vendredi 18 mars 2011

Un voyage pour les arbres avec Francis Hallé (5)

Partie 5 : l'animal et le végétal
Oui, laisser ces forêts disparaître, c'est passer à côté d'un formidable pactole biochimique ! Les recherches scientifiques ont montré qu'elles sont une réserve importante de molécules nouvelles, dont on n'a découvert à ce jour qu'une partie. Autant de possibilités de recherches, pour mettre au point les parfums ou les médicaments du futur. N'oublions pas que la forêt a déjà fourni de nombreux remèdes à nos maladies. L'écorce du quinquina, petit arbre d'Amérique du Sud, fournit par exemple la quinine, qui a longtemps été le seul remède, encore très utilisé en Afrique, contre le paludisme.

2 commentaires:

sevim a dit…

Quand je serai grande, je serai dendrologue, comme mon prénom m'y avait destiné. Je voudrais aussi dormir dans un radeau des cimes, à observer la canopée. J'ai souvent été aidée par des arbres, très souvent. Les odeurs boisées sont les plus douces que je connaisse. Je n'ai pas renié ma sylvitude...Merci pour ces très beaux articles. Bises. Sylvie

Acouphene a dit…

Merci à la fée des forêts... qui connaît la richesse d'une branche ou d'une racine...