samedi 6 mars 2010

Le zen pour "accepter" la douleur

Juste une petite étude... La conclusion m'a fait sourire... Il ne reste plus qu'à pratiquer la douleur :

3 commentaires:

jmarc a dit…

Je n'ai pas 1000 heures de pratiques méditatives au compteur , loin s'en faut. Néanmoins, dans le cadre de l'enseignement de Swamij Prajnanpad qui repose sur l'acceptation de ce qui est et sur la claire reconnaissance de la Réalité telle qu'elle est; Lorsque j'éprouve une douleur type mal de dent ou comme la semaine dernière, une double otite, ce qui par moment est suffisamment douloureux pour rendre l'exercice probant, je me suis aperçu que lorsque je concentre mon attention sur la sensation SANS LA NOMMER DOULEUR mais en la reconnaissant simplement comme une sensation et le droit d'être ici. Il y a tout de suite une détente physique et émotionnelle qui se produit. Le refus cesse et on peut se reposer dans la douleur. Je dois dire que comme je ne suis pas un grand pratiquant bien entraîné, cette attitude de présence m'épuise assez vite et le fonctionnement habituel du refus reprend vite ses droits, jusqu'à la prochaine tentative. J'imagine que l'expérience des pratiquants Zen doit s'inspirer également d'une pratique du non refus.

Sourire a dit…

Je suis tout à fait JMarc. J'ai exactement la même expérience. Je tente de pratiquer depuis plusieurs mois, avec une névralgie cervico brachiale (plus simplement une sciatique du bras), qui est très douloureuse et par l'acceptation de la douleur comme une simple sensation, que je ne qualifie pas, j'arrive à tenir et à vivre avec. Par le focusing, j'arrive aussi à me placer dans mon corps dans la région où je n'ai pas mal et à vivre depuis là. C'est intéressant aussi. Même sans avoir 1000h de méditation. Donc, à la pratique tout le monde... de l'acceptation... Pascale

Acouphene a dit…

Oui Jean Marc et pascale, j'ai essayé aussi et voir cela permet également de voir les pensées que nous ajoutons à la sensation...
Les pratiques zen travaille aussi à faire germer les graines de bien-être en nous plutôt que d'être absorbé par la douleur.
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