Journaliste et psychothérapeute, Georges-Emmanuel Hourant est parti à la rencontre de dix-sept guides spirituels de notre temps, dont il a réuni les interviews sous le titre "Enquête au coeur de l’être" (Albin Michel). En préambule, il écrit « Ces témoignages paraissent de nature à éclairer les discusssions actuelles autour des religions et des spiritualités, des fanatismes et des sectes, ainsi que les justes questions que l’on se pose sur le besoin de sacré, la quête de sagesse et d’au-delà ».
J'ai lu un texte attrayant de cet auteur dont voici un extrait :
...Autour du cercle symbolisant la vie spirituelle règne une forêt, qui représente notre état ordinaire de conscience et dans laquelle nous sommes plus ou moins égarés. Dans cette forêt, nous nous trouvons, du point de vue de la spiritualité, en " situation d’exil ", selon les termes employés par Annick de Souzenelle, ou encore dans l’état de rêve ou d’illusion. Nous vivons alors dans notre monde, or " mon monde n’est pas le monde, comme le rappelle Lee Lozowick ; et mon monde, c’est le monde de l’ego. L’illusion, dans laquelle nous demeurons parce que nous sommes identifiés à notre petit ego, est si forte que nous en sommes venus à croire que rien n’existe en dehors de cette forêt, ou alors que nous ne pourrons jamais en sortir.
Etre en exil, " c’est être coupés de notre intériorité " (Annick de Souzenelle) ; " le mur de l’ego, dit encore Andrew Cohen, nous isole de notre soi profond, des autres et de l’univers. " Nous sommes prisonniers d’une erreur fondamentale qui consiste à nous croire séparés de Dieu (Arnaud Desjardins), et " nous ne voyons pas la nécessité d’établir une relation avec Lui, ajoute Amma. Dieu est inscrit en dernier sur la liste de nos priorités. " Car seul compte l’ego.[...]
Pour obtenir le texte en entier. Bonne lecture !
J'ai lu un texte attrayant de cet auteur dont voici un extrait :
...Autour du cercle symbolisant la vie spirituelle règne une forêt, qui représente notre état ordinaire de conscience et dans laquelle nous sommes plus ou moins égarés. Dans cette forêt, nous nous trouvons, du point de vue de la spiritualité, en " situation d’exil ", selon les termes employés par Annick de Souzenelle, ou encore dans l’état de rêve ou d’illusion. Nous vivons alors dans notre monde, or " mon monde n’est pas le monde, comme le rappelle Lee Lozowick ; et mon monde, c’est le monde de l’ego. L’illusion, dans laquelle nous demeurons parce que nous sommes identifiés à notre petit ego, est si forte que nous en sommes venus à croire que rien n’existe en dehors de cette forêt, ou alors que nous ne pourrons jamais en sortir.
Etre en exil, " c’est être coupés de notre intériorité " (Annick de Souzenelle) ; " le mur de l’ego, dit encore Andrew Cohen, nous isole de notre soi profond, des autres et de l’univers. " Nous sommes prisonniers d’une erreur fondamentale qui consiste à nous croire séparés de Dieu (Arnaud Desjardins), et " nous ne voyons pas la nécessité d’établir une relation avec Lui, ajoute Amma. Dieu est inscrit en dernier sur la liste de nos priorités. " Car seul compte l’ego.[...]
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