mardi 21 octobre 2008

Une respiration consciente...


Un petit exercice de méditation guidée, basé sur la respiration. (5 min)



lundi 20 octobre 2008

Soeur Emmanuelle nous laisse son amour de la vie !


On ne possède pas le bonheur comme une acquisition définitive. Il s'agit à chaque instant de faire jaillir une étincelle de joie. Ne l'oublions pas : "Souris au monde et le monde te sourira."
Soeur Emmanuelle, un scorpion au coeur d'or.
Sœur Emmanuelle, née Madeleine Cinquin, souvent surnommée la « petite sœur des chiffonniers », était une religieuse et écrivain belge née le 16 novembre 1908 à Bruxelles (Belgique) et morte le 20 octobre 2008 à Callian (Var, France) peu avant d'atteindre 100 ans.

Vous pouvez voir le film "Il suffit d'aimer"

Scorpion d'automne

Il y a quelque temps, les mots de Julie (Autant en apporte le vent) à propos de l'automne m'ont frappée : j'ai alors réalisé que je n'avais jamais vraiment ressenti la puissance automnale.

Dimanche matin, à peine sortie dans le jardin, j'ai humé les senteurs, apprécié la chute des feuilles... Et là, j'ai senti de l'intérieur : c'est l'heure où l'on se dépouille de ce qui encombre, où l'on se dirige vers un dénuement libérateur... Admirable saison ! Ce n'est pas le déclin, non. C'est la descente dans l'eau sombre et régénératrice du scorpion.

Ce signe (du 23 octobre au 22 novembre), dont à tort on se méfie souvent, est l'un des plus précieux qui soient : il nous annonce que le temps est venu de prendre conscience de nos masques, pour nous en délivrer. Si nous nous laissons inspirer par lui, nous verrons combien il ressemble à la nuit guérisseuse : plongeant en nous-même, fermant les yeux, nous pouvons sentir s'éveiller notre intuition. Celle-ci fulgure dans l'obscurité. Tout ce qui, en nous, relevait de l'être solaire (la raison, notamment) tend à s'assoupir pour céder la place à des antennes plus subtiles.

Une nouvelle clairvoyance, plus active et incisive, un contact plus profond avec notre ressenti, un recentrement vers notre être essentiel, voilà ce que nous apporte, parmi d'autres bienfaits, le scorpion combatif et lucide, tout baigné du feu de l'automne.

dimanche 19 octobre 2008

Une bonne «mauvaise herbe», l'égopode


L'égopode (Aegopodium podograria), une terrible «mauvaise herbe»
Tous les jardiniers connaissent cette plante aux longs rhizomes traçants qui envahit leurs cultures. Elle indique qu'il y a longtemps poussait là, la forêt, qui est son habitat naturel. Les feuilles de l'égopode sont divisées en trois folioles, elles-mêmes divisées – plus ou moins complètement – en trois, ce qui leur donne un aspect caractéristique. Le long pétiole, de section triangulaire, est creusé en gouttière sur le dessus. Membre de la grande famille des Ombellifères, comme la carotte et le persil, l'égopode possède de petites fleurs blanches réunies en ombelles hémisphériques, délicates et gracieuses.
Un légume parfumé
Les jeunes feuilles qui se montrent au premier printemps sont un peu froissées, luisantes et souvent rougeâtres. Elles sont tendres et aromatiques, et font de très bonnes salades. Lorsqu'elles deviennent adultes et prennent une couleur vert sombre, il est préférable de les faire cuire. Leur parfum permet d'en préparer en particulier d'excellents soufflés.
L' herbe-aux-goutteux
Plante médicinale autrefois réputée, l'égopode était utilisé pour soulager l'accumulation douloureuse d'acide urique connue sous le nom de goutte ou de podagre. Sa consommation régulière détoxifierait l'organisme.

