samedi 2 août 2008

tableau de tissus...arbre de la connaissance...

J'ai découvert une artiste, Frédérique Gey, et je partage avec vous une de ses oeuvres (que j'ai achetée) en insérant cet extrait de son blog. A vous de trouver la spirale, symbole de l'énergie vitale, que Frédérique intégre à tous ses tableaux :
Ses racines sont nos racines
Ses fruits se répandent à travers le monde
guidés par des fils d'or
Ils nourrissent des hommes
qui soudain lèvent la tête
et créent du magnifique
du sublime
arbre de la connaissance
Pour admirer ses autres oeuvres

vendredi 1 août 2008

Laissons tomber les masques

La nature fait de la résistance...

En développant des produits destinés à détruire nos ennemis tels que les moustiques ou certaines bactéries pathogènes , nous pensions être les plus forts. Apparemment ils n’en est rien : Jamais l’intelligence humaine ne parviendra à se confronter aux stratégies de ces minuscules organismes. On a constaté que lorsque l’on met un produit comme un insecticide pour les moustiques ou un antibiotique pour les bactéries, au bout d’un moment les moustiques comme les bactéries deviennent résistants.... Mais cette résistance n’est pas forcément celle que l’on avait imaginée. Pierre-Henri Gouyon est professeur au Museum National d’Histoire Naturelle.

Extrait d'une chronique de France-info (2'00"):


jeudi 31 juillet 2008

La comptine à 4 sous... de Christian Bobin (2)


Christian Bobin, écrivain et poète français, est né et vit au Creusot (Bourgogne). Grâce à cette deuxième chronique, il nous fait apparaître Dieu à travers la musique... Superbe !.






Suite 1 Bwv 1007 (Prelude) de Johann Sebastian Bach

mercredi 30 juillet 2008

Le silence du désert... Rien

En pensée avec Corinne et Alain Bayod
Et avec mes soeurs et frères du désert...

(Posez la souris pour découvrir l'image cachée)
RIEN

De l'inde à l'ayurveda... par Kiran Vyas

Le bien-être par l'Ayurveda :
"La cure ayurvédique est une expérience. C'est aussi un rendez-vous avec soi-même." Ainsi s'exprime Kiran Vyas qui, il y a vingt-cinq ans, a importé les soins ayurvédiques et leurs nombreux bienfaits en France.

Ces massages cinq fois millénaires avaient donc largement eu l'occasion de faire leur preuve, notamment dans le sud de l'Inde, où ils ont vu le jour. L'occident se tourne aujourd'hui vers une pratique qui non seulement soigne le corps, mais aussi les émotions et l'âme... (extrait du film "Bien-être par l'Ayurveda" de Dominique Fresne).


Kiran Vyas a créé un centre ayurvédique en Normandie où il officie...

mardi 29 juillet 2008

Une approche de l'ayurveda par Kyran Vyas

Né en Inde dans l’état du Gujérat dans une famille de brahmanes liés à l’aventure spirituelle et politique de Gandhi, Kiran Vyas a fait des études dans le cadre de l’ashram de sri Aurobindo à Pondichéry et s’est donné pour mission de développer la médecine traditionnelle indienne (l’Aryurvéda) en France, où il est arrivé en 1975. Il a fondé un centre Tapovan à Paris et un autre en Normandie où il enseigne le massage traditionnel, l’alimentation ayurvédique et où se tiennent des colloques internationaux.
Il a publié en France : Massage Indien de tradition ayurvedique , éditions Recto-Verseau et Adi Shakti, Massages pour bébés selon la tradition ayurvédique , éditions Marabout, Recettes végétariennes de l’Inde selon l’ayurveda , éditions La Plage, Yoga des yeux , éditions Recto-Verseau et Adi Shakti.
Homme d’ouverture et de dialogue, il est devenu un pont capital entre les cultures indiennes et françaises.
Olivier Germain-Thomas nous présente lors de l'émission "For intérieur" du 5 mars 2006, un spécialiste de l'ayurvéda, Kyran Vyas (en 2 fois 20 minutes)







lundi 28 juillet 2008

Graines germées pour une faim de vitamines

Voici un article du magazine "La Vie" (juin 2008) sur les graines germées.

dimanche 27 juillet 2008

Ecoutez la chanson... par Christian Bobin (1)

Christian Bobin, écrivain et poète français, est né et vit au Creusot (Bourgogne). Auteur d'une quarantaine de livres, il se prête ici pour la première fois au jeu de la chronique radiophonique, des réflexions à haute voix sur les choses, petites et grandes, dont l'écrivain sait si bien révéler l'âme.




