dimanche 27 juillet 2008

Un légume de l'Inde... le concombre

De la même famille que le melon, le potiron ou la courgette - les cucurbitacées -, le concombre est originaire de l'Himalaya. Les premières traces de cette plante annuelle rampante remonteraient à 10 000 avant notre ère. Il a ensuite gagné l'Inde, puis le Moyen-Orient et la Chine avant de conquérir "les assiettes" des Égyptiens. Arrivé chez les Hébreux, il prend ses lettres de noblesse en apparaissant dans la Bible. Mais ce long légume, très amer à l'époque, ne connaît vraiment le succès qu'au 17ème siècle.
Le concombre est l'un des légumes les moins caloriques avec 10 kcal/100 g, et pour cause, il est composé à plus de 96 % d'eau. Cette richesse en eau fait de lui le compagnon idéal d'un été frais et léger, car il est très désaltérant et participe à la bonne hydratation de l'organisme. Il renferme des minéraux et des oligo-éléments en quantité abondante, notamment du potassium (150 mg/100 g), du phosphore (23 mg/100 g) et du calcium (19 mg/100 g).
Pour tout juste 100 kcal, il est le champion toutes catégories de la densité minérale : 6 g alors que la moyenne des autres végétaux se situe aux alentours de 3 g ! Il est, par conséquent, un excellent dépuratif et diurétique. Avis aux estomacs bien accrochés : le jus de concombre consommé à jeun serait le meilleur des dépuratifs...

vendredi 25 juillet 2008

Une interview d'Abd Al Malik

A 33 ans, Abd Al Malik a déjà 5 albums à son actif (3 sortis avec son ancien groupe, les NAP, et 2 en solo), 1 livre sur son engagement spirituel, 2 Victoires de la musique dont celle de l’artiste masculin de l’année 2008 et il a été nommé Chevalier des Arts et des Lettres.
Ce libre-penseur qui a fait aimer le slam à toute la France revient (sur France Info dans la chronique de Daniel Schick) sur son engagement spirituel, sa jeunesse et son art.
Religion et couleur de peau.





Abd Al Malik et Brel





L'actualité



jeudi 24 juillet 2008

De l'émotion par Denise Desjardins

Denise Desjardins nous parle de l'émotion...

(extrait du DVD "De la révolte au lâcher-prise")

mercredi 23 juillet 2008

Les loups tremblent devant lui...

Ce soir, je retombe en enfance. Il y a 40 ans et 9 mois que cette forme est apparue sur cette planète. Timide, ne voulant pas prendre trop de place, elle s'est développée bien malgré elle. Depuis 2002, des transformations, des mues se sont réalisées et dernièrement une pupe s'est formée attendant l'imago... Et je vois le chemin parcouru et le chemin qui m'est proposé. Je remercie.
Me revient ce dessin animé en mémoire où je me prenais enfant pour Leo, le lion blanc... Cette nuit, se produira la métamorphose à minuit et demi !

Il n'a peur de rien
Les loups tremblent devant lui
Il tient des anciens
L'expérience de la vie
Mais il sait quand il le faut
Parler d'amour Léo...





«Un jour, j'ai fui le temps ..... Mais il m'a rattrapé ..... Pour me dire, que si 40 ans était la vieillesse de la jeunesse, 40 ans était aussi la jeunesse de la vieillesse ..... » Luc

La vérité absolue... avec Denise Desjardins

Née en 1923, ayant grandi en Algérie, artiste peintre jusqu'à son mariage, à trente-trois ans, avec l'explorateur et cinéaste Arnaud Desjardins, Denise Desjardins a suivi l'enseignement du maître indien Swâmi Prajnânpad, qui avait notamment su jeter des ponts entre yoga et psychanalyse. II lui fit comprendre que l'acceptation peut mener à la sérénité. Une attitude de vie qu'elle évoque dans plusieurs de ses ouvrages, notamment dans le dernier "La rage de l'absolu".

