“Grâce à Jacques Mousseau, alors rédacteur en chef de la revue Psychologie, j’ai connu personnellement, il y a une quinzaine d’années, Alan Watts, de passage à Paris. Nous avons d’abord diné tous les trois au restaurant. Puis, comme à cette époque, nous vivions encore rue Soufflot ma femme et moi, Alan Watts est venu passer la soirée dans notre appartement en compagnie de mon guide et interprète, Sonam T. Kazi qui m’avait accompagné durant tous les séjours que je venais de faire auprès de Sages tibétains réfugiés dans l’Himalaya.
J’avais lu avec beaucoup d’émerveillement et d’admiration quelques ouvrages d’Alan Watts non encore traduits en français, et je n’ai d’ailleurs jamais caché ce que je devais personnellement à ses livres. Mais la rencontre avec Watts est, pour moi, difficile à oublier parce que c’était visiblement un homme sortant complètement de l’ordinaire. Il émanait de lui une intelligence et une liberté intérieure qui ne décevaient pas, comme c’est hélas, le cas trop souvent, chez le lecteur de ses oeuvres..."
J’avais lu avec beaucoup d’émerveillement et d’admiration quelques ouvrages d’Alan Watts non encore traduits en français, et je n’ai d’ailleurs jamais caché ce que je devais personnellement à ses livres. Mais la rencontre avec Watts est, pour moi, difficile à oublier parce que c’était visiblement un homme sortant complètement de l’ordinaire. Il émanait de lui une intelligence et une liberté intérieure qui ne décevaient pas, comme c’est hélas, le cas trop souvent, chez le lecteur de ses oeuvres..."
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