C'est une plante que je n'avais pas dans mon jardin et ne la connaissant pas, je l'ai prise dans le jardin de mes grands-parents avant que leur maison ne soit vendue. François Couplan me l'a fait découvrir dans un soufflé et depuis, elle me sert pour la soupe...

samedi 18 octobre 2008

Le shiatsu, un art du bien-être

Voici un reportage passé sur M6 montrant les bienfaits du shiatsu :

La vie est un rêve !

ICI et MAINTENANT, et si vous étiez en train de rêver ? Le rêve est révélateur d'un réveil possible.
Sans présumer de rien, prenez bien le temps de vérifier...


"Ni en deçà, ni au-delà ; ni ici, ni là-bas ; ni maintenant, ni plus tard – rien, rien que les mots puissent décrire. Et maintenant, en avant ! Si vous partez dans la bonne direction – direction dans laquelle les mots, eux, vous auront orienté – vous atteignez le but. Et vous vous rendez compte que l’expression « atteindre le but » ne signifiait rien parce qu’elle aussi supposait une distance, dans le temps, dans l’espace, qu’il n’y a rien à atteindre, que le but a toujours été là, que tout s’est toujours passé à l’intérieur du but et que la libération est uniquement la fin d’un rêve, un éveil, une réalisation de ce qui était, de ce qui est."
Arnaud Desjardins - A la Recherche du Soi - IV. Tu es Cela

vendredi 17 octobre 2008

Le processus de la connaissance de soi...

"Tout un travail devra être accompli pour discriminer ce qui est illusoire et névrotique en vous, et ce qui est vraiment vous-même. Combien d’existences ont été non-accomplies, ratées, parce qu’elles ont été menées au jour le jour sans prise de conscience, sans vision, sans connaissance de soi. Cette nécessité d’épanouissement, de réussir sa vie dans son ensemble doit vous amener, que vous ayez vingt ans ou que vous en ayez cinquante, à vous poser certaines questions. Qu’est-ce qui s’est passé jusqu’à présent ? Pourquoi est-ce que je me sens frustré et non pas accompli ? Comment est-ce que je m’y suis pris ? Et comment est-ce que je vais continuer à m’y prendre ? À quoi correspond ce que je ressens comme des échecs ? Pourquoi ces échecs sont-ils là ? Et, finalement, à quelle vie, à quelle réussite suis-je appelé ?" ARNAUD DESJARDINS, Au-delà du moi (À la recherche du soi II)
extrait de "Le livre de la méditation et de la vie" de Krishnamurti
La connaissance de soi est un processus.




jeudi 16 octobre 2008

Une histoire sans histoire de Christian Bobin (7)


Le chant grégorien des oiseaux n'a ni début ni fin... Laissez vous porter par la voix de Christian Bobin :





«Il nous faut devenir adultes pour comprendre que les adultes n'existent pas et que nous avons été élevés par des enfants que l'armure de nos rires rendaient faussement invulnérables.»

mercredi 15 octobre 2008

17 octobre : Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté


Vendredi 17 octobre se tient la Journée internationale du refus de la misère. Diverses manifestations sont prévues en France, dont un rassemblement place du Trocadéro, à Paris à 18 heures.

Bouddhisme et stoicisme avec Luc Ferry

Luc Ferry (né le 1er janvier 1951 à Colombes dans le département des Hauts-de-Seine en France) est un philosophe français et ancien professeur de philosophie. Il nous parle ici d'exercices de sagesse issus du stoicisme. La philosophie est pour lui une doctrine du salut sans Dieu. (Non croyant, Luc Ferry définit le mot Dieu comme une personne extérieure à l'homme.)



mardi 14 octobre 2008

Un chemin avec Matthieu Ricard (partie 1)

