vendredi 10 octobre 2008

Un hommage à Jacques Brel

Viscéralement vibrant, je ne peux oublier ces chansons pour assumer nos rêves :

9 commentaires:

Catherine Bondy:Psycho-Praticienne et Peintre. a dit…

toujours époustoufflant de vie ,
de passion , d'émotion , exprimant ses souffrances , nos souffrances d'être humain ... mais aussi toute notre beauté dans cette humanité ...merci éric de nous le rappeller , et bonne journée.

martine a dit…

Merci Eric de nous partager cela ; j'espérais hier dans la journée qu'un bloggeur parle de lui, tant sa vie, ses témoignages, ses chansons, ses rêves, ont touché le coeur de ceux qui ont été sensible à son personnage et à son vécu.
Sa compagne parle de sa mort dans qq ouvrages qu'elle a écrit en disant bien sereinement que la mort dont elle parle n'est pas celle qui laisse un vide, un chagrin insurmontable, mais au contraire, elle est un réveil dans un monde plus substantiel qu'il n'y parait...
L'oeuvre de Jacques Brel se poursuit par celle qui fut l'amour vrai de sa vie, Maddly Bamy. Je vous recommande ces lectures de survie de l'âme, ou de vie après la mort.
"Dites, si c'était vrai .... ?" Jacques Brel

"ne dites pas qu'ils sont perdus ceux dont vous pleurez la fuite, ils sont partis à la poursuite d'aniens rêves interrompus..."
Jeanne Laval

Merci Eric et bonne journée à vous tous.

monsieurnormal a dit…

Oui, un des plus grands.
Un des plus grands prisonniers.
Viscéralement soumis au joug des ses crispations psychologiques.
Enchaîné à ses désirs de liberté, d'amour, de rassasiement des sens.
Prêt à renier son humanité pour vivre de son esclavage :
"Laisse moi devenir l'ombre de ton ombre, l'ombre de ton chien."
Et pourtant, le talent, la technique, l'implication, la poésie, la musique, l'émotion est bien là, à chaque écoute.
...
Il a même appris à voler.
Pour se rapprocher du ciel.
Comme si une carcasse de fer pouvait nous libérer, nous montrer la réalité du... mais de quoi ?
Mais on le sait maintenant qu'il suffit de savoir observer.
Que tout est contenu dans un seul grain de sable.
Pas besoin de fusées, de cathédrales, d'immense Jacques aux orchestrations lyriques.
Bon, d'accord, un dernier morceau pour la route.
C'est tellement bon !
:)

Acouphene a dit…

Oui le paradoxe de la vie, verticalité et obligation d'humanité !

martine a dit…

Je ne pense pas que ce soit un paradoxe, mais plutôt un beau parallèle à mettre en pratique au quotidien, dans la verticalité certes, mais aussi dans l'exigence tracée par ce chemin, vis à vis de l'humanité dans laquelle nous avons une part de responsabilités...

« C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble. »
Montaigne

Pensées fraternelles Eric et doux week end à vous tous.

Acouphene a dit…

Bonjour Martine,
Le paradoxe n'est pas une contradiction, il permet de relier ce que tu exprimes, verticalité et horizontalité, comme on relie pour la lumière, l'onde et la matière. Deux caractéristiques qui servent à percevoir "l'unicité" de l'instant. Bises

martine a dit…

Coucou Eric,
Nous sommes bien d'accord, en totale reliance.
Bisous.

monsieurnormal a dit…

J'ai un peu de mal à faire ma croix avec mes parallèles !

Et l'obligation d'humanité...

Merci en tout cas d'avoir rebondi sur mon intervention, même si je n'ai pas tout compris, je me suis senti écouté.

Dominique a dit…

J'ai recouvert Brel il y a 2, 3 ans après avoir cessé de l'écouter pendant un certain temps. J'ai été époustouflé de la force que ses chansons ont gardée. Cela n'a pas pris une ride contrairement à Brassens qui me semble avoir vieilli un peu. Depuis, il ne quitte plus mon MP3.