De nombreuses personnes approchent Ma et lui demandent souvent :
« Je ne sais pas comment méditer, ni ne me sens incliné à cela. J'ai peine à trouver de l'intérêt pour les choses spirituelles, mais l'agitation mondaine a aussi peu d'intérêt. Quelle est la solution ? »
— Ce que cette petite fille vous conseille, répondit Mâtâji, est de vous asseoir sous un arbre.
— Mais là où j'habite, il n'y a pas d'arbre, lui dit une fois une femme, et une autre : « Sous un arbre? Quel genre d'arbre ? Un pîppal ? » [figuier-banian]
— Oui, un pippal. Par « arbre », nous voulons dire un vrai sage. Un sage est semblable à un arbre. Il n'invite ni ne repousse personne. Il donne une ombre bienfaisante à quiconque vient près de lui, qu'il soit un homme, une femme, un enfant ou un animal. Si vous vous asseyez à ses pieds, il vous protégera des intempéries, du soleil brûlant comme des trombes d'eau, et il vous donnera des fleurs et des fruits. Qu'un homme ou un oiseau les goûtent lui importe peu ; ce qu'il produit, il le donne à qui vient à lui.
(Satsang rapporté par Âtmânanda dans Ânanda hârtâ, février 1955, vol. 2, n° 4.)
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2 commentaires:
Et quel bonheur de s'assoir sous cet arbre.
Et que cet arbre est parfois irritant!
Mais jamais il ne laisse indifférent.
un arbre ortie ? (voir doc sur arte actuellement)
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