qu’une infime partie.
Je suis né, venu au monde en même temps qu’un autre être, mon frère jumeau , jumeau monozygote, univitellin. Très tôt, grâce à lui j’ai découvert qu’existe la télépathie et d’autres choses et de ce fait, j’avais la confirmation que nous étions bien plus qu’un corps fait uniquement de chair, que bien des facultés existent en nous mais dont nous n’avons pas encore découvert tous les potentiels.
Enfant j’ai depuis toujours perçu ce qu’est le Soi, c’est à dire que je pouvais voir, goûter, sentir que tout ce que j’observais, pensais, éprouvais était vu par une présence en moi. Je sentais que « quelque chose » de plus que moi, ( le corps, le mental/intellect), habite ce corps qui n’étaient pas mes pensées, mes émotions mais « quelque chose » qui observait tous ces phénomènes.
Sensations qui m'ont donné à comprendre qu’il y avait, existait une « chose » supérieure à tout ça, une « chose » plus grande, plus immense.
Pour ce qui est de mon expérience, elle est venue lors d’une très grande souffrance, la séparation de mon couple, séparé de celle que j’aimais, la vie n’avait plus aucun sens.
Mon EMI n’a pas été vécue suite a une hospitalisation, un accident de voiture ou autre, non, elle fut vécue chez moi, seul !
Après la séparation, cherchant à comprendre pourquoi nous en étions arrivés là, ma quête de réponse fut d’une très rare intensité.
Cette quête m’a conduit à vivre un nombre assez important de déploiements de kundalini d’une force, puissance m’ayant conduit aux frontières de l’inanition, tellement forte et puissante qu’elle m’ont créé une blessure dans la région du coccyx par le déploiement de cette énergie, venant tant du bas que du haut, ce fut géant, extraordinaire et la fois « douloureux » par tout ce que ces expériences m’ont donné à voir, comprendre, conscientiser.
Au bout de ces expériences j’ai vu que toutes mes intuitions sur la vie, son sens, son fonctionnement étaient justes, que je ne m’étais pas trompé !
J’ai vu le pourquoi de la séparation avec mon ex femme, j’ai compris, vu où avaient été mes « fautes » et les siennes, j’ai vu tout mon fonctionnement psychologique et le sien.
Dans une joie inouïe de découvrir que tout ce que j’avais perçu du monde, de la création était juste et toute la douleur vécue durant cette vie d’avoir essayé de traduire toutes mes intuitions sur ce qu’était la vie, j’ai ardemment désiré mourir, à quoi bon rester, comment pourrais-je jamais traduire tout ce que je venais de vivre mais aussi le sentiment pour moi que le tour de carrousel dans la matière était terminé. Je pouvais partir car tout était vu, enfin, c’est ce que je croyais ! ...
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