jeudi 1 septembre 2016

Promenade à Pairi Daïza (1)


Sur le tard, je n’aime que la quiétude.
Loin de mon esprit la vanité des choses.
Dénué de ressources, il me reste la joie
De hanter encore ma forêt ancienne.

La brise des pins me dénoue la ceinture;
La lune caresse les sons de ma cithare.
Quelle est, demandez-vous, l’ultime vérité?
Chant de pêcheur, dans les roseaux, qui s’éloigne…

Wang Wei



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