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La nature est un recueil
où la lumière transforme
tout ce qu’elle touche
en poème
Renaud Rindlisbacher
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Toute vie
est un départ
qui se réitère
d’heure en heure,
jour après jour,
saison après saison,
et rien ne peut
endiguer cette marche
où nous allons
à la recherche
d’un horizon
ébloui de lumière
dont l’origine
se tient discret
tout au fond
de nos cœurs …
Bernard Perroy
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Tout est changement. Comme les pas hésitants de l'enfant qui apprend à marcher, le but est la recherche d'un équilibre pour découvrir le monde. A travers le yinyang, c'est un espace intérieur qui s'ouvre, peuplé d'animaux qui nous entraînent dans de multiples directions...
La douceur, elle, réfléchit comme un organisme végétal autonome qui croît, même sans lumière. Elle est une forme supérieure d’intelligence. Elle suppose d’abord d’être complice avec soi-même : je me suis aperçue que bien souvent, une personne violente est une personne qui souffre. Une personne douce est quelqu’un qui a déjà fait la paix avec ses cataclysmes intérieurs.
Il faut nuancer pour ne pas confondre : la douceur n’est pas la mièvrerie. Les deux ne se ressemblent ni dans la forme ni dans le fond. Quand j’évoque la douceur, je parle de l’art ingénieux de savoir glisser sur les conversations, sur les conflits et sur les malheurs. Il ne s’agit pas de dénier la vérité mais d’encaisser le réel et de le fondre dans tout ce qu’on porte de poétique en soi — un mélange de tact, de subtilité et de conscience des choses — afin d’apprecier les événements avec recul et répondre de la manière la plus efficace.
À quoi tout cela sert-il ? À conserver ce qui rend digne tout humain : rester soi quoi qu’il arrive. L’authenticité est une grâce qu’on ne peut ni feindre ni acheter. Sans cette boussole nous prenons le risque d’égarer l’essentiel : la beauté de nos âmes. La violence n’étant rien d’autre, finalement, qu’un miroir déformant.
La douceur, elle, est une terre sauvage et paisible. Elle exige de la souplesse mentale et de l’ouverture d’esprit ; un travail d’équilibriste que la violence ne maîtrise pas.
La violence l’ignore mais elle est si raide, aride et arc-boutée, qu’elle est condamnée à ne jamais grandir, contrairement à la douceur qui elle seule donne naissance à l’espoir, cet acte militant unique qui ouvre tous les champs des possibles. »
Ines Leonarduzzi
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En ce mois de décembre, nous célébrons Noël et la fin de l'année. Mais savez- vous que les 12 nuits qui suivent cette fête ont une particularité peu connue et qu'elles sont appelées les douze nuits saintes ?
Pendant la célébration des Nuits Saintes, les fenêtres des cieux sont ouvertes et les voiles sont levés entre le Ciel et la Terre. Les nuits sont habitées et notre foyer visité par des mondes célestes. A la campagne, les paysans parlent doucement dans leurs écuries pour ne pas faire fuir ces bons esprits apportant bénédiction à leur cheptel.
Les Nuits Saintes commencent la veille de Noël, le 24 décembre, lorsque les forces de la Nature se sont retirées dans la terre et qu'un calme règne autour de nous. Nuit après nuit, jusqu'au 6 janvier, nous pouvons accompagner le ciel pour poser les semences des 12 prochains mois et pour donner naissance à un monde nouveau grâce à l’amour et au respect que nous portons à la terre et la création.
Pour le rituel des Douze Nuits, 12 bougies sont placées en cercle et une 13ème, au centre, honore la lumière du soleil. Chaque soirée, nous méditons pour que nous puissions apporter ensemble notre lumière sur Terre pour l'année à venir. Chaque méditation est emportée dans la nuit qui suit et chaque nuit sainte correspond à un mois de l’année qui vient. Portez une attention particulière à vos rêves pendant cette période car ils peuvent devenir prophétiques.
