mardi 5 novembre 2024

Malades par repli envers le futur


 NOUS SOMMES MALADES EN RAISON DE NOTRE FUTUR


A cet effet, il importe de noter que Jung ne voyait pas seulement des causes à une maladie. Il disait que nous étions aussi malades parce que nous n’étions pas ce que nous étions appelés à être. Le dérèglement psychique ou physique porte un sens orienté vers le futur. En somme, nous sommes malades parce que nous ne répondons pas au potentiel créateur que notre inconscient abrite. Nous bloquons l’actualisation consciente de ce potentiel dans notre vie concrète. Aujourd’hui, j’entends cela comme le fait de ne pas exprimer ou manifester son essence individuelle, celle qui correspond aux élans naturels qui nous habitent et que nous avons le goût de manifester sur le plan de l’amour ou de la création. En tout cas, il me semble qu’une telle conception complète bien la vision causale. Pour sûr, il y a des causes à nos maux, toutefois, nous souffrons aussi parce que nous ne sommes pas en train de vivre ce qui nous rendrait plus heureux. Il s’agit d’accepter que notre organisme, grâce à l’intelligence qui lui est propre, nous le manifeste spontanément.

Cela étant dit, il n’y a pas d’intérêt à voir dans ces messages des commandes ou des ordres, il est plus juste de les concevoir comme des rappels de notre nature globale. Il y a un déséquilibre et notre être entier l’exprime par la maladie, simplement, directement, sans fard. Notre rôle est d’écouter ces messages, de tenter de les interpréter et d’entreprendre de changer d’attitude ou de comportement...


...Ce que nous sommes venus exprimer ici n’est pas l’ampleur d’un désastre, mais la perfection même qui nous anime de l’intérieur. Nous vivons pour exprimer la beauté de l’univers que nous portons et qui nous entoure. Tel le bourgeon qui contient déjà la feuille repliée en son sein, nous venons du dedans. Nous avons la vie et nous venons créer de la vie en participant au monde. Nous venons animer cette création collective par nos élans. Voilà pourquoi il est important d’écouter les messages de la maladie et de faire de la place à nos tendances créatrices : c'est que la matière même de notre bonheur réside dans leur expression.

Guy Corneau - Revivre !

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