lundi 14 juillet 2008

Métanoïa... par Karlfried Graf Dürckheim


Comment l'être se manifeste-t-il ? Sous quelle forme s'exprime-t-il ? Quels sont les critères nous garantissant que ce que nous considérons comme étant des expressions de cet être, ne sont pas des illusions ?

Un critère certain est le fait que notre être exige toujours de nous l'acceptation de la vie totale, telle qu'elle se présente, avec sa douleur et sa souffrance ; et que faisant fi de nos aspirations étroitement égoïstes, il ne tolère aucun repos, aucun arrêt ; bien au contraire, il exige que nous soyons toujours prêts à dépasser le devenu, et même prêts au lâcher-prise, à accepter la mort. L'être tend à un renoncement au moi et aux positions acquises. Ainsi exige-t-il de nous la grande conversion et transformation : la métanoïa [...].

K.G. Dürckheim, La percée de l'Être ou les étapes de la maturité, Le Courrier du Livre, Paris, 1971, p. 18.

1 commentaire:

Astrale a dit…

la notion du temps ne peut être séparée de la notion du corps. Ce corps est vivant, ou souffre, ou ressent tout simplement dans cet espace temps de quelques minutes qui fait le présent. les souvenirs le vécu,(et tant d'autres choses) nous impriment, nous prédéterminent, Le demain, hypothétique, est en projet et cela a du bon.
Belle journée!