Ulrich et Nathalie
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Ni intelligence ni sentiment, c'est l'amour qui pense, et la pensée elle-même devient un seul acte d'amour, son effusion, son émanation, son rayonnement comme un écoulement continu qui fait de la contemplation l'expression la plus pure de notre unité.
Il faut tant de silences pour rejoindre le silence. Tant d'abandon pour recueillir une poignée de présence - pas plus grosse qu'un cœur d'oiseau - incommensurable sous le front enfin lisse et tranquille."
Philippe Mac Leod - Variations sur le silence
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Evangile selon Saint Jean, ”Evangiles”, nouvelle traduction de Frédéric Boyer, Gallimard
Ce moment de l’Evangile n’est pas un passage “ de Noel” et il me touche toujours autant.
Comme toujours avec ces textes il peut être compris de tant de manières, à tant de niveaux différents, depuis le niveau littéral (allusion au futur martyre de Pierre) jusqu’à une toute autre perspective, celle de l’intériorité, l’une n’excluant d’ailleurs pas l’autre. Pierre, le disciple sur lequel le Christ s’appuie et qui pourtant connaîtra bien des résistances, doutes, « reniements »
Accompagner le Christ, autrement dit suivre la voie a un degré d’engagement radical c’est bien abdiquer une illusion de liberté propre à « la jeunesse » pour avec la maturité consentir de plus en plus à ne rien contrôler et à aller là ou l’égo ne veut surtout pas, à aucun prix, aller .
Une invitation bien peu mièvre et qui n’a guère de chances d’être très populaire, quelle que soit l’époque…
Gilles Farcet
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Le Dieu en qui je crois aujourd’hui (mais il m’en a fallu, du temps) tient davantage de la lumière intérieure, du dynamisme qui est l’âme de tout créé et de tout être humain, bien plus que d’un être extra-cosmique qui se serait penché sur l’homme, il y a 2 000 ans, pour enfin le sauver de je ne sais quel péché… Jésus, homme parmi les hommes, avait sans nul doute, comme personne avant lui, saisi le souffle de qui il tenait la vie, cette lumière incréée qui luit au cœur secret de tout être humain. Il vivait depuis toujours, comme personne avant lui, de cette lumière essentielle, au point d’en être unifié et irradiant.
Il ne parlait pas de la lumière : il avait la conscience claire d’être de cette lumière. Il ne prétendait pas montrer à ceux qu’il rencontrait une route bornée de signaux de morale ou de piété qui conduirait à cette haute qualité d’existence à laquelle tout homme est appelé : mais il disait être lui-même ce chemin, tant il savait que sa vie était sourcée en ce Dieu qu’il nommait « Père », se sachant, comme personne, ruisseau qui n’existe que dans la grâce d’une source, lié au Père de toute vie comme la vague et l’eau ne font qu’un. Il aimait dire « moi et le Père, nous sommes un » (Jean 10, 30). Vivre de lui, c’est le devenir autant que lui.
C’est peut-être ça, l’étrange mystère de Noël. Non pas l’histoire ressassée par des Contes des mille et une nuits d’un Dieu tombé du ciel, mais la prise de conscience, en l’homme de Nazareth, d’une source de lumière incréée qui luit au plus profond de chaque être humain, même lorsqu’elle est masquée par des gravats, des détritus et les cadavres de nos rêves. La lumière est et ne demande qu’à passer… Le bonheur de Jésus, c’était de révéler cette présence intime. Il proposait à ses disciples, quand il les envoyait au-devant de lui, de dire à celles et ceux qu’ils rencontraient « le royaume de Dieu est au-dedans de vous » : ne parlait-il pas de la lumière intérieure ?
Noël : non pas l’histoire d’un Dieu qui cherche à entrer dans nos vies, mais à se libérer et à se déployer en nous, et à sortir en filets de lumière, comme des flammèches dans les chaumes, afin qu’à d’autres prenne le feu de la divine tendresse. « Le Christ serait-il né mille fois à Bethléem, écrivait Angelus Silesius, s’il ne naît pas en toi, c’est en vain qu’il est né. » Cette lumière-là est source de la paix intérieure : elle seule rend possible l’amour.
