jeudi 26 novembre 2009

Sagesse taoiste tranchante


LE VOLEUR DE HACHE
Un homme avait perdu sa hache. Alors qu'il la cherchait, apparut le fils de son voisin. Son allure était immanquablement celle d'un voleur de hache. Tout en lui trahissait le vol : l'expression de son visage, sa façon de parler, sa manière de se déplacer. Bref, tous ses mouvements, tout son être, exprimaient sans nul doute aucun le voleur de hache.


Alors qu'il allait admonester le fils du voisin. l'homme trébucha sur l'outil enfoui sous des feuilles. Il l'avait oublié l'avant-veille après avoir coupé du bois à la tombée de la nuit. Soudain, le fils du voisin n'avait plus rien d'un voleur de hache. Tout son être reflétait l'innocence, la tranquillité et le bon voisinage.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Nous vous remercions de intiresnuyu iformatsiyu

Dominique a dit…

J'aime ces petites histoires où tout est dit en peu de mots.

Jean-Christophe Sekinger a dit…

D'où vient cette petite histoire?

Acouphene a dit…

Bonsoir Jean Christophe
Je l'ai trouvé dans le livre que je suis en train de lire : Bernard Bouheret "L'art et la voie du shiatsu familial"

Yog a dit…

C'est un peu comme cette histoire de Mathieu Ricard:

Par un beau jour d’été, un automobiliste crève un pneu en pleine campagne. Pour comble de malchance, il s’aperçoit qu’il n’a pas de cric. Le lieu est presque désert. Une seule maison est en vue, à mi-hauteur de la colline. Après avoir hésité quelques instants, notre voyageur se décide à aller emprunter un cric. Alors qu’il gravit le chemin vers la maison, il se dit:


« Qui sait si cette personne va me prêter son cric ? Cela ne serait vraiment pas très sympathique de me laisser dans le pétrin ».


A mesure qu’il se rapproche de la maison, il devient de plus en plus agité…


« Comment oserait-il faire cela à un étranger ! Ce serait vraiment odieux. »


Finalement, il frappe à la porte de la maison, et lorsqu’elle s’ouvre, il lance au propriétaire :


« Tu peux le garder ton cric, espèce de salaud ! »…

:)

Bonne nuit!