Peur de mourir, manque d'amour ou rejet de sa féminité: la psychothérapeute Evelyne Gambino recense 12 «conflits de poids», 12 «raisons d'accumuler des kilos inscrites en nous par notre histoire familiale.
1- La survie :
la graisse, surtout sur la zone abdominale, est vécue comme un moyen de protection face à un éventuel danger.
2- L'abandon :
un abandon dans l'enfance, un chagrin d'amour et la vie s'immobilise, les kilos s'accumulent. On vit en «stand-by», dans l'attente d'un impossible retour de l'être aimé.
3- Le manque :
nourriture , argent, amour: si l'on en a manqué dans l'enfance, plus tard on stocke, y compris les kilos.
4- La non communication :
«Écoute-moi», «Regarde-moi»: la prise de poids est un cri pour affirmer son existence.
5- La fidélité :
fidèle à quelqu'un qui n'est plus, à un amour passé ou à une promesse, on décide d'accumuler des kilos pour ne plus prendre le risque de souffrir à nouveau.
6- La manipulation :
avec des kilos en trop, on se positionne en tyran et /ou victime afin d'inspirer pitié, ce qui devient un redoutable moyen de pression pou r obtenir des faveurs.
7- L'Ego :
«moi» hypertrophié ou «moi» anémié: le surpoids crie que l'univers, c'est moi, ou a contrario, que je suis au service de tous, sauf de moi-même.
8- L'invisibilité :
on cache un «hors-norme», un problème que l'on veut garder secret, en mettant en avant un autre «hors-norme»: l'excès de poids.
9- L'appartenance :
par peur de rejet et besoin d'identification, on devient gros comme les autres membres de la famille, ou bien on tait ses différences sous les kilos.
10- La féminité :
les parents qui désiraient un garçon, une mère rivale, un père macho: dans tous ces cas les kilos étouffent l'expression apparente de la féminité.
11- La masculinité :
un père violent = la prise de poids permet au fils de ne pas ressembler à l'image paternelle en affichant des rondeurs inoffensives.
12- La sexualité :
la frustration des plaisirs «de la chair» est compensée à l'excès par les plaisirs de la «bonne chère».
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