J'ai connu des moments d'éveil. Ils ont un goût, une saveur qui tétanise les habitudes et qui laisse des marques dans l'inachevé... En voici un que nous partage Jean :
"Le lendemain matin, au réveil, je n’étais plus là. Une sorte de globalité pointait directement vers un non-état naturel. Une lucidité silencieuse accompagnait ce qui se faisait, gestes et paroles. Dans un premier temps, ce qui se déployait attirait les derniers résidus de la personne que je croyais être, jusqu’à perdre tout aspect concret. Plus rien n’avait besoin de se justifier en ceci ou en cela. La tranquillité de la présence se suffisait à elle-même. Pendant près d’une semaine, s’est manifestée la véritable nature de l’Eveil, sans division, sans différenciation. Pleinement disponible à l’instant présent, tout se faisait sans acteur, s’épanouissait dans l’hospitalité de l’être entier. Il faut avoir vécu cette activité non commandée, cette attitude innocente et réceptive, pour savoir, corps et âme, ce que veut dire la source du non-agir et la résorption spontanée au sein d’une lucidité silencieuse. Cet abandon à la béatitude, sans requête et sans exigence, s’exprime dans le seul fait d’accueillir, sans que personne n’accueille ; il y a juste accueil ! Cette véritable compréhension s’établit dans le non-savoir..." Jean
Vous pouvez lire l'ensemble du texte sur Eveil Impersonnel
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3 commentaires:
Très beau texte
Merci
Merci Acouphene
merci ACOUPHENE je suis allé voir le blog et je le trouve très intéréssant .
valentine
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