vendredi 18 novembre 2016

Témoignage sur deux livres de Daniel Morin

Noël approche à grands pas.  Pour cette période où l’on aime à offrir des cadeaux originaux, voici quelques idées puisées chez un éditeur peu banal, dont les ouvrages sont d’une valeur inestimable : ils véhiculent, à travers différents chemins, des éléments d’une sagesse ancestrale et toujours vivante. Il s’agit des éditions Accarias L’Originel.


• DANIEL MORIN, ÉCLATS DE SILENCE - L’indicible simplicité d’Être, Préface d’Alexandre Jollien, éditions ACCARIAS / L’ORIGINEL, 2010.
•    DANIEL MORIN, MAINTENANT  OU JAMAIS - Le mirage du futur,  éditions ACCARIAS / L’ORIGINEL, 2013.

Voici deux livres d’un auteur que j’ai eu l’immense privilège de rencontrer et d’écouter maintes fois, avec à chaque fois des retombées incisives et concrètes : Daniel Morin. 
Il a été le plus proche collaborateur de l’un des rares maîtres spirituels qui aient enseigné en France. C’est aussi un grand ami du célèbre philosophe Alexandre Jollien, qui a signé la préface d’Eclats de silence et avec qui il dialogue dans la seconde partie de Maintenant ou jamais
Avant cela, et pendant trente ans, il avait été ouvrier dans la métallurgie. Cet homme, qui n’avait pas fait d’études, et dont le langage ne s’embarrassait pas de fioritures, était pourtant le plus grand poète métaphysicien de l’ashram d’Arnaud Desjardins. Un poète sans images grandioses, un métaphysicien sans système préconçu, si proche de ces maîtres zen qui parlent par aphorismes et qui  parviennent en quelques phrases à bouleverser nos habitudes mentales.
Si Daniel Morin tutoie si bien l’éternel et l’infini, s’il laisse aussi bien fulgurer en lui et autour de lui des Eclats de silence, c’est précisément parce qu’il s’est plongé pendant des années dans le travail à la chaîne d’une métallurgie, durement, jour après jour, avec ses propres mains, et qu’il a donc appris très tôt à se situer au plus près du réel, ici et maintenant, Maintenant ou jamais et dans L’indicible simplicité d’être parce que, justement, au lieu d’apprendre à dire, il avait appris à faire, en toute simplicité. C’est dans cette métallurgie qu’il avait commencé à forger et à affûter ses propres armes pour anéantir, de quelques éclats tranchants, Le mirage du futur
Ensuite, à partir de 2008, il a quitté l’ashram pour suivre sa propre trajectoire, toujours en toute simplicité et, il faut bien y insister, en toute radicalité. Seule l’expérience compte. Que l’on s’adresse à lui ou qu’on lise les pages de ses livres, il nous ramène sans hésiter, sans détour aucun, à notre expérience directe. C’est tout le prix, infiniment précieux, de sa transmission. A partir de son propre éveil, il nous invite à nous ouvrir au nôtre, sans relâche.
J’ai donc juste choisi de vous raconter ceci, qui me concerne directement : un jour, juste après lui avoir posé une question sur la liberté et qu’il m’eut fait une de ces réponses incisives que l’on n’oublie jamais – sans avoir besoin de prendre aucune note -, je suis sortie dans la cour de l’ashram. Et là, j’ai senti que tombait, littéralement, et brusquement, à côté de moi, à mes pieds, un paquet d’énergie morte : c’était à la fois une sensation très précise, très concrète, et une certitude, jamais éprouvée auparavant. J’ai senti qu’un énorme poids de culpabilité était tombé à côté de moi, sur le sol. C’est là que j’ai appris, par ma propre expérience, que nos émotions sont des pensées mêlées de matière physique, qu’elles ont à la fois un poids inconscient et un poids matériel, inscrit dans notre chair et prisonnier de celle-ci. J’ai immédiatement identifié ce paquet d’énergie qui venait de quitter mon corps : il s’appelait Culpabilité. Oh bien sûr, je n’avais pas fini de m’en libérer…. Mais je suis certaine, depuis cet instant-là, qu’une grosse partie de cette culpabilité inconsciente que je portais a pu se libérer.
Je ne vous ferai donc pas un compte-rendu de ces deux livres. Je n’ai qu’un mot : achetez-les et lisez-les ! Vous ne serez pas déçu(e). Raconter mon expérience après avoir écouté Daniel Morin me semble constituer une indication suffisamment précise de ce que la lecture de ses livres – lui qui n’est en rien un savant ni un écrivain – pourraient vous apporter. 

C’est ce que je vous souhaite de meilleur !

                                                                               Sabine 




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