vendredi 25 février 2011

Yoga et santé (2)

Un cours de Hatha Yoga et quelques réponses à des questions... Laissez vos soucis de côté !

jeudi 24 février 2011

Yoga et Santé (1)

La réconciliation avec le corps par le yoga, et ce qu'il prévient ou ce qu'il guérit :

mercredi 23 février 2011

Transformation et Paix

La transformation de l'esprit ne peut reposer sur une simple connaissance intellectuelle.
Elle implique de se former dans un même temps à la pratique et à la discipline. 
Elles sont les conditions nécessaires et indispensables 
pour que de cette transformation naisse la paix intérieure.
Extrait de "108 Perles de sagesse du Dalaï-Lama" (par Catherine Barry)

Le chocolat de Côte d'Ivoire

Sociétés qui profitent, intermédiaires, spéculation... La Côte d'Ivoire a du mal à survivre avec son cacao malgré l'augmentation des prix...

mardi 22 février 2011

lundi 21 février 2011

Puissance 10 en rappel

« Ce que nous recherchons, c’est la vision enfin claire de Ce Que nous sommes, une information précise, exacte et indubitable sur notre Nature intrinsèque, une calme certitude et non un feu d’artifice. Nous voulons savoir. » Le petit livre de la vie et de la mort de Douglas Harding

dimanche 20 février 2011

Je mets un peu d'ordre avec Joshin Luce Bachoux

Est-ce que je vis dans un monde en désordre, dans lequel je dois mettre de l’ordre, ou bien dans un monde d’ordre dans lequel je viens mettre mon désordre ? Telle est la question que je me pose depuis ce matin.
L’hiver est là : la neige a fait s’ébouler le petit muret du jardin... le bassin déborde et on patauge dans la boue... Je soupire, il n’y a rien à faire, la nature a toujours le dernier mot ! Au printemps, les mauvaises herbes envahissent la cour, puis essaient de se faufiler dans le potager... en automne, les feuilles mortes se répandent sur le jardin soigneusement ratissé... La nature met son désordre là où nous essayons de mettre notre ordre – ou bien est-ce nous qui mettons du désordre dans l’ordre de la nature, bien malin qui pourrait le dire !
Et dedans, c’est pareil ! Il se passe peu de jours sans que je n’aie envie de demander : « Un peu d’ordre ! » Affaires en vrac, ou livres mal placés – c’est-à-dire pas comme il me semble juste et « naturel » de les ranger. Aujourd’hui, je trouve que le placard à vaisselle est tout chamboulé: tasses pour ceci mélangées à tasses pour cela, couverts en vrac, assiettes dépareillées : j’ai l’impression que quelqu’un est venu mettre du désordre – ou bien est-ce que, pour son ordre à lui, ce que je fais d’habitude apparaît comme un désordre ?


Je peux m’y épuiser : mon ordre ne dure jamais... et pourtant je ne veux pas me faire dépasser par mon désordre... quelle solution ? Heureusement les histoires zen fournissent une réponse à tout, et je me mets à rire devant le placard en me rappelant de la mésaventure du petit moine Plein de Bonne Volonté.


Il a briqué-frotté tout le temple ce matin : son maître va rentrer de voyage ! Les tatamis sont bien lissés, les coussins de méditation, parfaitement rectilignes, même les marches en bois étincellent ! Et cet après-midi, il s’attaque au jardin : tailler, arracher, ramasser, ratisser ; plus un brin d’herbe n’ose relever la tête, plus une branche, s’étendre un peu plus loin que ses voisines. Le vent lui donne un peu de mal, qui s’obstine à gâcher ses soins attentifs, mais il repique feuille par feuille, brindille par brindille, tout ce qui tombe. Il est absorbé dans sa tâche quand il entend un poli « hum, hum », qui lui fait relever la tête. Malheur ! C’est le Vieil Ermite, celui qui habite une hutte délabrée un peu plus haut dans la montagne. Il paraît que son nom de moine est « Grand Stupide » et qu’il passe son temps à jouer à la balle avec les enfants, ou à mâcher une herbe, tout en regardant le ciel, allongé dans un pré.
« C’est bien joli ce que tu as fait là, mon petit », dit l’Ermite, une lueur malicieuse dans l’œil. Inquiet, le petit moine tente de s’expliquer : « Eh oui, je mets un peu d’ordre car mon Maître va arriver... » Et s’arrête, interloqué, en voyant le Vieil Ermite enjamber la barrière et arriver dans le jardin. « Euh... Ce serait mieux... euh... de ne toucher à rien... », essaie-t-il, tandis que l’Ermite, qui ne l’écoute pas, regarde autour de lui : « Un peu d’ordre, hein? », marmonne-t-il en attrapant la plus grande branche du plus grand arbre. Et il secoue, et doucement, avec légèreté, comme en jouant, comme en dansant, deux par deux attachées, une nuée d’aiguilles de pin vient s’éparpiller sur le sol... « Voilà, s’exclame, tout content de lui, le Vieil Ermite, un peu d’ordre... »

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Symboles des Apôtres

samedi 19 février 2011

Semences et graines pour votre assiette de demain

La diversité génétique fond comme neige au soleil... Des vieux légumes aux plantes hybrides...

vendredi 18 février 2011

Du lettré au sacré... par un trait de peinture chinoise

L'art du trait est un chemin. Il est le Tao... Suivons la calligraphie de la Vie

VITRIOL


Descends dans les entrailles de la terre, 
en distillant tu trouveras la pierre de l'oeuvre.