Raphaël Buyse. Prêtre dans le diocèse de Lille, il est membre de la Fraternité diocésaine des parvis. Il a notamment publié Lueurs de Noël. Contes inspirés de l’Évangile (Salvator), Autrement, Dieu et Autrement, l’Évangile (Bayard).
---------------- source : La Vie
Heureux solstice à tous ! Ce stade de l'année est aussi traditionnellement nommé "porte des dieux" : c'est le moment où le soleil amorce sa remontée et où la lumière en nous-même franchit une étape décisive...
Dans le conte du "Diable aux trois cheveux d'or" (les frères Grimm), ce que j'ai nommé la "porte d'or" correspond à ce solstice d'hiver : elle permet de franchir le seuil de notre royaume intérieur...
"La porte d’Or symbolise la victoire du héros : elle lui permet de réintégrer le château du roi et de retrouver son statut de gendre et d’héritier du trône. L’or est ici présent à double titre : c’est à la fois le trésor spirituel - les trois cheveux rapportés au roi - et le trésor matériel, transporté par les quatre ânes. C’est cet or matériel qui suscite l’apaisement, puis la convoitise du vieux roi. A l’hypocrisie de son attitude qui appelle le héros « mon cher beau-fils » parce qu’il aimerait s’enrichir encore davantage, l’enfant né coiffé répond par une ruse mensongère : l’or se trouve de l’autre côté du fleuve de l’enfer, à la place du sable… On voit bien la différence entre les deux trésors – ce pourrait être l’une des morales de ce conte : l’or spirituel conduit aux portes du royaume alors que l’or matériel mène droit à l’enfer(mement). Pour le héros, la grande clef d’or qui borde la porte d’entrée du château fait le lien entre le jardin paradisiaque que l’on voit par l’ouverture et l’entrée somptueuse du palais. Le dehors et le dedans se réconcilient, le royaume devient accessible !"
LE HEROS DE L’HISTOIRE, C’EST VOUS !
"Vous êtes invité à franchir à votre tour le seuil de la porte d’Or. Ce symbole correspond à une situation où vous avez le sentiment d’avoir réussi à accomplir un projet qui vous tenait à cœur. Quelles ont été jusqu’ici vos grandes satisfactions, avec un profond sentiment d’unification intérieure à la clef ? Quels pourraient être vos futurs défis ? Quel sera votre prochain grand objectif ?"
Sabine Dewulf
Extraits du coffret "Les Trois cheveux d'or - Parcours de guérison avec les frères Grimm et Pierre Dhainaut", avec la collaboration d'Eric Ric Dewulf et de Stéphanie Delcourt, Editions LE SOUFFLE D'OR, 2016.
"Guérir, c'est toucher avec de l'amour
ce qui a été précédemment touché avec de la peur..."
Stephen Levine
Alexandra Dvornikova illustration
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Ogre protesterait, puis retournerait au sommeil. Elle me réveillerait à nouveau, je reviendrais protester puis m'endormir et ainsi jusqu'à épuiser. Je te conseille de voir ce qui s'est passé. Pascale a tout filmé sans que Circé et moi nous en rendions compte. J'ai compris que la meilleure pause pour six jours de travail est de jouer avec les enfants.
.🎥 par @pascale_montandonjodorowsky
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Qu’en est-il des mémoires des vies antérieures ?
Eric Baret - le sacre du dragon vert pour la joie de ne rien être
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En cette période de l’Avent 2022, le bénédictin Benoît Billot confie : « Tout m’appelle à reconnaître la Présence cachée en moi, en toi, en nous… » Et si nous en faisions notre programme de vie pour les semaines à venir en tâchant de rompre avec nos habitudes de hâte et d’avidité ? Mode d'emploi.