« Il y a une pépite d’or au fond de chacun de nous. Elle peut être enfouie sous un tas d’immondices. Il suffit de la retrouver et de la polir, pour lui redonner son éclat », raconte le moine tibétain Matthieu Ricard. Il parle de sa spiritualité, de sa passion de photographe et du dalaï-lama qu’il côtoie régulièrement. Matthieu Ricard est l’interprète officiel en français du 14e dalaï-lama, Tenzin Gyatso. Il effectue de nombreux voyages annuellement. Cette fois-ci, il est au Québec pendant une semaine pour prononcer quelques conférences sur la paix.
Quand il n’est pas en tournée, il passe son temps dans un monastère népalais. Il y médite, bien sûr, mais il vient aussi en aide à des enfants. Matthieu Ricard est le fils du journaliste et intellectuel Jean-François Revel, mort en 2006. À propos de la méditation, le moine de 61 ans affirme qu’il n’en coûte pas beaucoup pour s’y adonner. « On peut bien prendre 15 ou 20 minutes dans sa journée pour lui donner une autre saveur. »
Matthieu Ricard a publié de nombreux livres, dont un recueil de photographies intitué Tibet - Regards de compassion.

Partie 1



Un chemin avec Matthieu Ricard (partie 2)


Partie 2



lundi 13 octobre 2008

Notre Royaume

Ce dimanche, l’évangile de Matthieu comparait le royaume des cieux à celui d’un roi. Pourquoi ce symbole est-il si présent, non seulement dans le christianisme mais aussi ailleurs, notamment dans le dénouement des contes de fée ?
La liturgie chrétienne comporte bien des éléments qui se rapportent à ce symbole du royaume : elle célèbre à la fois la royauté du Christ, son vêtement de lumière et son festin, sur la table de l’autel, nappée de blanc et ornée de fleurs : le pain et le vin, partagés par les fidèles dans une grande communion d’esprit et de corps.
Au-delà de cette symbolique proprement chrétienne, plusieurs éléments sont universels : le royaume est la racine de l’arbre couronné des séphirots, dans la kabbale juive ; il est l’accomplissement du héros dans les contes ; il constitue aussi le rêve de bien des enfants. Ce royaume, présent dans de nombreuses traditions spirituelles, est avant tout un état d’être, la métaphore de la libération de l’homme.

D’abord, on y découvre une organisation inhabituelle : le disciple-roi gouverne tous les personnages éphémères et contradictoires qui nous composent (le vaniteux, le timide, l’ambitieux, le courageux, le paresseux, le pacifiste, le meurtrier, etc.). Mais cet ordre n’est en rien une tyrannie ! Le disciple n’est pas un personnage plus puissant que les autres. C’est un humble miroir doué de lucidité, qui reflète avec bienveillance chacun des personnages entrés sur la scène du « je ». L’organisation qui en découle est toute naturelle. Nous devenons des êtres cohérents, en paix avec chacune de nos facettes, si noires soient-elles parfois.
Plus encore, ce royaume est le lieu d’une fête – plus précisément une noce. Voyons-en les composantes…
- Le festin, bien sûr. Il s’agit, sur un certain plan de nous-mêmes, de vivre une forme de plénitude : dans ces instants magiques où nous sommes réconciliés avec nous-mêmes, quels que soient nos désagréments du moment, nous nous sentons rassasiés, peut-être même ivres d’une joie supérieure. Nous n’avons pas d’autre besoin que de goûter la plénitude du silence, de la paix intérieure.
- La noce, aussi : ici et maintenant, nous nous réunifions, nous marions en nous les deux moitiés qui se séparent si souvent sous l’effet de notre diable intérieur. Ce faisant, nous réconcilions nos deux dimensions essentielles : notre masculinité solaire, dynamique, et notre féminité lunaire, réceptive.
- Le vêtement, enfin : blanc ou éclatant de lumière, il ressemble à l’aube des communiants, qui symbolise notre naissance à un état nouveau, la conscience radieuse du pur "Je suis", reliée à l’univers entier, et qui rassemble tout l’arc-en-ciel de nos êtres multicolores !