Dessin de Gandha

jeudi 17 février 2011

Accordez-moi .... par Christiane Singer

[…]Accordez-moi, je vous prie, que c'est le propre même du versant secret du monde de n'être pas au goût du jour. 

Quand je demande à ceux que je rencontre de me parler d'eux-mêmes, je suis souvent attristée par la pauvreté de ma moisson. On me répond : je suis médecin, je suis comptable... j'ajoute doucement : vous me comprenez mal. Je ne veux pas savoir quel rôle vous est confié cette saison au théâtre mais qui vous êtes, ce qui vous habite, vous réjouit, vous saisit ? Beaucoup persistent à ne pas me comprendre, habitués qu'ils sont à ne pas attribuer d'importance à la vie qui bouge doucement en eux. On me dit : je suis médecin ou comptable mais rarement : ce matin, quand j'allais pour écarter le rideau, je n'ai plus reconnu ma main... ou encore : je suis redescendue tout à l'heure reprendre dans la poubelle les vieilles pantoufles que j'y avais jetées la veille ; je crois que je les aime encore... ou je ne sais quoi de saugrenu, d'insensé, de vrai, de chaud comme un pain chaud que les enfants rapportent en courant du boulanger. Qui sait encore que la vie est une petite musique presque imperceptible qui va casser, se lasser, cesser si on ne se penche pas vers elle ?


Les choses que nos contemporains semblent juger importantes déterminent l'exact périmètre de l'insignifiance : les actualités, les prix, les cours en Bourse, les modes, le bruit de la fureur, les vanités individuelles. Je ne veux savoir des êtres que je rencontre ni l'âge, ni le métier, ni la situation familiale : j'ose pré-tendre que tout cela m'est clair à la seule manière dont ils ont ôté leur manteau. Ce que je veux savoir, c'est de quelle façon ils ont survécu au désespoir d'être séparés de l'Un par leur naissance, de quelle façon ils comblent le vide entre les grands rendez-vous de l'enfance, de la vieillesse et de la mort, et comment ils supportent de n'être pas tout sur cette terre. Je ne veux pas les entendre parler de cette part convenue de la réalité, toujours la même, le petit monde interlope et maffieux : ce qu'une époque fait miroiter du ciel dans la flaque graisseuse de ses conventions ! Je veux savoir ce qu'ils perçoivent de l'immensité qui bruit autour d'eux. Et j'ai souvent peur du refus féroce qui règne aujourd'hui, à sortir du périmètre assigné, à honorer l'immensité du monde créé. Mais ce dont j'ai plus peur encore, c'est de ne pas assez aimer, de ne pas assez contaminer de ma passion de vivre ceux que je rencontre.



Vous le savez tout comme moi : ce qui reste d'une existence, ce sont ces moments absents de tout curriculum vitae et qui vivent de leur vie propre ; ces percées de présence sous l'enveloppe factice des biographies.
Une odeur
un appel
un regard
et voilà les malles, les valises, les ballots solidement arrimés dans les soutes qui se mettent en mouvement, s'arrachent aux courroies et aux cordages et vont faire chavirer le navire de notre raison quotidienne !
Non qu'à ces moments-là nous devenions fous.
Loin de là.
Un instant, à l'enfermement, à l'odeur confinée du fond de navire a succédé le vent du large. L'illimité pour lequel nous sommes nés se révèle.


De même que les poumons lors du premier inspir se remplissent brusquement d'air et arrachent au nouveau-né un cri, les bannières de mémoire soudain lâchées dans le vent se déploient et claquent. Le souvenir de sa royauté atteint l'esclave au fond des cales. La conscience passe en un instant de ce qu'on appelle pour un navire les « œuvres mortes », confinées sous la ligne de flottaison, aux œuvres vives » que baignent les embruns et la lumière.
Nos longues conversations ont porté fruit. J'ai la nostalgie de les poursuivre un jour !

Votre Livia.
(extrait de "Les sept nuits de la reine" de Christiane Singer)

mercredi 16 février 2011

A la rencontre de Denise Desjardins

L’Association « Avec Vous »  accueille encore une fois Denise Desjardins, dans un nouvel endroit :
le samedi 26 Mars 2011, de 15h à 19h (accueil à partir de 14h30)
Au Studio Atlas, 11 rue de l’Atlas 75019 Paris (métro Belleville)
Participation financière : 35 euros  Pas de réservation préalable

Après une courte introduction, Denise répondra à vos questions, dans son style chaleureux, direct et intuitif.
Faisant preuve d’une profonde connaissance de l’être humain et de ses possibilités, elle témoigne ainsi, avec son itinéraire, d’une expérience unique auprès de Swami Prajnanpad qui l’a amenée à pouvoir aider tant de personnes. 
Nous vous rappelons la sortie de son dernier livre l’année dernière, La rage de l’absolu, édition La Table Ronde et un remarquable DVD sur son itinéraire, De la révolte au lâcher-prise, (un extrait ci-dessous) par Alizé Diffusion.
Venez nombreux, les opportunités se feront de plus en plus rares de la rencontrer ! Faites le savoir autour de vous ?