Entretien avec Denise Desjardins.
Patrice van Eersel - Avez-vous eu du mal à retrouver les discours de rage ? Quelles ont été vos propres rages ? Ont-elles définitivement disparu ?
Denise Desjardins - J'avais dans ma mémoire quelques souvenirs d'hommes que tenaillait cette soif d'absolu. Pour certains témoignages, j'ai regroupé des éléments appartenant à plusieurs personnes. Quant à moi, je me souviens de mon maître, Swâmi Prajnânpad, qui relevait avec une ironie affectueuse mon désir « absolu » de perfection. Perfection, perfection, disait-il, cherchez plutôt la paix. » En me demandant de ne pas dépasser ma mesure. Plutôt l'équilibre que le combat. Un combat qui se teintait pour moi de révolte lorsqu'il me conseillait répétitivement d'« accepter ce qui est » — ce que je considérais comme une fade résignation, de la faiblesse et du béni-oui-ouisme. Jusqu'à ce qu'il m'en donne la vraie signification : voir et connaître les faits, tout en changeant ce qui peut l'être, le reste étant à intégrer dans sa destinée. Mon parcours est donc allé de la démesure à l'acceptation de plus en plus complète, jusqu'au lâcher-prise.
Patrice van Eersel - Pourquoi n'avoir choisi que des rages d'hommes ? Les récriminations ou révoltes des femmes sont-elle strictement les mêmes que celles des hommes, ou l'expérience vous a-t-elle montré des spécificités féminines ?
Denise Desjardins - Le processus de remémorisation a surtout ramené en moi des exemples masculins. Mais certaines femmes ont un tempérament plus guerrier, qui sus-cite à la fois la révolte et la recherche exacerbée de l'absolu. Laquelle verse souvent dans l'exigence d'un amour absolu — attente sans cesse déçue. Comment pourrait-on espérer cet absolu de la part d'êtres situés dans le relatif ? Je livre d'ailleurs au début de l'ouvrage, et en tant que femme, ma propre exigence rageuse envers celui-là même que j'admirais et respectais totalement, Swâmi Prajnânpad.
Patrice van Eersel - Vos « révoltés de l'absolu », au fond, sont tous des croyants. Que diriez-vous à l'athée véritable qui ne peut pas concevoir que l'on croie une seule seconde à autre chose qu'à notre monde matériel ?
Denise Desjardins - Je lui dirais, selon ce qui m'a été enseigné et ce que j'en ai compris, qu'en vérité l'absolu n'est pas seulement un lointain concept irréalisable, mais qu'il peut se situer dans le temps présent. Si l'on ne se divise pas entre ce que l'on est, ici et maintenant (qui est une façon de définir le relatif), et ce qu'on devrait être (définition possible de l'absolu), on est à ce moment précis dans la non-dualité, dans l'unité, donc dans la vérité absolue.

(Extrait du catalogue de Nouvelles Clés)

dimanche 20 juillet 2008

François Couplan et la Phyto-survie...

En s'éloignant de la nature, l'homme n'a pas seulement perdu la connaissance des plantes, il a perdu le respect. C'est un drame ! Nous vivons actuellement dans un monde où le sacré n'a plus de place. il ne s'agit pas d'une notion abstraite, ésotérique ou religieuse, mais d'une logique de la vie sur terre basée sur cette constatation fondamentale : toute action entraîne des conséquences. Cela semble évident, mais nous l'oublions trop souvent. La nature est digne d'un respect absolu pour une raison très simple : la détruire, c'est se détruire soi-même. Ce qui est fort ennuyeux ! Que nous le percevions ou non, 1'o autre», quel qu'il soit, humain ou non, est notre complément. Il a donc autant de valeur que nous-mêmes. Son existence est sacrée. J'ai mis du long-temps à l'apprendre, mais la vie m'a démontré la validité de cette loi naturelle dans le concret du quotidien. Agir sans respect entraîne plus ou moins rapidement des désagréments qui peuvent aller jusqu'à la maladie et à la mort. Ce qui empêche la prise de conscience de cette relation de cause à effet est le temps qui s'écoule entre l'un et l'autre. Et notre indulgence envers nous-mêmes, car je suis persuadé que, dans le fond, chacun sait exactement ce qu'il en est. Mais nous sommes tout aussi loin de nous-mêmes que nous le sommes de la nature.

