Après avoir choisi de mettre la prière et l'écriture au cœur de sa vie, Philippe Mac Leod s'est tout naturellement installé dans les vallées pyrénéennes, à une demi-heure de Lourdes où, durant la saison, il travaille à la librairie des Sanctuaires. Dans son nouveau livre, « D'eau et de lumière, Lourdes, une spiritualité de la transparence », publié aux éditions Ad Solem et préfacé par Mgr Jacques Perrier, il a choisi le langage de la poésie pour révéler ce lieu.
Entretien :
Vous dites que la poésie « permet d'atteindre un autre degré du réel ». En quoi ce langage permet-il d'enrichir votre vie spirituelle ? Entretien :

On perçoit votre souhait de « prendre le temps », de contempler votre environnement, de rencontrer les personnes. Comment est né votre attachement à Lourdes ?
En quête de solitude et de silence, je me suis rapproché de ce lieu en mettant mes pas dans ceux de Bernadette. Aujourd'hui, je travaille à la librairie de la Grotte, au cœur des foules. Auprès des personnes en détresse, j'essaie d'entendre leurs interrogations. Mon rôle est de trouver le livre qui répondra à une attente particulière. À Lourdes, la nature est très présente. J'ai voulu faire redécouvrir ce lieu avec ces éléments naturels : comment peut-on habiter ce lieu et se laisser habiter par ce lieu ?… Lourdes a sa beauté. Saint Augustin disait que la Création est notre première « Bible ». Lourdes se révèle aussi dans des rencontres très fortes, parfois muettes mais très profondes. Au contact des personnes malades, on remet tout à sa place pour retrouver l'essentiel. (extrait de "La Depeche.fr" du 14 fevrier 2010)
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