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Longue file devant une porte qui donne accès au parc de la préfecture ; ils étaient là depuis 5 heures du matin : des immigrés, femmes et hommes, tous en quête du sacro-saint titre de séjour. Ils en avaient tant besoin. Mais ici, calmes et silencieux, peut-être résignés, peut-être révoltés.
Certains écoutaient une quelconque musique. D’autres les yeux fermés semblaient prier. Ils savaient bien ce qu’attendre signifiait pour eux. J’avais accompagné un des frères de ma communauté, étranger lui aussi, et il était maintenant en bonne place dans la file.
À 7 heures, un petit groupe de bénévoles était apparu avec thermos de café et gobelets. Des sourires et paroles gaies les avaient accueillis lorsqu’ils avaient remonté la file. À 8 heures, agitation générale : deux vigiles s’étaient manifestés derrière la grille et l’avaient ouverte, libérant le flot qui se précipitait vers la salle des guichets. Rituel qui se répétait trois fois par semaine, avant le Covid, il y a quatre ans.
Une Présence cachée en nous
Aujourd’hui il n’y a plus de queue fatigante, mais c’est bien pire : la prise de rendez-vous se fait par informatique, avec des procédures interminables et incompréhensibles. Ces demandeurs, quel espoir insensé les a donc amenés dans notre pays ? Réponse simple pour la plupart : le désir de vivre, inscrit au plus profond d’eux-mêmes.
Pourtant, les tracasseries administratives leur font bien comprendre l’opposition de nombreux habitants de notre pays. Nous venons de le constater avec l’aventure de l’Ocean Viking. Pour répondre à ce désir, nombre d’entre eux ont affronté les pires dangers et les mers, prêts à risquer leur vie plutôt que de vivoter dans la frustration. Ils s’obstinent donc, attendent, et savent pourquoi.
Savoir quoi espérer et comment attendre ! Certes, tout être humain vit espoirs et attentes. Mais qui ira plus loin et fera l’expérience essentielle de toute vie spirituelle : ressentir qu’à la source de ces attentes se fait entendre un cri déchirant vers un Ailleurs, pourtant niché dans l’ici et maintenant ?
Quatre semaines pour s’exercer
Saine sagesse spirituelle du désir et de l’attente, nécessaire pour les grands insatisfaits que nous sommes, nous qui voulons avoir tout, et tout de suite. Angelus Silesius écrivait en 1675, dans le Pèlerin chérubinique : « Arrête, où cours-tu donc, le ciel est en toi : et chercher Dieu ailleurs, c’est le manquer toujours. »
Christiane Singer en avait même fait le titre d’un de ses livres. Tout m’appelle à reconnaître la Présence cachée en moi, en toi, en nous, dans nos rencontres, nos travaux, nos rêves, nos erreurs et nos impatiences. Depuis ma conception, je suis dans la file. J’y accueille avec reconnaissance la présence de mes compagnons d’attente, et la visite de celles et ceux qui viennent me soutenir. J’ai à découvrir que je suis dans la longue recherche d’un titre de séjour. Pour poser mes pieds sur le roc solide de la vie, le Royaume, qui n’est pas ailleurs, mais au fondement de ce que je suis… en attendant la naturalisation, que dans ma tradition on nomme Résurrection.
Malgré ses abominations, l’Église est bonne Mère : elle fait le cadeau de quatre semaines avant Noël pour s’y exercer ensemble. Seulement continuer la vie habituelle en la débarrassant de la hâte, de l’avidité, dans la conscience de ce « ciel en moi ». Il est là, je n’en puis douter : j’en ai eu tant de signes. Encore une parole d’Angelus Silesius : « Le Christ pourrait naître mille fois à Bethléem, s’il ne naît en ton cœur, sa naissance ne sert à rien. »
Benoît Billot est bénédictin, moine dans la ville au prieuré Saint-Benoît d’Étiolles, dans l’Essonne. Adepte du zazen, il a fondé la Maison de Tobie. Il a notamment publié Lumières dans l’ordinaire des jours et l’Énergie féconde des sacrements (Médiaspaul).