Pour mieux connaître François Couplan...

Le document de Pixiflore a été supprimé, désolé !

samedi 19 juillet 2008

Eric Edelmann ou le Un dans le numéro deux...

De Mangalam, l'ashram d'Arnaud Desjardins au Québec, nous est venu Eric Edelmann... En voici quelques citations :

« Aucune expérience ne doit être rejetée, tout doit être intégré et transformé. »
« La tradition est porteuse de sacré, de lumière, de conscience. »
« La vigilance, c’est la lime qui va vous permettre de limer un à un les barreaux de votre prison .»
« La présence du maître rend les choses dynamiques mais en accélération. »
« Quel que soit le point où vous êtes actuellement dans l’ensemble de la situation, c’est exactement ce point-là qui est votre point d’appui. »
« Que le transcendant puisse être dans un être humain, c’est ça le miracle. »
« C’est très important de connaître la règle du jeu. On a tous à jouer avec la même règle du jeu. »
« Ce que je vous souhaite, c’est d’approfondir votre relation à Arnaud (Desjardins), de vous ouvrir à ce qu’il a à donner, de lui permettre de donner ce qu’il a à donner… »
« C’est à nous de libérer le maître. »
« Sur quel terrain vous ensemencez votre pratique? La compréhension de l’enseignement, c’est vraiment très important. »
« Saisir les fenêtres d’opportunités qui s’ouvrent devant vous… je saisis, j’expérimente et je verrai après ce que cela donne. »
« L’essentiel, c’est cette connexion profonde – prendre le temps de descendre au plus profond du cœur – essayer de sentir cette présence. »
« Sans la bénédiction de la lignée, vous n’avez aucune chance de vous libérer…. Le mental est trop fort, le mental s’auto-cautionne. »
« Il faut essentiellement travailler ce qui nous coupe de l’être, du divin. »
« C’est curieux qu’un enseignement puisse être transformateur au niveau de notre être. C’est miraculeux. »
« Cette connexion avec le maître est une force additionnelle. On a un pouvoir beaucoup plus grand qu’on ne l’imagine. »
« Notre travail, c’est se prendre en flagrant délit de non communion. »
« Qu’est-ce qui a encore pouvoir sur moi ? »
« La gratitude envers votre maître va être un très grand moteur pour progresser, pour avancer. »


Arnaud Desjardins ajoute (en parlant de Swami Prajnanpad) : « Je peux témoigner d’une chose que je vérifie depuis 34 ans : l’aide du maître est aussi vivante et aussi précise 34 ans après sa mort que quand il était encore vivant. »

vendredi 18 juillet 2008

La routine ou un soleil derrière les nuages...

Un homme échappe à la routine et découvre un monde onirique...

Film de Cédric Babouche (2003)

jeudi 17 juillet 2008

Le loup blanc

Un enfant réussit à apprivoiser un gros loup blanc pour en faire sa monture... J'y vois également cette énergie animale qu'il s'agit d'apprivoiser et non pas de réprimer en lui coupant la tête...
Film de Pierre-Luc Granjon (2006)

mercredi 16 juillet 2008

A l'écoute de Ani Chöying Drolma


Ani Chöying Drolma est née au Népal en 1971. À 13 ans, elle a rejoint Nagi Gompa, un couvent bouddhiste situé sur les hauteurs de Katmandou. Grâce à son maître Tulku Urgyen Rinpoché, qui lui a enseigné la spiritualité bouddhiste, l’altruisme et le don de soi, Ani Chöying a décidé de se mettre au service des autres. Et de faire tout ce qu’elle peut pour promouvoir l’éducation des nonnes, pratiquement inexistante dans son pays. En 2000, son école, Arya Tara School, voit le jour, permettant aux jeunes nonnes d’étudier la littérature, les maths, les sciences, et bien sûr la philosophie bouddhiste. Pour financer son projet, Ani Chöying utilise sa voix. Grâce à sa musique qui mêle chants bouddhistes traditionnels et sonorités du monde entier, elle a conquis un public international...






Découverte réalisée grâce à Eveil impersonnel, allez voir pour en écouter plus...