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vendredi 8 novembre 2019
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jeudi 25 avril 2019
Un lieu spirituel... avec Bernard Pivot
Que représente pour vous Notre-Dame de Paris ?
Quand j’étais étudiant et que ma famille et mes proches venaient me voir à Paris, je me transformais en guide de Notre-Dame. Il n’était pas envisageable de ne pas y aller. Notre-Dame est beaucoup plus que du patrimoine : on devrait l’appeler « matrimoine » ! Ce trésor inestimable est une œuvre essentielle de notre histoire et de la foi. On ne peut comparer Notre-Dame à rien d’autre ! Cette cathédrale ne relève pas seulement du patrimoine architectural et matrimoine religieux, elle est un lieu de culture contenant des chefs d’œuvre et réunissant tous les arts : la musique, la peinture, la sculpture… Elle est aussi le lieu où de grands hommes se sont convertis, comme Paul Claudel, lors des vêpres de Noël en 1886, à côté de la statue de la Vierge du Pilier. J’ajouterai également que j’ai toujours été amusé par le fait que toutes les distances des routes partant de Paris sont calculées en fonction de Notre-Dame : si vous êtes à Fontainebleau et que vous voyez sur un panneau indiquant Paris à 70 km, cela veut dire que vous êtes à 70 km du parvis ! La Vierge Marie est donc la borne finale ; la cathédrale, le centre spirituel et culturel, mais aussi géographique. C’est d’ailleurs assez curieux pour un pays laïque : on aurait pu désigner le Panthéon ou la Tour Eiffel comme repères kilométriques, mais non, c’est Notre-Dame qui est la référence...
Source : la vie
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mercredi 16 mars 2016
mercredi 24 décembre 2014
Un rêve de Cathédrale avec Philippe Mac Leod
Il n’est sans doute qu’une seule discipline à cultiver : la transparence. Transparence de la chair, transparence du visible, comme si chaque chose, chaque être portait en lui son propre horizon. L’infini n’a pas besoin de grands espaces pour se manifester. L’invisible est ce qu’on n’a pas besoin de voir, puisqu’il est d’abord nous-mêmes.
Il n’est qu’une seule force ici-bas : le silence de la prière, comme un reflux du monde, jusqu’au plus profond de moi-même, pour mieux le redéployer. L’esprit ne sera jamais que le sentiment de la vie parvenu à un tel degré de pureté que nous devenons lumière pour ceux qui nous approchent. La vie un moment rendue au silence, les yeux se rouvrant pour laisser passer le nom de Dieu, qui ne se prononce pas, mais se murmure d’une lueur.
Tout est intérieur, au visible, je ne dois que la réalité d’une foi se risquant dans des gestes, cette voix qui porte des mots toujours anciens et toujours nouveaux par la vie que je leur transmets, la porte entrouverte de mon visage, les chuchotements qui s’en échappent parfois, mais ce que je suis, je ne le dois qu’à la vie cachée en Dieu.
La solitude la mieux pourvue ne porterait aucun fruit si elle ne pouvait absorber le visage étranger, si elle ne savait se laisser dissoudre à son tour par l’image imparfaite d’une unité toujours à venir, souffrante mais en travail, avec ces bonheurs parfois d’entendre à côté de soi un cœur battre dans la même clarté intérieure, comme l’or tapissant le fond des peintures anciennes, loin derrière les figures muettes, ciel de lumière qui nous porte un instant, pour un chant, ou pour un regard aux mystérieuses perspectives.
Il nous faudrait achever le rêve des bâtisseurs de cathédrales : ajourer les murs en sorte que l’édifice tout entier ne soit plus qu’un grand vitrail, composé de la multitude de nos visages, laissant transparaître une lumière inoubliable. On me reprochera un manque de réalisme, quand plus loin on se bat, quand des hommes crient de faim, quand si près d’ici l’injustice œuvre à visage découvert. Je creuse des chemins à mains nues, dans une chair qui est aussi la leur, en sabrant dans l’épaisseur coriace, jusqu’à la lumière encore lointaine. Il ne s’agit pas d’une fuite vers des havres de paix, loin du tumulte ou de la fureur, mais d’un combat plus âpre et plus silencieux, sans bannières ni banderoles, en chacun de nous la lente naissance d’une humanité nouvelle qui ne peut croître qu’en regardant toujours plus haut.
La pierre est dure, la veine revêche. Qui, aujourd’hui, veut être encore le Christ, une ride à son front, une plaie de son côté ? Lui consacrer l’offrande d’une vie, jusqu’en ses moindres replis, ses plus petits instants, pour qu’elle devienne à son tour sacrement, signe visible de sa présence invisible. Je ne saurais témoigner que de son œuvre en moi, afin que tous croient, sinon par mes paroles, au moins par ce qu’il aura fait de moi : prolonger ses chemins, toujours mieux le comprendre pour mieux le transmettre, donner des mots nouveaux à ce qu’il a toujours été mais que nous savons si mal partager.
Je ne prendrai pas la tête d’un cortège. Je voudrais simplement te dire, là où tu es, d’habiter la solitude qu’il creuse en toi, et de gravir l’échelle qu’il donne à chacun, jusqu’à ce que nous nous retrouvions en haut, tous ensemble, quand nous découvrirons que notre labeur n’était pas si vain et que nos heures les plus silencieuses nous disaient déjà l’universel.
Philippe Mac Leod est écrivain et a publié plusieurs livres et recueils de poésie.
Son dernier ouvrage, les Signes de Lourdes. Un chemin d’universalité, est paru aux éditions Bayard.
(source : La Vie 10-2014)
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lundi 1 juillet 2013
La cathédrale de Chartres à découvrir sous un nouveau jour.
Je vous conseille le site de la Cathédrales de Chartres où foisonnent les promenades et analyses sur de nombreux trésors (labyrinthe, vitraux...).
Le labyrinthe est chemin : il invite à y être 'pèlerin'.
Ni signe magique, ni phénomène physique, les seules énergies qu’on y trouve sont celles qui habitent les hommes et femmes qui le parcourent - prêtes à se laisser 'toucher' par la grâce du moment.
Sa finalité ? Conduire intelligemment à une authentique méditation - vécue tout à la fois dans le corps et dans l’esprit.
Celui qui choisit de marcher peut s’ouvrir, pas après pas, à ce qui le dépasse. Au long du parcours, évocateur de l’existence humaine - longue, accidentée, exigeante - il avance avec confiance vers sa réconciliation. Il retrouve ainsi quel est le sens de son existence : le Tout-Autre l’attend - définitivement.
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dimanche 17 mai 2009
La cathédrale de Saint-Omer
Une visite pour découvrir la très belle église de Saint-Omer (Pas de Calais).
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