Ecoutez la chanson bien douce
Qui ne pleure que pour vous plaire.
Elle est discrète, elle est légère :
Un frisson d'eau sur de la mousse !

La voix vous fut connue (et chère !),
Mais à présent elle est voilée
Comme une veuve désolée,
Pourtant comme elle encore fière,

Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d'automne,
Cache et montre au coeur qui s'étonne
La vérité comme une étoile.

Elle dit, la voix reconnue,
Que la bonté c'est notre vie,
Que de la haine et de l'envie
Rien ne reste, la mort venue.

Elle parle aussi de la gloire
D'être simple sans plus attendre,
Et de noces d'or et du tendre
Bonheur d'une paix sans victoire.

Accueillez la voix qui persiste
Dans son naïf épithalame.
Allez, rien n'est meilleur à l'âme
Que de faire une âme moins triste !

Elle est en peine et de passage,
L'âme qui souffre sans colère,
Et comme sa morale est claire !...
Écoutez la chanson bien sage



Paul Verlaine (1844-1896)

Exercice avec Swami Prajnanpad et Arnaud Desjardins

Je vous propose un exercice simple que nous raconte Arnaud Desjardins :
En 1964, je me plaignais une fois de plus, comme à d’innombrables swâmis hindous qui m’avaient donné des réponses diverses, je me plaignais à un yogi tibétain très âgé, Abo Rinpoché, de ces associations d’idées. Et il me décrit un certain exercice que mon compagnon Sonam Kazi traduit en anglais : « let them come, let them go » ; « laissez-les venir, laissez-les s’en aller ». C’était simple. J’avais tenté différentes concentrations : concentration sur le hara, entre les sourcils, sur le flux et le reflux de la respiration, sur l’énergie qui circule dans la colonne vertébrale. J’avais obtenu des résultats partiels mais rien de vraiment concluant. « Let them come, let them go. »...Et Abo Rinpoché me donne un enseignement tibétain que j’ai réentendu deux ans après de la bouche de Dudjom Rinpoché : « Prenez conscience du vide comme de la réalité, et l’image d’un ciel bleu totalement vide, infini, immense, illimité. Ce vide est là en vous. C’est votre véritable réalité, le réel ou le non-manifesté. Et, à l’intérieur du vide, voyez passer – comme vous verriez passer des nuages ou des oiseaux dans le ciel – des pensées avec leur émotion, sans perdre la conscience du vide. »
Quelque temps après, je me trouvais pour la première fois auprès de Swâmiji. Je lui ai parlé de cet exercice. Il a précisé le « let them come, let them go » : « laissez-les venir, laissez-les partir » par : « let them come, they will go » ; « laissez-les venir, elles s’en iront ». Ce qui vient est destiné à s’en aller.
Une image m’était venue dès ce moment-là à l’esprit. De moi-même je faisais un exercice, dont j’ai su ensuite qu’il se pratiquait chez les Tibétains, consistant à être en contemplation devant le ciel bleu pour que notre conscience, facilement et aisément, prenne la forme de ce sans-forme au lieu de prendre la forme particulière d’un objet concret ou imaginé. Je pratiquais cet exercice à l’ashram de Swâmiji. Et voici qu’un oiseau inhabituel pour nous passe dans le ciel, un oiseau comme on n’en voit pas en Europe, exotique, multicolore : bleu, doré. Je ne sais pas comment il s’appelle mais ceux qui ont connu l’ashram de Swâmiji au Bengale ont le souvenir de ces oiseaux qui nous émerveillaient. D’un coup mon attention a été concentrée sur cet oiseau inattendu, surprenant, très beau ; le phénomène d’attraction a joué. L’attention était vaste, elle allait d’un point de l’horizon à l’autre. Et d’un coup, comme les « zooms », les focales variables en cinéma, qui partent d’un ensemble et qui concentrent sur un détail – toute mon attention a été concentrée sur l’oiseau. J’ai perdu conscience de moi-même, conscience de l’infini, par la fascination d’une forme. Immédiatement, je me suis rendu compte de ce qui s’était passé. Je me suis demandé s’il était possible de voir l’oiseau sans perdre la conscience du ciel bleu, de voir le limité sans perdre la conscience de l’illimité, de voir le mesurable sans perdre la conscience de l’infini. Et une pensée m’est venue, celle d’un autre oiseau répandu en Inde, le vautour qui, esthétiquement, n’a rien de beau pour nous et je me souvins d’un vol de vautours – l’autre pôle !...
Je connaissais à peine l’enseignement de Swâmiji mais je connaissais des vérités qui ne sont pas seulement celles de Swâmiji : les « paires d’opposés », l’attraction et la répulsion. C’est le pain quotidien de l’Inde des ashrams. Voilà cet oiseau merveilleux et, à l’opposé, il y a le vautour : les deux images de l’attraction et de la répulsion. Pourrais-je voir passer dans le ciel un oiseau de féerie, de paradis, sans que mon attention soit emportée par l’attraction et voir passer dans le ciel un vautour avec des bouts de charognes sanguinolents au bec et le cou déplumé, sans que mon attention se concentre sur le vautour sous la forme de la répulsion et du refus ? Je me suis exercé à essayer de rester vraiment conscient de cette immensité du ciel et à voir les oiseaux divers la traverser sans que mon attention soit entièrement emportée, centrée dans l’oiseau ; être conscient à la fois de l’immuable, c’est-à-dire le ciel, et du changeant, c’est-à-dire les oiseaux qui vont et viennent.
Il en est de même à l’intérieur de vous dans cette tentative de méditation...

