mardi 17 novembre 2015

Message de Gilles Farcet



Je reçois des messages d'inquiétude, comme je suppose des milliers de parisiens (même si je ne vis plus à Paris qui cependant reste "ma ville", celle où vivent mes enfants , tant de mes amis, et où je vis et partage encore tant de choses). Je vais bien, merci à tous, j'ai appris les nouvelles au saut du lit dans ma campagne ce matin. 

J'ai pendant bien longtemps été voisin du Bataclan ... Par delà tout ce que chacun comme moi, comme nous tous, peut éprouver, une seule conviction : continuer, continuer à travailler à mûrir , à être plus conscient et donc plus responsable et donc plus aimant, émerger de l'illusion de la séparation à l'origine de toutes ces horreurs. Nous souvenir de ceux et celles qui avant nous ont poursuivi leur travail dans des conditions effarantes (je pense entre autres à Gurdjieff et ses élèves en pleine révolution russe ). 

Tout en étant plus que jamais citoyen, participer de moins en moins à la maladie du monde, de plus en plus à sa guérison. Eviter la surenchère de l'émotion, s'enraciner dans la profondeur du sentiment. Etre. L'urgence encore et toujours c'est d'être. 

Ce l'était hier, ce l'est aujourd'hui , ce le sera demain. 

Merci à tous.





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