mardi 1 février 2022

Tigre d'eau


Même si le passage officiel à l'année du Tigre d'Eau n'aura lieu que le 4 février, la transition vers son énergie est déjà bien en marche et produit des effets concrets.

Nous entrons dans une année Ren Yin 壬寅, c'est à dire une association Eau Yang et Bois Yang. En effet, la branche Yin a été représentée par le Tigre, mais est porteuse de l'énergie du Bois Yang.
Dès lors, pour avoir la tonalité de l'année, imaginez un immense chêne qui se voit soumis à la puissance du passage d'un fleuve tumultueux, dont le cours aurait été passagèrement dévié.
Dans un tel cas, deux possibilités : soit on se concentre sur l'inconfort et les contraintes qui vont être ressenties par le chêne et on passe son temps à se plaindre et à se poser en victime.
Soit on se focalise sur les qualités que va devoir déployer le chêne pour sortir de cette année, grandi et...debout.
Première chose : tenir bon dans son enracinement et la force de notre axe, en lâchant autant que possible toute résistance périphérique. En l'occurrence, la puissance de l'Eau Yang est trop forte pour être concurrencée, même par un chêne massif. Aucun sens à vouloir jouer au plus fort avec cette force de la nature. On fait pas les malins et on rentre notre force en l'enracinant (un chêne ne peut pas ployer, au contraire d'un Bois Yin).
Autrement dit, revenir à notre essence, ne pas dévier de notre axe, ne pas réinventer la roue cette année, éliminer ce qui est périphérique et non essentiel. Oser croire à ce qui nous fonde, encore et encore, contre vents et marées (c'est le cas de le dire).

Deuxième chose : patience ! (et c'est un impatient qui vous le dit). Patience, patience, patience.
Paradoxalement, ce sont dans ces deux attitudes combinées que nous retrouvons le courage et le métal symbolique du Tigre.
Petit truc : utilisez l'image ci-dessus comme un mandala. Visualisez-là, et méditez avec, en essayant d'en ressentir l'essence et les qualités qui en émergent. Avec celle-ci ou n'importe quelle autre image inspirante du même type d'ailleurs.
Et n'oubliez pas : pas de positionnement de victime en spiritualité.
Bonne pratique!
Fabrice

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Plouf, le repos.

 L’art du plouf, savoir flotter…

Retour au bercail, lessivé, crevé, excavé de fatigue et plein de reconnaissance….

Merci de tout cœur à toutes et à tous…

Sur le chemin de Nietzsche, à nouveau une vie pépère, contemplative…

Epuisé, je dévale la pente qui conduit au lac. 

Sur le chemin, une jeune femme en pleurs, des enfants qui jouent. 

Beauté et tragique de l’existence.

Je n’avais jamais compris le poème de Basho…


Interprétation toute personnelle : 

Un vieil étang, 

Une grenouille,

Plouf.

Le vieil étang c’est le fond du fond, le calme, la paix, la nature de Bouddha qui rayonne en chacun de nous.

La grenouille ? Ca pourrait être les tracas, le stress, le bruit, les peurs, la blessure, le manifesté…

Plouf, retour au calme, plongeon dans un océan de paix. Tout est paix, au fond du fond.

Apprendre à flotter dans l’étang, ne plus craindre les croa croa croa, oser le grand plouf dans la profondeur… 

Le défi... Le vrai repos. Plouf...

Merci à toutes et à tous. Votre soutien me réconforte. Plouf…

Prenez soin de vous. Prenons soin de nous sans laisser personnes sur la touche.

Bisous

Alexandre Jollien

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