Le chant grégorien des oiseaux n'a ni début ni fin... Laissez vous porter par la voix de Christian Bobin :
«Il nous faut devenir adultes pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables.»
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9 commentaires:
beau témoignage d'une grande réceptivité ,d'une magnifique résonnance ,où il n'y a plus d'extérieur et d'intérieur ,
les oiseaux dans leur chant étant le reflet de l'auteur ...
quand il parle de confiance et de bienveillance , c'est de la sienne dont il parle ... et c'est beau !
Mon âme est ravie...! tiens je vais remettre les chants d'oiseaux sur mon blog, merci! (je ne peux écouter ce que tu proposes sous l'image)
Ok, cela marche... Bonne journée, bel oiseau ;))
Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi essayer de comparer l'art crée par l'homme à la beauté de la nature ?
L'art comme imitation de la nature me parait vain.
Elle restera l'étalon de la grandeur de la beauté infinie.
Soit.
Mais l'art n'a-t-il pas autre chose à nous offrir ?
Si la nature est l'ultime beauté, l'art ne peut-il être le regard qu'a l'homme sur cette beauté ?
Avons-nous besoin de ce regard ?
Christian Bobin semble pouvoir s'en passer.
Mais finalement, pour nous, il est ce musicien qui nous parle du chant des oiseaux.
Il les a entendu, vraiment entendu.
Et nous avons besoin de son chant à lui pour essayer à notre tour d'ouvrir comme lui nos oreilles bouchées.
Même si, au final, son chant restera toujours "en dessous" de ceux qu'il imite, tel n'était pas sa finalité.
Bonjour Mr Normal
Souvent un message en deux temps... Je ne suis pas sur que Christian Bobin mettait une finalité dans son propos. Nous sommes nature, il n'y a pas à l'imiter mais à l'écouter.
Je suis troublée...je n'entends plus les mots de Bobin, mais sa voix ; elle me fait l'effet du chant des oiseaux. Merci , j'en avais besoin. Sylvie
Ouvrir nos ailes, Sylvie. Les miennes sont un peu douloureuses actuellement. La structure est vacillante !
Tu as aison , ouvrir les ailes ...Je croyais que les miennes étaient coupées , puis je me suis surprise à voler...à l'aïkido , où j'ai bien fait d'aller ce soir . Pourquoi cette identification régulière à ma plus grande souffrance? Et pourquoi l'identification est-elle si forte ? je ne sais pas . Je te souhaite de t'envoler. Très bonne soirée. Sylvie
les oiseaux remplisssent pleinement leur condition d'oiseaux. Rien n'est laissé de côté. Et l'Homme...?
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