Un arbre cosmique et mythique des savanes africaines, en voie de disparition : le baobab.
Le baobab, (Adansonia digitata), emblème du Sénégal, vit en zones de précipitations peu abondantes. Son nom scientifique rend hommage à Michel Adanson, naturaliste voyageur de la Compagnie des Indes qui parcourut le Sénégal de 1759 à 1764 et décrivit l'espèce pour la première fois dans son Histoire du Sénégal. Cet arbre peut atteindre 20 m de hauteur avec un tronc dont le diamètre avoisine 10 m. Son bois est tendre. Il perd ses feuilles à la saison sèche et ses fleurs sont blanches, à pétales de porcelaine. Les fruits atteignent 20 cm de long et comportent de nombreux noyaux.
De la pulpe du baobab, on tire une boisson rafraîchissante. Ses graines fournissent une huile comestible ainsi qu'un vernis. Les jeunes feuilles font office de légumes verts ; plus vieilles, elles servent de fourrage au bétail. À partir de son écorce, on obtient un alcaloïde, l'adansonin, contrepoison du curare. La pharmacopée africaine tire beaucoup de ses ressources et utilise toutes les parties de l'arbre.
Sa particularité est d'emmagasiner l'eau en saison sèche dans son bois mou et spon¬gieux ; on voit alors les éléphants percer l'arbre pour s'abreuver. C'est aussi dans une de ses cavités que la femelle du calao s'emmure pour mener à bien et en toute quiétude sa couvée.
C'est un arbre qui peut devenir millénaire, même dans un environnement difficile. Son aspect trapu le rend vite remarquable, et il jouit d'un grand respect de la part des populations africaines traditionnelles.
(adapté de l'ABCdaire des Arbres, ed. Flammarion)
Le baobab, (Adansonia digitata), emblème du Sénégal, vit en zones de précipitations peu abondantes. Son nom scientifique rend hommage à Michel Adanson, naturaliste voyageur de la Compagnie des Indes qui parcourut le Sénégal de 1759 à 1764 et décrivit l'espèce pour la première fois dans son Histoire du Sénégal. Cet arbre peut atteindre 20 m de hauteur avec un tronc dont le diamètre avoisine 10 m. Son bois est tendre. Il perd ses feuilles à la saison sèche et ses fleurs sont blanches, à pétales de porcelaine. Les fruits atteignent 20 cm de long et comportent de nombreux noyaux.
De la pulpe du baobab, on tire une boisson rafraîchissante. Ses graines fournissent une huile comestible ainsi qu'un vernis. Les jeunes feuilles font office de légumes verts ; plus vieilles, elles servent de fourrage au bétail. À partir de son écorce, on obtient un alcaloïde, l'adansonin, contrepoison du curare. La pharmacopée africaine tire beaucoup de ses ressources et utilise toutes les parties de l'arbre.
Sa particularité est d'emmagasiner l'eau en saison sèche dans son bois mou et spon¬gieux ; on voit alors les éléphants percer l'arbre pour s'abreuver. C'est aussi dans une de ses cavités que la femelle du calao s'emmure pour mener à bien et en toute quiétude sa couvée.
C'est un arbre qui peut devenir millénaire, même dans un environnement difficile. Son aspect trapu le rend vite remarquable, et il jouit d'un grand respect de la part des populations africaines traditionnelles.
(adapté de l'ABCdaire des Arbres, ed. Flammarion)
Conte populaire : Mabo et la hyène (9 min)
Dans certaines zones de Madagascar, il n’existe plus de jeunes baobabs, et ceci depuis 300 ou 400 ans. Aujourd’hui, pour sauver les deux espèces de baobabs en voie d’extinction, le Pérrieri et le Suarezensis, les botanistes ne voient qu’une solution : préserver des graines dans des banques de graines...
3 commentaires:
Etonnant
en voulant écouter:"Mabo et la hyène"
j'ai entendu la voix de Yvan Amar
!!!!!!
Jean-Claude
oui j'ai eu le même tour, heureusement, tout est changement ! juste le temps de remettre le code html en place...
C'est mieux comme cela !
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