(extrait de ARNAUD DESJARDINS
« Tu es cela », À la recherche du soi IV, Ed. La Table Ronde)

Un légume de l'Inde... le concombre

De la même famille que le melon, le potiron ou la courgette - les cucurbitacées -, le concombre est originaire de l'Himalaya. Les premières traces de cette plante annuelle rampante remonteraient à 10 000 avant notre ère. Il a ensuite gagné l'Inde, puis le Moyen-Orient et la Chine avant de conquérir "les assiettes" des Égyptiens. Arrivé chez les Hébreux, il prend ses lettres de noblesse en apparaissant dans la Bible. Mais ce long légume, très amer à l'époque, ne connaît vraiment le succès qu'au 17ème siècle.
Le concombre est l'un des légumes les moins caloriques avec 10 kcal/100 g, et pour cause, il est composé à plus de 96 % d'eau. Cette richesse en eau fait de lui le compagnon idéal d'un été frais et léger, car il est très désaltérant et participe à la bonne hydratation de l'organisme. Il renferme des minéraux et des oligo-éléments en quantité abondante, notamment du potassium (150 mg/100 g), du phosphore (23 mg/100 g) et du calcium (19 mg/100 g).
Pour tout juste 100 kcal, il est le champion toutes catégories de la densité minérale : 6 g alors que la moyenne des autres végétaux se situe aux alentours de 3 g ! Il est, par conséquent, un excellent dépuratif et diurétique. Avis aux estomacs bien accrochés : le jus de concombre consommé à jeun serait le meilleur des dépuratifs...

vendredi 25 juillet 2008

Une interview d'Abd Al Malik

A 33 ans, Abd Al Malik a déjà 5 albums à son actif (3 sortis avec son ancien groupe, les NAP, et 2 en solo), 1 livre sur son engagement spirituel, 2 Victoires de la musique dont celle de l’artiste masculin de l’année 2008 et il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres.
Ce libre-penseur qui a fait aimer le slam à toute la France revient (sur France Info dans la chronique de Daniel Schick) sur son engagement spirituel, sa jeunesse et son art.
Religion et couleur de peau.





Abd Al Malik et Brel





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