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Les gardes-fous en spiritualité. Quelques critères de bon sens pour évaluer la qualité des systèmes dans lesquels nous nous engageons. Notre nouvelle vidéo en énumère cinq.
Concert avec Gilles farcet
Mais si je me rends compte que la tristesse n'est pas triste et si je sens la tristesse quand une situation me rend triste, il n'y a plus de situation.
Si on laisse vivre cette tristesse, elle se dissout dans la Présence.
250 questions sur le yoga/MC.Reigner-E.Baret/almora (image : Gérard Beaulet)
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La mort tombe dans la vie comme une pierre dans un étang : d'abord, éclaboussures, affolements dans les buissons, battements d'ailes et fuites en tout sens. Ensuite, grands cercles sur l'eau, de plus en plus larges. Enfin le calme à nouveau, mais pas du tout le même silence qu'auparavant, un silence, comment dire : assourdissant.
Nous devrions rendre grâce aux animaux pour leur innocence fabuleuse et leur savoir gré de poser sur nous la douceur de leurs yeux inquiets sans jamais nous condamner.
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J'aime appuyer ma main sur le tronc d'un arbre devant lequel je passe, non pour m'assurer de l'existence de l'arbre - dont je ne doute pas - mais de la mienne.
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Tu veux savoir qui tu es pour moi, eh bien voilà: tu es celle qui m'empêche de me suffire.
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Le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre.
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J'ai trouvé Dieu dans les flaques d'eau, dans le parfum du chèvrefeuille, dans la pureté de certains livres et même chez des athées. Je ne l'ai presque jamais trouvé chez ceux dont le métier est d'en parler.
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J'ai enlevé beaucoup de choses inutiles de ma vie et Dieu s'est approché pour voir ce qui se passait.
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L'approche du souffle, sur le plan physiologique de la respiration d'abord, puis sous son aspect d'énergie subtile, est considérée en Inde comme l'art royal.
Dans la pratique, tôt ou tard la respiration disparaît pour devenir courant d'énergie.
Vous ne respirez plus ; il y a ressenti.
Vous ressentez cette inspiration, ce courant de lumière, comme un arbre de Noël qui s'éclaire ; dans la rétention, cette lumière se déploie encore plus ; dans l'expiration, cette lumière lentement se résorbe ; et le repos est une nuit sans lune - unité sans séparation.
Cette nuit même fondra.
La pleine lune de la rétention deviendra également nuit totale.
Le silence se parle à lui-même.
E.Baret/le seul désir/Trait d'union
source et peinture par Gérard Beaulet
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Yvan Amar :
Récit d'un itinéraire spirituel avec Arnaud Desjardins
Pour celles et ceux qui ne l'ont jamais vu ou qui veulent le revoir :
Quel est le secret ? Pratiquer quotidiennement pendant des décennies. Le succès est assuré même si vous vous sentez sans talent ni intelligence extraordinaire. La tradition est conçue pour que TOUT LE MONDE puisse réussir.
Pourquoi seulement quelques personnes changent vraiment radicalement ? Parce que c'est sacrément (SACRÉ) dur. Pas la méthode. Mais la question d'une simplicité trompeuse à laquelle nous devons répondre chaque jour : "Est-ce que je vais pratiquer aujourd'hui ?"
Nous vivons dans un monde de probabilités et de statistiques. La plupart des gens qui commencent ne continuent même pas quelques mois.
Les recherches sur les étudiants en karaté nous indiquent que seulement 1 % des débutants obtiennent une ceinture noire, et seulement 1 % des ceintures noires évoluent vers des niveaux plus élevés. Il en va exactement de même pour les méthodes spirituelles.
Les méthodes fonctionnent. Incroyablement bien. À condition qu'on les mette pratique.
Traduit et adapté d'un texte de Deng Ming Dao.
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Mâ Ananda Moyi--------------