jeudi 6 novembre 2008

Le laiteron (Sonchus oleraceus)

Une «mauvaise herbe» pas bien méchante
Le laiteron fait partie de ces plantes qui poussent toutes seules dans les terres cultivées, et que les jardiniers voient d'un mauvais oeil. Mais ses racines ne sont pas profondes et il n'envahit pas trop, alors on le tolère souvent. Il est facile à distinguer avec ses tiges creuses et ses feuilles découpées, caoutchouteuses au toucher. Et quand il fleurit, on dirait un petit pissenlit monté sur tige. Il forme aussi après la floraison une boule de duvet miniature.

Une excellente salade sauvage
Les jeunes feuilles de laiteron sont extrêmement tendres et très douces au goût. Elles forment l'une des meilleures salades. Par la suite, les feuilles peuvent être cuites comme légumes, et sont toujours très bonnes. Quand le laiteron grandit, on peut encore cueillir à l'aisselle de ses feuilles de petites pousses, qui se développeront de nouveau si la plante est laissée en place jusqu'à la fin de la saison.

D'autres bons laiterons
Deux espèces voisines poussent dans les champs et les décombres. Le laiteron âpre (Sonchus asper) a des feuilles tendres et utilisables crues ou cuites lorsqu'elles sont très jeunes. Mais elles deviennent par la suite aussi piquantes que celles d'un chardon. Le laiteron des champs (Sonchus arvensis) est également comestible.

Extrait de "L'herbier à croquer" de François Couplan

2 commentaires:

Acouphene a dit…

Le laiteron n'a inspiré personne et pourtant il est riche de secrets !

Anonyme a dit…

si, il inspire, mais ça ne se voit pas...quand je me promène et que je le croise j'ai envie de le croquer...et il le sait..